L’origine de la vie et l’origine de la science pointent vers Dieu

L’origine de la vie et l’origine de la science pointent vers Dieu

19 octobre 2015 Non Par Bible & Science Diffusion


Deuxième partie d’une série en deux parties sur les preuves en augmentation pour la conception intelligente.

Par Jonathan Witt

Le scientisme prétend que les chercheurs devraient seulement considérer les explications pleinement compatibles avec l’athéisme, quel que soit le domaine: croyez ce que vous voulez dans votre vie personnelle, mais collez à l’athéisme méthodologique dans le laboratoire. Le scientisme n’est pas la science, mais grâce à un marketing intelligent, beaucoup de gens supposent qu’il l’est. Cette confusion a permis au dogme d’infecter tous les recoins de la culture universitaire et déborde même dans notre système juridique. La bonne nouvelle est  que le scientisme est très vulnérable car il repose sur un narratif du progrès chéri qui est manifestement faux.

Ce grand narratif du progrès fonctionne comme ceci: Les humains ont eu pour habitude d’attribuer pratiquement chaque force mystérieuse dans la nature aux faits et gestes des dieux – éclairs, pestes, etc. Ils ont fourré un dieu en tout et dans chaque lacune dans leur connaissance du monde naturel, haussèrent les épaules et passèrent à autre chose. Depuis lors, le nombre de lacunes a été rétrécit sans pause, remplies d’explications purement matérielles. Et tout le mouvement s’éloigne de Dieu et se dirige vers des explications purement matérielles. La leçon: Toujours retenir l’explication purement matérielle, même lorsque la preuve semble pointer fortement dans l’autre sens. Le matérialisme philosophique, en d’autres termes, est notre destinée manifeste. Habituez-vous à le voir coloniser tout dans le monde.

Un conte impressionnant, c’est sûr, mais fictif.

Les défenseurs de ce narratif du progrès pointeront telle ou telle figure historique qui a attribué par erreur un phénomène matériel et régulier à une action divine, comme une culture ancienne attribuant les éclairs à un dieu du ciel en colère. Ils agiront ensuite comme si cette instance historique prouve leur grand narratif. Mais leur narratif prétend que tout le mouvement historique va dans leur direction – les explications de conception s’effondrant face à de nouvelles explications, purement matérielles et jamais l’inverse. Mais les choses sont allées dans l’autre sens, et dans au moins deux cas, de manière spectaculaire.

Nous avons examiné un de ces cas spectaculaires dans la Partie 1: les scientifiques du 20ème siècle en sont venus à réaliser que l’Univers n’est pas éternel, mais a eu un commencement, et que ses lois et constantes sont tellement finement ajustées pour la vie que plusieurs lauréats du prix Nobel ont conclu que ces résultats pointent vers une intelligence créatrice comme source pour ce début finement ajusté.

C’est un contre-exemple de dimension cosmique. Un second contre-exemple important est physiquement petit – microscopique vraiment – mais énorme dans sa signification: l’origine de la première vie.

Usines microminiaturisées


Pendant une bonne partie du XIXe siècle, de nombreux biologistes ont supposé que les cellules vivantes étaient assez simples, à peine plus que de microscopiques sacs de Jell-O. La communauté scientifique a également accepté l’idée de génération spontanée – la notion que les créatures ont surgi régulièrement à la vie spontanément à partir de choses comme la rosée et la viande avariée. Prises ensembles, ces portions de sagesse scientifique conventionnelle suggéraient que l’origine de la première cellule vivante loin dans le passé était à peine digne du terme mystère. Une explication matérielle adéquate semblait évidente.



Mais en 1861 Louis Pasteur a mené une série d’expériences qui ont discrédité la notion de génération spontanée. Et le siècle suivant, les scientifiques ont commencé à amasser des preuves montrant toute la complexité même de la cellule la plus simple. L’illustration ci-dessus ne fait qu’effleurer la surface de la complexité d’une cellule. Aujourd’hui, nous savons que les cellules sont des usines microminiaturisées d’une sophistication étonnante, et qu’une telle sophistication est essentielle pour leur survie. Il n’y a aucun moyen de faire évoluer peu à peu cette usine vers l’existence, car d’innombrables étapes intermédiaires seraient inopérantes sur le chemin vers une cellule fonctionnelle. Dans la nature, les choses inopérantes ne survivent et se reproduisent pas – des conditions préalables nécessaires pour le processus de mutation aléatoire et la sélection naturelle de l’évolution darwinienne.

Le darwiniste Steve Matheson lui-même a reconnu, lors d’un forum à l’Université de Biola avec le promoteur de la conception intelligente Stephen Meyer, qu’aucune explication matérielle adéquate n’a été trouvée pour l’origine de la première cellule vivante. En effet, si désespérés sont les athées de trouver une explication favorable que même les plus influents, y compris Richard Dawkins, ont entrepris de théoriser que la première vie microscopique sur la terre a été ensemencée par des extraterrestres. (Je ne l’invente pas.)

Pensez à cet arc historique: Les scientifiques étaient assez confiants de détenir une explication matérialiste solide pour l’origine de la vie. Puis ils en sont venus à réaliser que la génération spontanée était un fantasme. Ensuite, ils ont appris que même les cellules les plus simples sont des organismes très sophistiqués, riches en informations. Et maintenant, après des générations de recherches assidues, le seul type de cause que les investigateurs ont jamais observée produisant effectivement de nouvelles informations est la conception intelligente – c’est-à-dire, des esprits assemblant avec créativité des choses. Ainsi, les observations scientifiques modernes ont détruit une explication matérialiste de longue date pour l’origine de la vie et ont en même temps renforcée l’explication concurrente de la conception intelligente.

Ici, donc, nous avons un deuxième développement scientifique majeur qui est contraire à l’histoire révisionniste de la science du scientisme. L’origine de la vie rejoint l’origine de l’univers pour démentir le narratif du grand progrès du scientisme.

Renoncer à la science scientisme

Une réplique commune est que déduire la conception dans de tels cas revient à “renoncer à la science”, et que la science doit toujours tendre vers une explication purement matérielle. Mais si le dogme du scientisme est l’objet du débat, comme c’est le cas ici, vous ne pouvez invoquer le dogme du scientisme pour trancher le débat. En logique une telle tactique douteuse est appelée le sophisme de la pétition de principe. La tactique n’est pas moins fallacieuse, si la personne qui l’utilise est vêtue d’une blouse de laboratoire et crie “Sci
ence!” Ou “négationniste!” À son adversaire.

Pensez-y: Et si la première cellule vivante était vraiment l’œuvre d’une conception intelligente? Être ouvert à cette possibilité et suivre la preuve où elle mène ce n’est pas renoncer à la science mais au scientisme, un dogme reposant sur un narratif de progrès carrément contredit par les données historiques.

Les icônes chéris du scientisme

Le narratif du grand progrès du scientisme soutient que alors que nous en apprenons plus sur le monde, les explications purement naturelles ou matérielles surgiront inévitablement et se renforceront, tandis que les arguments de conception s’effondreront inévitablement sous le poids de nouvelles découvertes. Mais le contraire est arrivé dans la cosmologie et les études sur l’origine de la vie. En dépit de ces développements, les disciples du scientisme vont recycler leur grand narratif comme si c’était toute la vérité et rien que la vérité.


Copie de Romanes de 1892 de dessins d’embryons frauduleux d’Ernst Haeckel.

Il y a un parallèle à cette tendance à un autre niveau du débat sur les origines. Dans son livre de 2002 Icons of Evolution, le biologiste et sceptique de Darwin Jonathan Wells a relaté comment les darwinistes recyclaient de façon persistante des bouts de preuve pro-darwinienne favorite, même après que la preuve ait été largement discréditée dans la littérature scientifique dominante. Par exemple, les dessins d’embryon truqués de l’évolutionniste du dix-neuvième siècle Ernst Haeckel montrent prétendument comment le développement de l’embryon dans l’utérus récapitule en miniature l’évolution progressive des espèces dans le passé lointain. Ces dessins continuent à surgir à l’appui de l’évolution darwinienne, malgré le fait qu’ils aient été rejeté il y a longtemps même par les biologistes évolutionnistes traditionnels.

Pourquoi ces dessins truqués et autres icônes discréditées de l’évolution continuent-ils de surgir dans les manuels de sciences? Parce qu’ils sont frappants et faciles à comprendre, et parce que les darwinistes sont désespérés. Tant que les élèves de la classe gardent leurs yeux rivés sur le spectacle et ne jettent pas un œil derrière le rideau, ils sont susceptibles de partir impressionnés. De cette façon, les icônes de l’évolution jouent un rôle crucial dans la vente du matérialisme darwinien à chaque nouvelle génération.

Aussi important que ces icônes soient rhétoriquement, il se tient derrière eux une icône plus fondamentale, celle que nous pourrions appeler l’icône du matérialisme. Je fais allusion au grand narratif du progrès du scientisme, celui qui dit que les explications matérialistes ont régulièrement balayé un argument de conception après l’autre dans une marche ininterrompue et inévitable de la fatalité historique. C’est une histoire aussi trafiquée, retouchée, que les embryons d’Haeckel, car elle relègue aux oubliettes d’mportants contre-exemples, tels que l’origine de l’univers et l’origine de la vie.

Les chrétiens inventèrent la science


Portraits de Kepler, Copernic et Galilée.

En fait, la naissance de la science elle-même ne correspond pas bien au narratif du grand progrès du scientisme. Certes, les chercheurs continuent à acquérir de nouvelles connaissances sur la façon dont les forces matérielles provoquent diverses choses dans la nature, et c’est une bonne chose. Mais l’idée que nous vivons dans un monde aux lois et constantes sous-jacentes, qui peuvent être utilement étudiées n’est pas sujet à controverse. Plus que cela, l’idée a été encouragée par la croyance chrétienne que la nature est l’œuvre rationnelle et ordonnée d’un esprit divin. Ceci a incité les théistes chrétiens tels que Copernic, Galilée et Kepler à partir à la recherche de l’ordre sous-jacent de la nature. Dans le processus de recherche de cet ordre sous-jacent, ces hommes ont lancé la révolution scientifique.

Les engagements théistes de ces premiers hommes de science étaient cruciaux pour la naissance de la science moderne. Il est maintenant bien établi parmi les historiens de la science que la science moderne est en grande partie une invention chrétienne, et une fondée essentiellement sur des idées théologiques. En cela, nous avons peut-être la contradiction la plus évidente au narratif chéri du progrès du scientisme, puisque dans leur récit, le “stade théologique” au début de la science est censé être le plus primitif et inutile.

Qu’est-il vraiment arrivé? Beaucoup de scientifiques tardifs ont abandonné l’héritage théologique fécond de la science, insistant sur le fait que la science devrait uniquement traiter avec des hypothèses cohérentes avec l’athéisme. Ils ont cherché “à créer,” dans les mots d’approbation du généticien de Harvard Richard Lewontin, “un dispositif d’investigation et une série de concepts qui produisent des explications matérielles, peu importe si elles sont contre-intuitives, peu importe si elles sont mystifiantes”, même au point de tolérer des “histoires ad hoc sans fondement” si nécessaire.

Des hommes de paille

Cette pensée dogmatique peut aider à expliquer comment certains arguments manifestement trompeurs contre une conception intelligente continuent à circuler parmi les partisans du scientisme. Je discute de trois d’entre eux dans une version antérieure du présent essai en deux parties paru dans le magazine Touchstone. Et le théoricien du dessein William Dembski et moi-même abordont plusieurs d’entre eux dans notre livre des éditions InterVarsity Press Intelligent Design Uncensored. Mais la déformation la plus simple, la plus chère implique d’étiquetter la conception intelligente comme un appel à l’ignorance. En réalité, l’argument de la conception intelligente repose sur l’expérience uniforme des gens de systèmes conçus et sur notre connaissance de la structure de cause à effet de l’Univers. Il est, en d’autres termes, un argument riche en preuves.

L’accusation d’appel à l’ignorance est juste une autre diversion, une conçue pour empêcher les gens de remarquer ce qui devrait être évident: le narratif du grand progrès du scientisme est bidon. Il est présenté comme l’habit glorieux du scientisme, mais vraiment l’empereur est nu.

Que
faut-il retenir? Les partisans du scientisme veulent nous faire taire, mais allez-y et soyez le petit garçon dans le conte qui souligne l’évidence. Agir ainsi présente une occasion d’inviter à la fois la science et la culture plus large à revenir à une compréhension plus riche, et plus raisonnable, de la réalité – une prête et capable de voir avec le poète que “le monde est rempli de la grandeur de Dieu.”

Source : https://stream.org/origin-of-life-of-science-point-to-god/