D'éminents scientifiques réfutent l'évolution, première partie

D'éminents scientifiques réfutent l'évolution, première partie

13 juin 2014 Non Par Bible & Science Diffusion

Par Brian Thomas, M.S. *

13 juin 2014

En 2011, s’est tenue la conférence “Biological Information: New Perspectives” (“Information biologique : nouvelles perspectives”) au cours de laquelle 29 éminents scientifiques ont évalué d’un point de vue technique les aspects critiques de la théorie néodarwinienne. Cette théorie de l’évolution allègue que de nouvelles informations biologiques apparaissent lorsque des mutations permettent à la nature de choisir entre les organismes, et à la naissance de cette théorie de nombreux scientifiques pensaient que c’était une idée brillante. Toutefois, selon les participants à la conférence de 2011, la théorie s’est avérée insuffisante et doit maintenant être remplacée. Les principales découvertes présentées par les participants et publiées techniquement en 2013 ont été résumées et regroupées en trois thèmes majeurs1. Ici, nous rapportons ce qui concerne le premier thème, “La nature de l’information biologique”, qui considère ce qu’est l’information en général, et à quoi elle ressemble dans les cellules, les langues humaines et un logiciel informatique2. Un prochain numéro de notre lettre d’informations Creation Science Updates donnera un compte-rendu de ce qui concerne les deuxième et troisième thèmes.

Dans un document, le théoricien de l’information allemand Werner Gitt et deux co-auteurs ont comparé les informations biologiques à des logiciels et au langage humain. Beaucoup sont déjà familiers avec le “langage” du code génétique – il comporte tous les éléments du langage humain, y compris les symboles, le sens, la syntaxe, la grammaire et le contenu rempli de sens. L’équipe de Gitt a conclu que l’information, en général, est une entité non-matérielle indispensable à la vie. Elle peut être définie comme “ce qui est communiqué”. En tant que tel, ils demandent comment un mécanisme matérialiste comme le néo-darwinisme pourrait jamais produire des entités non matérielles telles que le langage biologique.

Dans un autre article, le spécialiste du langage, le Dr John Oller, a souligné le fait que, parce que les cellules utilisent plus d’un code (elles utilisent le code génétique, un code d’épissage génétique, des codes épigénétiques, et d’autres) et parce que ces codes communiquent entre eux, la probabilité qu’un processus naturel, matériel les ait formés est tout à fait infime.

Dans un troisième article, Jonathan Wells, biologiste moléculaire et auteur de The Myth of Junk DNA (le mythe de l’ADN poubelle), a expliqué que le néodarwinisme doit expliquer davantage que l’origine d’une petite fraction seulement de l’information de l’ADN. De nouvelles expériences continuent de confirmer que la quasi-totalité de l’ADN regorge d’informations – il se peut qu’il n’existe rien qui ressemble au vide – et qu’il y a bien trop de parties codées pour que la nature ait pu l’écrire grâce à des processus de mutation aléatoires.

Comme si ces arguments n’étaient pas un obstacle suffisamment grand empêchant une explication naturaliste du monde, d’autres auteurs ont examiné comment plusieurs codes génétiques qui se chevauchent montrent même une plus grande complexité de l’information cellulaire. Étant donné que l’ADN est une molécule à double brin, les brins ayant des codes complémentaires, il peut contenir des codes multiples dans le même espace. Cela équivaut à lire une page dans le bon sens, puis lire un tout nouveau message sur la même page tenue à l’envers. Une seule mutation – comme changer un mot – modifie les deux messages codés en même temps. Ainsi, même si un changement ajoute des informations utiles à un message sur un brin, la probabilité sera forte au final que ce changement soustraie des informations sur l’autre brin. Les auteurs de l’étude ont démontré que la probabilité mathématique qu’une mutation ajoute des informations aux deux messages serait au mieux extrêmement faible.

Le Dr Donald Johnson, dans un quatrième article, comparait un logiciel informatique à l’information biologique, et il était particulièrement qualifié pour le faire, ayant un doctorat dans les deux disciplines. Il concluait que, bien que les ordinateurs et les cellules tous deux contiennent des informations, les informations à l’intérieur des cellules sont beaucoup plus sophistiquées. Le généticien John Sanford a résumé le travail de Johnson par les mots suivants :

Personne ne pense que les réseaux informatiques (y compris le matériel, le logiciel, les langages et le sens spécifié associé) puissent émerger spontanément. Est-il donc raisonnable de penser que les systèmes d’information biologique très supérieurs, survenant juste au-dessus du niveau atomique, puissent apparaître par un processus darwinien d’essais et d’erreurs, quel qu’il soit ?2

De même, le doctorant Josiah Seaman a présenté ses découvertes montrant que l’architecture du génome, y compris ce que les généticiens appellent des séquences répétées, ressemble beaucoup à celle d’un code informatique exécutable. Les biologistes évolutionnistes comme le Dr Francis Collins ont longtemps supposé que ce code en apparence répétitif contient les restes inutiles d’un long passé évolutif, mais l’analyse de Seaman a confirmé ce que Jonathan Wells a dit : Peut-être tout l’ADN – y compris ses répétitions – contient-il des informations vitales ou utiles.

Ces présentations montrent que les cellules n’utilisent pas simplement de simples signaux. L’étendue, la précision et l’efficacité de leur communication sont sidérantes. “Toute cette information biologique exige une explication quant à son origine et à sa conservation” et le néodarwinisme n’explique pratiquement rien2. Il n’est pas étonnant que ces scientifiques qualifiés doutent du darwinisme.

Références

1. Marks, R. J., M. J. Behe, W. A. Dembski, B. L. Gordon et J. C. Sanford, éditeurs. (2013) Biological Informations: New Perspectives. Singapour : World Scientific Publishing Co. Pte. Ltd.

2. Sanford, J. C. (2014) Biological Information: New Perspectives. A Synopsis and Limited Commentary. Waterloo, NY : FMS Publications.

* M. Thomas est rédacteur scientifique à l’Institute for Creation Research.

Source : http://www.icr.org/article/powerhouse-scientists-refute-evolution