Suicide scientifique

Suicide scientifique

1 juin 2015 Non Par Bible & Science Diffusion


par Vernon R. Cupps, Ph.D. *


La couverture récente du numéro du 4 avril 2015 du magazine New Scientist indique « Croyances: elles dirigent tout ce que nous faisons. Mais nos croyances sont construites sur…rien »1 C’est une déclaration étonnante pour un magazine, prétendument consacré à la science, en ce qu’il présente à ses lecteurs une énigme philosophique. Comment des scientifiques, qui doivent dépendre d’une croyance stricte dans la logique et l’ordre – peuvent-ils faire une telle déclaration? Plus précisément, ceux qui ont construit un édifice mythologique entier sur l’hypothèse ténue de la macroévolution ne croient-ils vraiment à rien?
Pour mieux comprendre ceci nous devrions d’abord définir la « croyance ». Qu’est-ce exactement que la croyance pour qu’elle soit l’objet d’une telle dérision de la part d’un sous-ensemble d’hommes et de femmes? Merriam Webster définit la croyance comme:

    1. Un état ou habitude d’esprit dans lequel la foi ou la confiance est placée dans une personne ou une chose

    2. Quelque chose de cru;
en particulier: un principe ou un corps de principes auquel un groupe adhère
    3. Une conviction de la vérité de quelque déclaration ou la réalité d’un être ou d’un phénomène surtout quand elle est fondée sur l’examen des éléments de preuve 2

Selon ces définitions tous les êtres humains, y compris tous les scientifiques, pratiquent la croyance d’une façon ou d’une autre. Certains placent leur croyance dans un système philosophique, certains dans une personne, certains dans l’argent, certains dans les entreprises hédonistes, et certains dans la science; bien que cette croyance particulière doive bien être appelée par un autre nom – le
naturalisme.
Lorsque ces scientifiques conduisent leurs voitures d’un endroit à un autre, ils croient que les autres conducteurs vont rester sur leur côté de la route. Ils croient que les multivers peuvent exister, ils croient que notre univers est sorti de rien, et que la grande richesse de l’information nécessaire pour faire fonctionner et orchestrer la macroévolution est simplement arrivée.

Les gens ne peuvent tout simplement pas fonctionner sans une certaine forme de croyance profonde – une foi dans quelque chose en dehors d’eux. En effet, tout être humain dont les croyances sont vraiment construites sur rien serait en substance, à peine plus qu’une bête.3 L’idée que l’univers est sorti d’absolument rien est simplement une absurdité intellectuelle qui défie la logique et toutes les lois connues de la science.
« Nos croyances sont construites sur …rien. » Pourquoi l’idée qui est derrière cette déclaration est si mortelle pour la science en particulier? La science dans son essence est une méthodologie systématique pour étudier les phénomènes naturels. Cette définition suppose que les phénomènes naturels sont reproductibles, rationnels et ordonnés. Si l’on suppose que les phénomènes naturels sont tout ce qui existe, à savoir, que la science englobe toute la connaissance, alors science et vérité deviennent complètement interchangeables. Pour le laïc cela semble signifier qu’il rejette tout ce qui ne peut être vérifié par l’observation comme superstition ou mythe – mais ironiquement ceci est une présupposition fondée sur une hypothèse, ne reposant pas sur des preuves scientifiques.


Malheureusement, les scientifiques séculiers contredisent leurs propres hypothèses quand ils acceptent la théorie du Big Bang et la macro-évolution comme un fait sans preuve d’observation pour soutenir ces croyances. Ce point de vue, le
naturalisme, est le point de vue motivant l’énoncé de la thèse de l’article de couverture de New Science. Le naturalisme est un pilier fondamental pour toutes les variantes de la philosophie humaniste laïque telles que le socialisme, le communisme, le fascisme et le marxisme. Cependant, il y a un problème sous-jacent avec ce point de vue. Si le monde naturel est tout ce qui existe, d’où l’ordre, la logique, les mathématiques, la morale, l’éthique, la justice et l’amour viennent-ils? Comment savons-nous que l’extorqueur, l’escroc ou le meurtrier de masse est dans l’erreur quant à ses croyances? Comment savons-nous distinguer le vrai du faux? Si nous sommes le produit de processus aléatoires, comment pouvons-nous encore faire confiance à notre propre pensée?
Si nous amenons la philosophie du naturalisme à sa conclusion logique, elle conduit à l’anarchie et au nihilisme – concepts totalement étrangers à la science. Le naturalisme oublie les principes mêmes sur lesquels repose la vraie science.

Le naturalisme est fondé sur un petit sous-ensemble de vérité alors que le créationnisme est fondé sur la vérité absolue, bien que non exhaustive, du récit biblique. Après tout, l’homme était absent jusqu’au sixième jour de la création, mais Dieu était présent en tant que témoin oculaire au tout début. Tous les hommes croient quelque chose, la seule différence est où ou en qui ils placent cette foi.

Références

Don’t believe in belief. New Scientist. Posté le 1er avril, 2015, consulté le 10 avril, 2015.

Definition for belief. Merriam-Webster online. Posted on merriam-webster.com, consulté le 10 avril, 2015.

2 Peter 2:12.

Krauss, L. 2012. A Universe from Nothing. New York, N.Y.: Free Press.

* Le Dr Cupps est associé de recherche à l’Institute for Creation Research et a obtenu son Ph.D. en physique nucléaire à l’Indiana University-Bloomington.

Article posté le 4 mai, 2015.

 

Source : http://www.icr.org/article/8690