Problème n° 3 pour l’évolution : les mutations aléatoires ne peuvent pas générer l’information génétique nécessaire à des structures irréductibles et complexes.

Par Casey Luskin

23 juillet 2020

Bienvenue dans le Top 10 des problèmes scientifiques liés à l’évolution biologique et chimique.

Note de l’éditeur : Il s’agit de la troisième partie d’une série de dix articles basés sur le chapitre de Casey Luskin, “Les dix principaux problèmes scientifiques liés à l’évolution biologique et chimique“, du livre More than Myth, édité par Paul Brown et Robert Stackpole (Chartwell Press, 2014.) Les autres chapitres individuels peuvent être consultés ici : Problème 1, Problème 2, Problème 3, Problème 4, Problème 5, Problème 6, Problème 7, Problème 8, Problème 9, Problème 10, Problème supplémentaire.

Selon les biologistes évolutionnistes, une fois que la vie a débuté, l’évolution darwinienne a pris le relais et a finalement produit la grande diversité que nous observons aujourd’hui. Selon la vision conventionnelle, un processus de mutations aléatoires couplées à la sélection naturelle a construit la vaste complexité de la vie, en procédant par petites étapes mutationnelles incrémentales. Bien entendu, l’on pense que toutes les caractéristiques complexes de la vie sont codées dans l’ADN des organismes vivants. La construction de nouvelles caractéristiques nécessite donc de générer de nouvelles informations dans le code génétique de l’ADN. Les informations nécessaires peuvent-elles être générées de manière non dirigée et progressive comme le requiert la théorie de Darwin ?

Presque tout le monde s’accorde à dire que l’évolution darwinienne a tendance à bien fonctionner lorsque chaque petit pas sur un chemin évolutif confère un certain avantage en termes de survie. Michael Behe, critique de Darwin, note que “si une seule mutation est nécessaire pour conférer une certaine faculté, alors l’évolution darwinienne n’a guère de problème à la trouver24.” Cependant, lorsque plusieurs mutations doivent être présentes simultanément pour obtenir un avantage fonctionnel, l’évolution darwinienne se bloque. Comme l’explique Behe, “si plus d’une [mutation] est nécessaire, la probabilité d’obtenir toutes les bonnes augmente de façon exponentielle25.”

Behe, professeur de biochimie à l’université de Lehigh, a inventé le terme de “complexité irréductible” pour décrire des systèmes qui nécessitent la présence de nombreux éléments – et donc de nombreuses mutations – en même temps avant qu’ils ne puissent conférer un quelconque avantage favorisant la survie à l’organisme. Selon Behe, de tels systèmes ne peuvent pas évoluer de manière progressive comme l’exige l’évolution darwinienne. Par conséquent, il soutient que les mutations aléatoires et la sélection naturelle non guidée ne peuvent pas générer l’information génétique nécessaire pour produire des structures irréductiblement complexes. Trop de mutations simultanées seraient nécessaires, ce qui est très peu probable.

L’observation de ce problème n’est pas l’apanage des critiques de Darwin. Un article d’un éminent biologiste évolutionniste publié dans la prestigieuse revue Proceedings of the U.S. National Academy of Science reconnaît que “l’émergence simultanée de tous les éléments d’un système n’est pas plausible26.” De même, Jerry Coyne, biologiste évolutionniste de l’université de Chicago et ardent défenseur du darwinisme, admet que “la sélection naturelle ne peut pas créer des caractéristiques dans lesquelles les étapes intermédiaires ne confèrent pas un avantage net à l’organisme27.” Même Darwin avait intuitivement reconnu ce problème, quand il écrivait dans son ouvrage L’origine des espèces :

“S’il pouvait être démontré qu’il existe un organe complexe, qui n’a pas pu être formé par de nombreuses et légères modifications successives, ma théorie s’effondrerait complètement28.”

Les scientifiques évolutionnistes comme Darwin et Coyne prétendent ne connaître aucun cas du monde réel où la sélection darwinienne serait bloquée de cette manière. Mais ils seraient d’accord, au moins en principe, pour dire qu’il existe des limites théoriques à ce que l’évolution darwinienne peut accomplir : si une caractéristique ne peut pas être construite par “de nombreuses modifications légères et successives” et si “les étapes intermédiaires ne confèrent pas un bénéfice net à l’organisme”, alors l’évolution darwinienne “s’effondrera absolument”.

Les problèmes sont réels. La biologie moderne continue de découvrir de plus en plus d’exemples où la complexité biologique semble dépasser la capacité de génération d’informations de l’évolution darwinienne.

Machines moléculaires

Dans son livre La boîte noire de Darwin, Michael Behe parle des machines moléculaires qui nécessitent la présence de plusieurs constituants pour pouvoir fonctionner et conférer un quelconque avantage à l’organisme. L’exemple le plus célèbre de Behe est le flagelle bactérien – un moteur rotatif micromoléculaire, fonctionnant comme un moteur hors-bord sur les bactéries permettant de les propulser à travers un milieu liquide afin qu’elles puissent trouver de la nourriture. À cet égard, les flagelles ont une architecture de base très similaire à celle de certains moteurs fabriqués par l’homme, contenant de nombreuses pièces qui sont familières aux ingénieurs, notamment un rotor, un stator, un joint en U, une hélice, un frein et un embrayage. Comme l’écrit un biologiste moléculaire dans la revue Cell, “plus que d’autres moteurs, le flagelle ressemble à une machine conçue par un humain29.” Cependant, l’efficacité énergétique de ces machines surpasse tout ce qui est fabriqué par les humains : le même article a constaté que l’efficacité du flagelle bactérien “pouvait être de ~100 %30.”

Il existe différents types de flagelles, mais tous utilisent certains éléments de base. Comme le reconnaît un article de Nature Reviews Microbiology, “tous les flagelles (bactériens) partagent un ensemble de base invariable de protéines” puisque “trois dispositifs moléculaires modulaires sont au cœur du flagelle bactérien : le rotor-stator qui actionne la rotation des flagelles, l’appareil de chimiotaxie qui intervient dans les changements de direction du mouvement et le T3SS qui intervient dans l’exportation des composantes axiales du flagelle31.” Comme cela pourrait le suggérer, le flagelle est irréductiblement complexe. Des expériences génétiques de knockout* ont montré qu’il ne s’assemble ni ne fonctionne pas correctement si l’un de ses 35 gènes environ est manquant32. Dans ce jeu du tout ou rien, les mutations ne peuvent pas produire la complexité nécessaire pour donner lieu à un moteur rotatif flagellaire fonctionnel par étapes incrémentales successives, et les probabilités sont trop faibles pour que l’assemblage puisse s’effectuer en un grand bond unique. En effet, l’article de Nature Reviews Microbiology mentionné plus haut admettait que “la communauté des chercheurs qui travaillent sur les flagelles a à peine commencé à examiner comment ces systèmes ont évolué33.”

Pourtant, le flagelle n’est qu’un exemple parmi des milliers de machines moléculaires connues en biologie. Un projet de recherche particulier a rapporté la découverte de plus de 250 nouvelles machines moléculaires dans la seule levure34. L’ancien président de l’Académie nationale des sciences des États-Unis, Bruce Alberts, a écrit un article dans la revue Cell faisant l’éloge de la “rapidité”, de l'”élégance”, de la “sophistication” et de l'”activité hautement organisée” de ces “remarquables” et “merveilleuses” machines moléculaires. Il a expliqué comme suit ce qui a inspiré ces mots :

“Pourquoi appelons-nous les grands assemblages de protéines qui sous-tendent les fonctions cellulaires des machines à protéines ? Précisément parce que, comme les machines inventées par l’homme pour faire face efficacement au monde macroscopique, ces assemblages de protéines contiennent des parties mobiles hautement coordonnées35.”

Les biochimistes comme Behe et d’autres pensent qu’avec tous leurs constituants qui interagissent en coordination, beaucoup de ces machines n’auraient pas pu évoluer incrémentalement de manière darwinienne.

Mais ce ne sont pas seulement les machines à plusieurs constituants qui sont hors de portée de l’évolution darwinienne. Les éléments protéiques eux-mêmes qui construisent ces machines nécessiteraient également de multiples mutations simultanées pour pouvoir émerger.

La recherche défie le mécanisme darwinien.

En 2000 et 2004, le chercheur expert des protéines Douglas Axe a publié dans la revue Journal of Molecular Biology les résultats des recherches expérimentales sur les tests de sensibilité aux mutations qu’il avait effectués sur des enzymes dans des bactéries36. Les enzymes sont de longues chaînes d’acides aminés qui, pour fonctionner, se replient donnant lieu à une forme spécifique, stable et tridimensionnelle. Les expériences de sensibilité aux mutations consistent tout d’abord à faire muter des séquences d’acides aminés de ces protéines, puis à tester les protéines mutantes afin de déterminer si elles peuvent encore se replier en prenant une forme stable et fonctionner correctement. Les recherches d’Axe ont montré que les séquences d’acides aminés qui produisent des repliements protéiques stables et fonctionnels peuvent être aussi rares qu’à raison d’une séquence sur 1074, ce qui suggère que la grande majorité des séquences d’acides aminés ne produiront pas de protéines stables et ne pourraient donc pas fonctionner dans les organismes vivants.

En raison de cette extrême rareté des séquences de protéines fonctionnelles, il serait très difficile pour des mutations aléatoires de prendre une protéine caractérisé par un type de repliement donné, et de la faire évoluer vers un autre type, sans que la protéine passe par une étape non fonctionnelle. Plutôt que d’évoluer par “de nombreuses modifications légères et successives”, il faudrait que de nombreux changements se produisent simultanément pour “trouver” les rares et improbables séquences d’acides aminés qui donnent des protéines fonctionnelles. Pour mettre la question en perspective, les résultats d’Axe suggèrent que les chances que des processus darwiniens aveugles et non guidés produisent un repliement protéique fonctionnel sont inférieures aux chances qu’une personne ferme les yeux, tire une flèche dans la galaxie de la Voie lactée, et touche un atome présélectionné 37.

Les protéines interagissent généralement avec d’autres molécules qui leur correspondent comme un gant sur une main, mais ces interactions, pour qu’elles puissent se produire, nécessitent souvent que de multiples acides aminés soient “parfaitement les bons”. En 2004, Behe, avec le physicien David Snoke de l’université de Pittsburgh, a simulé l’évolution darwinienne de ces interactions protéine-protéine. Les calculs de Behe et Snoke ont montré que pour les organismes multicellulaires, l’évolution d’une simple interaction protéine-protéine qui nécessite deux mutations ou plus pour fonctionner nécessiterait probablement plus d’organismes et de générations que ce qui existerait sur toute l’histoire de la Terre. Ils ont conclu que “le mécanisme de réplication des gènes et de mutations ponctuelles seul serait inefficace… parce que peu d’espèces multicellulaires atteignent les tailles de population requises38.”

Quatre ans plus tard, lors d’une tentative de réfutation des arguments de Behe, les biologistes de l’université Cornell Rick Durrett et Deena Schmidt ont fini par confirmer à contrecœur qu’il avait fondamentalement raison. Après avoir calculé la probabilité que deux mutations simultanées surviennent via l’évolution darwinienne dans une population humaine, ils ont découvert qu’un tel événement “prendrait plus de 100 millions d’années”. Étant donné que les humains se sont séparés de leur ancêtre commun supposé avec les chimpanzés il y a seulement 6 millions d’années, ils ont concédé que de tels événements mutationnels sont “très peu susceptibles de se produire sur une échelle de temps raisonnable39.”

Un défenseur du darwinisme pourrait maintenant répondre que ces calculs ne mesurent la puissance du mécanisme darwinien que dans les organismes multicellulaires où il est moins efficace parce que ces organismes plus complexes ont des populations en nombre réduit et des temps de génération plus longs que les organismes procaryotes unicellulaires comme les bactéries. L’évolution darwinienne, note Darwin, pourrait avoir une meilleure chance lorsqu’elle opère dans des organismes comme les bactéries, qui se reproduisent plus rapidement et ont des populations beaucoup plus importantes. Les scientifiques sceptiques à l’égard de l’évolution darwinienne sont conscients de cette objection et ont découvert que même au sein d’organismes à évolution plus rapide comme les bactéries, l’évolution darwinienne se heurte à d’importantes limitations.

En 2010, Douglas Axe a publié des preuves indiquant qu’en dépit de taux de mutation élevés et d’hypothèses généreuses favorisant un processus darwinien, des adaptations moléculaires nécessitant plus de six mutations à partir desquelles un quelconque avantage serait conféré seraient extrêmement peu susceptibles de se produire au cours de l’histoire terrestre.

L’année suivante, Axe a publié les résultats d’un travail de recherche mené avec la biologiste du développement Ann Gauger concernant des expériences de conversion d’une enzyme bactérienne en une autre enzyme étroitement liée – le type de conversion dont les évolutionnistes prétendent qu’elle peut se produire facilement. Dans ce cas-là, ils ont découvert que cette conversion nécessiterait un minimum de sept changements simultanés40, ce qui dépasse la limite des six mutations qu’Axe avait précédemment établie comme limite de ce que l’évolution darwinienne est susceptible d’accomplir dans les bactéries. Comme cette conversion est considérée comme relativement simple, elle suggère que des caractéristiques biologiques plus complexes nécessiteraient plus de six mutations simultanées pour donner un nouvel avantage fonctionnel.

Dans d’autres expériences menées par Gauger et le biologiste Ralph Seelke de l’université du Wisconsin, Superior, leur équipe de recherche a rompu un gène de la bactérie E. coli nécessaire à la synthèse de l’acide aminé tryptophane. Lorsque le génome de la bactérie a été rompu en un seul endroit, des mutations aléatoires ont été capables de “fixer” le gène. Mais même lorsque seulement deux mutations étaient nécessaires pour restaurer la fonction, l’évolution darwinienne semblait s’enliser, incapable de retrouver sa pleine fonctionnalité41.

Ce genre de résultats suggèrent invariablement que les informations nécessaires au fonctionnement des protéines et des enzymes sont trop importantes pour pouvoir être générées par des processus darwiniens sur n’importe quelle échelle de temps évolutive raisonnable.

Les sceptiques de Darwin abondent.

Les docteurs Axe, Gauger et Seelke ne sont pas les seuls scientifiques à avoir observé la rareté des séquences d’acides aminés qui produisent des protéines fonctionnelles. Un important manuel de biologie de niveau universitaire affirme que “même un léger changement dans la structure primaire peut affecter la conformation d’une protéine et sa capacité de fonctionner42.” De même, le biologiste évolutionniste David S. Goodsell écrit :

“Seule une petite fraction des combinaisons possibles d’acides aminés se replieront spontanément sous la forme d’une structure stable. Si vous fabriquez une protéine avec une séquence aléatoire d’acides aminés, il y a de fortes chances qu’elle ne forme qu’un enchevêtrement visqueux lorsqu’elle est placée dans l’eau43.”

Goodsell poursuit en affirmant que “les cellules ont perfectionné les séquences d’acides aminés tout au long des nombreuses années de sélection évolutive.” Mais si les séquences de protéines fonctionnelles sont rares, il est probable que la sélection naturelle soit incapable de faire passer des protéines d’une séquence génétique fonctionnelle à une autre sans se retrouver coincée dans une étape intermédiaire mal adaptée ou non bénéfique.

La regrettée biologiste Lynn Margulis, membre respectée de l’Académie nationale des sciences des États-Unis jusqu’à sa mort en 2011, a déclaré un jour que “les nouvelles mutations ne créent pas de nouvelles espèces ; elles créent une descendance qui est altérée44.” Elle a expliqué cela plus en détail dans un entretien donné en 2011 :

“Les [n]éo-darwinistes disent que de nouvelles espèces apparaissent lorsque des mutations se produisent et modifient un organisme. L’on m’a enseigné à maintes reprises que l’accumulation de mutations aléatoires conduisait à des changements évolutifs – conduisait à de nouvelles espèces. Je l’ai cru jusqu’à ce que je cherchâsse des preuves45.”

De même, l’ancien président de l’Académie des sciences française, Pierre-Paul Grassé, soutenait que “les mutations ont une ‘capacité constructive’ très limitée” parce que “quel que soit leur nombre, les mutations ne produisent aucune espèce d’évolution46.”

Beaucoup d’autres scientifiques sont de cet avis. Plus de 800 scientifiques titulaires d’un doctorat ont signé une déclaration dans laquelle ils affirment être “sceptiques quant à la capacité de la mutation aléatoire et de la sélection naturelle de rendre compte de la complexité de la vie47.” En effet, deux biologistes ont écrit dans Annual Review of Genomics and Human Genetics :

“Cela reste un mystère le fait de savoir comment le processus non dirigé des mutations combinées à la sélection naturelle a abouti à la création de milliers de nouvelles protéines aux fonctions extraordinairement diverses et bien optimisées. Ce problème est particulièrement aigu pour les systèmes moléculaires étroitement intégrés qui sont composés d’un grand nombre de constituants en interaction48…”

Cela serait peut-être moins mystérieux si les conceptions théoriques pouvaient être étendues au-delà des mécanismes évolutifs non guidés tels les mutations aléatoires et la sélection naturelle pour expliquer l’origine des caractéristiques biologiques complexes.

Source : https://www.discovery.org/a/24041/#problem3

Références :

24 Voir Michael Behe, “Is There an ‘Edge’ to Evolution ?” sur http://www.faithandevolution.org/debates/is-there-an-edge-to-evolution.php

25 Ibid.

26 Michael Lynch, “Evolutionary layering and the limits to cellular perfection”, Proceedings of the U.S. National Academy of Sciences, www.pnas.org/cgi/doi/10.1073/pnas.1216130109 (2012.)

27 Jerry Coyne, “The Great Mutator (Review of The Edge of Evolution, by Michael J. Behe)”, The New Republic, pp. 38-44, 39 (18 juin 2007.)

28 Charles Darwin, Origin of Species (1859), chapitre 6, disponible sur https://www.gutenberg.org/files/1228/1228-h/1228-h.htm#link2H_4_0008.

29 David J. DeRosier, “The turn of the screw : The bacterial flagellar motor”, Cell, 93 : 17-20 (1998).

30 Ibid.

31 Mark Pallen et Nicholas Matzke, “From The Origin of Species to the Origin of Bacterial Flagella”, Nature Reviews Microbiology, 4:788 (2006.)

32 Ces expériences ont été réalisées sur des flagelles d’E. coli et de S. typhimurium. Voir la transcription du témoignage de Scott Minnich, pp. 103-112, Kitzmiller et al. v. Dover Area School Board, No. 4:04-CV-2688 (M.D. Pa., 3 nov. 2005.) D’autres études expérimentales ont identifié plus de 30 protéines nécessaires à la formation de flagelles. Voir le Tableau 1 dans Robert M. Macnab, “Flagella,” dans Escheria Coli and Salmonella Typhimurium: Cellular and Molecular Biology, Vol 1, pp. 73-74, Frederick C. Neidhart, John L. Ingraham, K. Brooks Low, Boris Magasanik, Moselio Schaechter et H. Edwin Umbarger, éditeurs (Washington D.C. : American Society for Microbiology, 1987.)

33 Mark Pallen et Nicholas Matzke, “From The Origin of Species to the Origin of Bacterial Flagella”, Nature Reviews Microbiology, 4:788 (2006.)

34 Voir “The Closest Look Ever at the Cell’s Machines”, ScienceDaily.com (24 janvier 2006), sur http://www.sciencedaily.com/releases/2006/01/060123121832.htm.

35 Bruce Alberts, “The Cell as a Collection of Protein Machines: Preparing the Next Generation of Molecular Biologists”, Cell, 92:291 (6 février 1998.)

36 Douglas A. Axe, “Estimating the Prevalence of Protein Sequences Adopting Functional Enzyme Folds”, Journal of Molecular Biology, 341 : 1295-1315 (2004) ; Douglas A. Axe, “Extreme Functional Sensitivity to Conservative Amino Acid Changes on Enzyme Exteriors”, Journal of Molecular Biology, 301 : 585-595 (2000.)

37 Voir Stephen C. Meyer, Signature in the Cell: DNA and the Evidence for Intelligent Design, p. 211 (Harper One, 2009.)

38 Michael Behe et David Snoke, “Simulating Evolution by Gene Duplication of Protein Features That Require Multiple Amino Acid Residues”, Protein Science, 13 : 2651-2664 (2004.)

39 Rick Durrett et Deena Schmidt, “Waiting for Two Mutations: Waiting for Two Mutations: With Applications to Regulatory Sequence Evolution and the Limits of Darwinian Evolution”, Genetics, 180:1501-1509 (2008). Pour une discussion plus détaillée de cet argument, voir Ann Gauger, Douglas Axe, Casey Luskin, Science and Human Origins (Discovery Institute Press, 2012.)

40 Ann Gauger et Douglas Axe, “The Evolutionary Accessibility of New Enzyme Functions: A Case Study from the Biotin Pathway”, BIO-Complexity, 2011 (1) : 1-17.

41 Ann Gauger, Stephanie Ebnet, Pamela F. Fahey et Ralph Seelke, “Reductive Evolution Can Prevent Populations from Taking Simple Adaptive Paths to High Fitness”, BIO-Complexity, 2010 (2) : 1-9.

42 Neil A. Campbell et Jane B. Reece, Biology, p. 84 (7e éd., 2005.)

43 David S. Goodsell, The Machinery of Life, p. 17, 19 (2e éd., Springer, 2009.)

44 Lynn Margulis, citée dans Darry Madden, UMass Scientist to Lead Debate on Evolutionary Theory, Brattleboro (Vt.) Reformer (3 février 2006.)

45 Lynn Margulis, cité dans “Lynn Margulis: Q + A”, Discover Magazine, p. 68 (avril 2011.)

46 Pierre-Paul Grassé, Évolution des organismes vivants: Evidence for a New Theory of Transformation (Academic Press : New York NY, 1977.)

47 Voir “A Scientific Dissent from Darwinism” sur http://www.dissentfromdarwin.org/.

48 Joseph W. Thornton et Rob DeSalle, “Gene Family Evolution and Homology: Genomics Meets Phylogenetics”, Annual Review of Genomics and Human Genetics, 1:41-73 (2000.)

L’article original en anglais a été publié sur Evolution News à l’adresse https://www.discovery.org/a/24041/#fn142 le 20 février 2015 et a été traduit en français et republié sur Bible & Science Diffusion avec autorisation.


A propos de Casey Luskin

 Casey Luskin

Casey Luskin est scientifique et avocat, et titulaire de diplômes d’études supérieures en sciences et en droit. Il a obtenu une licence et une maîtrise en sciences de la terre à l’université de Californie à San Diego, où il a beaucoup étudié la géologie et l’évolution, tant au niveau du premier que du deuxième cycles. Sa thèse de maîtrise portait sur le paléomagnétisme de la plaine de la rivière Snake dans le Sud de l’Idaho.

Depuis 2005, il est avocat agréé en Californie, après avoir obtenu un diplôme de droit à la faculté de droit de l’université de San Diego, où ses études ont porté sur le droit du Premier amendement de la Constitution, le droit de l’éducation et le droit de l’environnement. Il a également mené des recherches géologiques à la Scripps Institution for Oceanography.

En 2001, il a cofondé le centre IDEA (Intelligent Design and Evolution Awareness), une organisation à but non lucratif qui aide les étudiants dans leurs recherches sur le dessein intelligent (ID) en créant des “clubs IDEA” sur les campus des universités et des lycées du monde entier.

De 2005 à 2015, il a travaillé pour le Centre pour la science et la culture du Discovery Institute, d’abord comme responsable de programme en politique publique et affaires juridiques (2005-2010), puis comme coordinateur de recherche (2011-2015.) Dans ces fonctions, il a aidé et défendu des scientifiques, des éducateurs et des étudiants qui cherchaient à étudier, effectuer des recherches et enseigner librement sur le débat scientifique concernant l’évolution et l’identité néodarwiniennes. Comme expliqué sur son site personnel, au 31 décembre 2015, il ne travaille plus comme membre du personnel du Discovery Institute car il a pour objectif de poursuivre ses études.

Certaines de ses publications sont parues dans des revues techniques de droit et de sciences et dans d’autres revues spécialisées, notamment le Journal of Church and State ; la Montana Law Review ; la Hamline Law Review ; la Liberty University Law Review ; la University of St. Thomas Journal of Law & Public Policy ; et Geochemistry, Geophysics, and Geosystems (G3.) Il a également coécrit ou contribué à de nombreux ouvrages.

Il s’intéresse tout particulièrement à la géologie, à l’enseignement des sciences, aux origines biologiques et à la protection de l’environnement.

Formation :

  • Doctorat en droit, Université de San Diego.
  • Maîtrise en sciences de la terre, Université de Californie, San Diego.
  • Licence en sciences de la terre, université de Californie, San Diego.

Affiliations professionnelles passées et/ou présentes :

  • Barreau de Californie.
  • Association américaine pour l’avancement de la science.
  • Association du barreau américain.
  • Union géophysique américaine.
  • Société scientifique chrétienne.
  • Société juridique chrétienne.
  • American Scientific Affiliation.