Le naturalisme évolutionniste: une idée ancienne
par Jerry Bergman La théorie de l’évolution biologique n’est pas une idée moderne comme on le croit souvent. L’évolution organique a été enseignée au moins dès le VIIème siècle avant J.-C. par les Grecs. Les philosophes grecs ont probablement emprunté leurs idées évolutionnistes aux hindous en les adaptant. Ces derniers croyaient que les âmes passaient d’un animal à un autre jusqu’à ce qu’elles atteignent un état de perfection appelé nirvana. Charles Darwin n’aurait apporté aucune contribution au développement de la théorie de l’évolution par la sélection naturelle, mais aurait simplement contribué à la populariser. Aujourd’hui, les évolutionnistes prétendent que l’évolution est une idée moderne (c’est-à-dire un produit de la recherche scientifique), en partie pour s’efforcer de donner de la crédibilité à leur vision du monde.
La théorie de l’évolution biologique n’est pas une idée moderne comme on le croit souvent. L’évolution organique a été enseignée au moins dès le VIIème siècle avant J.-C. par les Grecs. Les philosophes grecs ont probablement emprunté leurs idées évolutionnistes aux hindous en les adaptant. Ces derniers croyaient que les âmes passaient d’un animal à un autre jusqu’à ce qu’elles atteignent un état de perfection appelé nirvana. Charles Darwin n’aurait apporté aucune contribution au développement de la théorie de l’évolution par la sélection naturelle, mais aurait simplement contribué à la populariser. Aujourd’hui, les évolutionnistes prétendent que l’évolution est une idée moderne (c’est-à-dire un produit de la recherche scientifique), en partie pour s’efforcer de donner de la crédibilité à leur vision du monde.
La théorie de l’évolution biologique n’est pas une idée moderne comme on le croit souvent. L’évolution organique a été enseignée au moins dès le VIIème siècle avant J.-C. par les Grecs. Les philosophes grecs ont probablement emprunté leurs idées évolutionnistes aux hindous en les adaptant. Ces derniers croyaient que les âmes passaient d’un animal à un autre jusqu’à ce qu’elles atteignent un état de perfection appelé nirvana. Charles Darwin n’aurait apporté aucune contribution au développement de la théorie de l’évolution par la sélection naturelle, mais aurait simplement contribué à la populariser. Aujourd’hui, les évolutionnistes prétendent que l’évolution est une idée moderne (c’est-à-dire un produit de la recherche scientifique), en partie pour s’efforcer de donner de la crédibilité à leur vision du monde.
La théorie de l’évolution biologique n’est pas une idée moderne comme on le croit souvent. L’évolution organique a été enseignée au moins dès le VIIème siècle avant J.-C. par les Grecs. Les philosophes grecs ont probablement emprunté leurs idées évolutionnistes aux hindous en les adaptant. Ces derniers croyaient que les âmes passaient d’un animal à un autre jusqu’à ce qu’elles atteignent un état de perfection appelé nirvana. Charles Darwin n’aurait apporté aucune contribution au développement de la théorie de l’évolution par la sélection naturelle, mais aurait simplement contribué à la populariser. Aujourd’hui, les évolutionnistes prétendent que l’évolution est une idée moderne (c’est-à-dire un produit de la recherche scientifique), en partie pour s’efforcer de donner de la crédibilité à leur vision du monde.
La théorie de l’évolution biologique n’est pas une idée moderne comme on le croit souvent. L’évolution organique a été enseignée au moins dès le VIIème siècle avant J.-C. par les Grecs. Les philosophes grecs ont probablement emprunté leurs idées évolutionnistes aux hindous en les adaptant. Ces derniers croyaient que les âmes passaient d’un animal à un autre jusqu’à ce qu’elles atteignent un état de perfection appelé nirvana. Charles Darwin n’aurait apporté aucune contribution au développement de la théorie de l’évolution par la sélection naturelle, mais aurait simplement contribué à la populariser. Aujourd’hui, les évolutionnistes prétendent que l’évolution est une idée moderne (c’est-à-dire un produit de la recherche scientifique), en partie pour s’efforcer de donner une crédibilité à leur vision du monde.
Anciennes théories de l’évolution
Il est souvent suggéré que la théorie de l’évolution biologique est une idée moderne – un produit de notre époque scientifique avancée. Inversement, une vision du monde créationniste est souvent critiquée comme étant un produit de nos ancêtres moins informés, et il est affirmé que ce point de vue est maintenant une relique réfutée du passé.
La culture maya a commencé vers 600 avant J.-C., et sa religion incorporait une « évolution simplifiée » qui enseignait que le dieu de la pluie avait construit les humains à partir d’adjonctions et de modifications sur ses créations précédentes. Ce dieu de la pluie a d’abord créé les rivières, puis les poissons, les serpents et, finalement, les humains. Les membres d’un clan totémique croyaient
« qu’ils provenaient eux-mêmes d’un seul sang, descendants d’un ancêtre commun … Ainsi, le clan de la Tortue des Iroquois sont les descendants d’une tortue grasse qui, accablée par le poids de sa carapace lorsqu’elle se déplaçait …, s’est progressivement transformée en un homme. Le clan de l’écrevisse des Choctaws étaient à l’origine des écrevisses et vivaient sous terre, venant de temps en temps à la surface à travers la boue. Un jour, un groupe de Choctaws les enfuma, et les traita gentiment … leur apprit à marcher sur deux jambes, leur fit couper les ongles des orteils et arracher les poils de leurs corps, après quoi ils les adoptèrent dans la tribu. Mais le reste de leur famille, les écrevisses, vit encore sous terre. Les Osages sont les descendants d’un escargot mâle et d’une femelle castor » [1].
Le lien entre le totémisme et l’évolution est décrit plus en détail dans la citation suivante :
« La chance attribuée à la patte de lapin découle d’une conviction enracinée dans le totémisme ancien et précédant le darwinisme de milliers d’années, selon laquelle l’humanité prétendument descendrait d’animaux. A la différence du darwinisme, cependant, le totémisme estimait que chaque tribu avait évolué à partir d’une espèce distincte d’animaux. Une tribu adorait et s’abstenait de tuer son ancêtre animal et employait des parties de cet animal comme amulettes, appelées totems » [2].
L’une des premières théories évolutionnistes fut proposée par Thalès de Milet (640-546 avant J.-C.) de la province de l’Ionie située sur la côte proche de la Grèce. Il fut évidemment aussi la première personne à avancer l’idée que la vie était d’abord apparue dans l’eau [3]. Birdsell note que la conception de l’évolution biologique de Thalès « n’était pas trop éloignée de la vérité moderne ». Un des étudiants de Thalès, Anaximandre (611-547 avant J.-C.), développa davantage ces idées, concluant que les humains avaient évolué à partir de poissons ou de formes semblables à des poissons [4]. Ces hommes-poissons se débarrassèrent finalement de leur peau écailleuse et se déplacèrent sur la terre ferme où ils se trouvent toujours depuis.
Le philosophe grec Empédocle (493-435 avant J.-C.), souvent appelé le père du naturalisme évolutionniste, faisait valoir que le hasard seul « était responsable de l’ensemble du processus » de l’évolution qui fait passer de la simple matière à l’humanité moderne [5]. Empédocle conclut que la génération spontanée expliquait pleinement l’origine de la vie, et il enseignait également que tous les types d’organismes vivants avaient progressivement évolué par le processus de recombinaisons par essais et erreurs à partir de parties animales [6]. Il croyait aussi que la sélection naturelle était le principal mécanisme de l’évolution, les plus forts étant les plus susceptibles de survivre pour transmettre leurs traits à leur progéniture [7].
En bref, la théorie précédant Darwin de la « survie du plus apte » d’Empédocle enseignait que la vie avait évolué en éliminant les formes de vie les moins adaptées – c’est-à-dire en détruisant de façon impitoyable les animaux et plantes les plus faibles. Malheureusement, de nombreux manuscrits grecs anciens ont été perdus, mais les textes qui ont survécu fournissent suffisamment de détails pour déterminer avec une certaine précision ce que les anciens Grecs croyaient. Cette preuve a amené Osborn à conclure que « Darwin doit aux Grecs mêmes plus que ce nous ne l’avons jamais reconnu » [8].
Il existe des preuves de ce que les philosophes grecs ont glané leurs idées de l’évolution de la vie chez les hindous qui croyaient que les âmes se transformaient d’un animal en un autre jusqu’à ce qu’elles atteignent un niveau de perfection appelé nirvana. Les Grecs et les hindous pourraient aussi avoir emprunté leurs idées sur l’évolution de la vie à des peuples encore plus anciens. Aristote (384-322 avant J.-C.) affirmait que les humains sont le point le plus élevé d’une longue « ascension par modifications » qui opère comme un processus continu de la vie [7]. La recherche scientifique moderne, cependant, a constaté que la sélection naturelle n’élimine souvent pas les individus faibles au sein d’une espèce. Des preuves suggèrent désormais la conclusion selon laquelle presque toutes les extinctions sont le fruit du hasard ou d’une mauvaise gestion humaine [9]. La sélection naturelle ne peut pas créer, mais peut éliminer les organismes moins parfaits, servant principalement à ralentir le taux de dégénérescence biologique [10].
Le registre paléontologique n’est pas non plus, comme preuve putative de l’évolution, une conclusion récente. La première personne « connue à avoir explicitement reconnu les fossiles comme mémoriaux des changements géologiques et de la succession de la vie » fut évidemment Xénophane de Colophon [11]. Certains spéculent que Thalès et Anaximandre pourraient avoir également conclu que les preuves fossiles soutiendraient l’évolution biologique et géologique.
Les théories modernes de l’évolution : Darwin y a t-il contribué ?
Darwin ne fut même pas le premier biologiste moderne à développer l’idée de l’évolution organique. De Vries a noté que
« L’évolution, ce qui signifie l’origine de nouvelles espèces par la variation à partir d’espèces ancestrales, comme une explication de l’état du monde vivant, avait été proclamée avant Darwin par plusieurs biologistes – penseurs, dont le poète Johann Wolfgang Goethe en 1795. Jean-Baptiste de Lamarck en 1809, le grand-père de Darwin, le bouillant médecin-naturaliste-poète Erasmus Darwin, et à l’époque de Darwin anonymement par Robert Chambers en 1844″ [12].
Même ce qui est couramment présumé être la contribution majeure de Darwin à l’évolution, la sélection naturelle, a été développé plus tôt par d’autres, dont William Charles Wells en 1813, et plus tard Alfred Russell Wallace. Wallace envoya à Darwin une copie de son article décrivant sa théorie de l’évolution par sélection naturelle développée indépendamment en 1858 [13]. De Vries nota que certains critiques avaient conclu que Darwin n’avait en fait apporté aucunes nouvelles contributions majeures à cette théorie.
La théorie moderne de l’évolution biologique fut probablement d’abord développée par Charles de Secondat de Montesquieu (1689-1755), qui avait conclu qu' »au commencement, il y avait très peu [de types] d’espèces, et qu’elles se sont multipliées depuis » [14]. Un autre évolutionniste important fut Benoît de Maillet (1656-1738), dont le livre sur l’évolution a été publié en 1748. Dans son livre, de Maillet enseigna que les poissons étaient les ancêtres des oiseaux, des mammifères et des hommes [15]. Maupertuis écrivit en 1751 que de nouvelles espèces pourraient résulter de la recombinaison fortuite de différentes parties d’êtres vivants. À peu près au même moment, Diderot l’encyclopédiste enseignait que tous les animaux provenaient d’un animal primitif, et que ce prototype fut façonné par la nature en tous ces types d’animaux vivants de nos jours [16]. Georges-Louis de Buffon (1707-1788), a même proposé l’idée que « le singe et l’homme avaient un ancêtre commun ». Macrone note que, si Darwin a en effet donné a l’évolution une base scientifique plus solide,
« Il fut loin d’être le premier à la proposer. Un siècle avant Darwin, le naturaliste français Georges Buffon avait beaucoup écrit sur la ressemblance entre les différentes espèces d’oiseaux et de quadrupèdes. Notant ces similitudes et aussi la prévalence dans la nature des caractéristiques anatomiques apparemment inutiles (comme les orteils sur un porc), Buffon a exprimé des doutes sur le fait que chaque espèce ait été formée uniquement par Dieu le cinquième et le sixième jours de la création. Buffon suggéra, dans un langage prudent, au moins une sorte d’évolution limitée qui expliquerait les différences entre les espèces similaires et les anomalies naturelles » [17].
Un des plus importants prédarwinistes fut le grand-père de Charles Darwin, Erasmus Darwin (1731-1802). Il exposa ses idées en détail dans son livre Zoonomia, publié en 1794. Cet ouvrage n’était pas un obscur volume, mais se vendit bien et fut même traduit en allemand, français et italien. Darlington fit valoir qu’Erasmus Darwin « fut à l’origine de presque chaque idée importante qui est depuis apparue dans la théorie évolutionniste », y compris la sélection naturelle [18]. Darwin admit qu’il avait probablement tiré un grand nombre de parties importantes de sa théorie de l’évolution biologique de son grand-père.
Il est généralement affirmé que la conception d’Erasmus Darwin était moins bien développée que celle de Charles Darwin et était en fait erronée dans de nombreux domaines. Desmond King-Hele a brillamment défendu le point de vue selon lequel la théorie de Charles Darwin, même « dans sa forme mature dans les éditions ultérieures de l’Origine des espèces, est, à certains égards importants, moins correcte que celle d’Erasmus » [19]. Les deux auteurs ont souligné que l’évolution se produisait par l’accumulation de petits changements fortuits qui étaient ensuite triés par la sélection naturelle. Erasmus a écrit que
« dans le long intervalle de temps depuis que la terre a commencé à exister, peut-être des millions de siècles avant le début de l’histoire de l’humanité, serait-il trop audacieux d’imaginer que tous les animaux à sang chaud ont surgi d’un filament vivant, la GRANDE CAUSE PREMIÈRE douée d’animalité, avec le pouvoir d’acquérir de nouvelles parties, assistée de nouveaux penchants, dirigée par des irritations, des sensations, des volontés et des associations ; et possédant ainsi la faculté de continuer à s’améliorer par sa propre activité inhérente, et transmettant ces améliorations par la génération à sa postérité, un monde sans fin ! » [20].
Charles Darwin accepta même de façon évidente l’évolution au sens de Lamarck dans une plus grande mesure qu’Erasmus, une conclusion qui s’est révélée être pour lui une bévue majeure [21]. Par exemple, pour expliquer l’évolution du long cou de la girafe, Darwin a admis la validité de l’évolution par l’utilisation et l’abandon mais dans ce cas il a également utilisé la sélection naturelle comme la principale explication de l’évolution du cou de la girafe.22Un autre livre pré-darwinien important fut Vestiges of the Natural History of Creation de Robert Chambers, qui fut publié en 1844. Sans ce livre, Darwin dit qu’il aurait pu ne jamais écrire L’Origine des espèces.23 Dans un résumé de cet ouvrage, Crookshank a conclu que Chambers (1802-1871) croyait que les variétés existantes d’humains ont entraîné des progrès et des régressions évolutionnaires. Pourtant, une autre personne qui est parvenue aux principales conclusions de Darwin fut Patrick Matthew. Matthew,
« dont la priorité fut reconnue plus tard à la fois par Charles Darwin et par Edward Blyth, anticipa toutes les principales conclusions de Darwin 28 ans à l’avance, mais il les croyait si peu importantes qu’il les a publiées en annexe de son livre sur le bois naval et ne ressentit pas la nécessité de leur donner de la substance par un travail continu. L’application incessante de Darwin, d’autre part, fait penser qu’il avait trouvé dans l’évolution et ses concepts connexes pas simplement une théorie scientifique sur le monde, mais une vocation: il avait découvert la théorie et la pratique de lui-même. »24
Non seulement le naturalisme évolutionniste est une vieille idée, mais le conflit création-évolution est également ancien:
« Durant « l’âge de raison » européen du XVIIIe siècle, une tentative de séparation complète de la foi et de la raison, couplée avec une croyance en l’autonomie de la raison pour expliquer toute causalité, a précipité ce qu’Andrew White a appelé plus tard la « guerre de la science avec la théologie ». Pourtant, même à l’époque d’Aristote les idées de Démocrite et des atomistes et les réflexions d’Empédocle sur l’adaptation progressive et le changement dans les organismes doivent avoir stimulé le conflit entre la religion et la science naturelle. »25
Les travaux de Darwin ne furent que la « révolution de palais » parmi l’élite, l’acte final dans un long drame, le véritable combat pour établir une vision évolutionniste légitime, parmi le « peuple » se produisant une génération plus tard.26
Résumé
Bien que Charles Darwin ait très bien réussi à populariser l’idée de l’évolution organique par la sélection naturelle, il était loin d’être à l’origine de la théorie comme on le croit communément. Darwin n’était même pas non plus à l’origine de ces aspects de la théorie de l’évolution pour lesquels il est le plus souvent crédité aujourd’hui – la sélection naturelle et la sélection sexuelle. L’évolution organique fait partie de la culture passée et présente de nombreuses nations, et ne constitue pas une idée moderne (ou même exclusivement scientifique) comme il est souvent prétendu. Cette affirmation est souvent une tentative de donner de la crédibilité à la théorie. Ce fait a été bien exprimé par un évolutionniste quand il a écrit que « l’idée de changement miraculeux, qui est censée être une prérogative exclusive des contes de fées, est un phénomène courant de l’évolution … ».27
La popularité de la vision du monde évolutionniste moderne n’est pas, comme beaucoup le supposent, due au fait que la science moderne a remplacé les vieilles superstitions sur les origines. L’acceptation de l’évolution a beaucoup plus à voir avec l’utilisation des outils de la science par des multi-milliers de chercheurs dévoués, en utilisant les milliards de dollars fournis par les gouvernements afin de constituer un dossier pour supporter une ancienne théorie destinée à soutenir l’athéisme qui domine maintenant à la fois la science et notre société de plus en plus séculière. Ce fait est important parce que la prétention que le darwinisme est une idée scientifique moderne est utilisée comme un argument majeur de sa validité.
Références et notes
Un autre livre pré-darwinien important fut Vestiges of the Natural History of Creation de Robert Chambers, qui fut publié en 1844. Sans ce livre, Darwin dit qu’il aurait pu ne jamais écrire L’Origine des espèces.23 Dans un résumé de cet ouvrage, Crookshank a conclu que Chambers (1802-1871) croyait que les variétés existantes d’humains ont entraîné des progrès et des régressions évolutionnaires. Pourtant, une autre personne qui est parvenue aux principales conclusions de Darwin fut Patrick Matthew. Matthew,
« dont la priorité fut reconnue plus tard à la fois par Charles Darwin et par Edward Blyth, anticipa toutes les principales conclusions de Darwin 28 ans à l’avance, mais il les croyait si peu importantes qu’il les a publiées en annexe de son livre sur le bois naval et ne ressentit pas la nécessité de leur donner de la substance par un travail continu. L’application incessante de Darwin, d’autre part, fait penser qu’il avait trouvé dans l’évolution et ses concepts connexes pas simplement une théorie scientifique sur le monde, mais une vocation: il avait découvert la théorie et la pratique de lui-même. »24
Non seulement le naturalisme évolutionniste est une vieille idée, mais le conflit création-évolution est également ancien:
« Durant « l’âge de raison » européen du XVIIIe siècle, une tentative de séparation complète de la foi et de la raison, couplée avec une croyance en l’autonomie de la raison pour expliquer toute causalité, a précipité ce qu’Andrew White a appelé plus tard la « guerre de la science avec la théologie ». Pourtant, même à l’époque d’Aristote les idées de Démocrite et des atomistes et les réflexions d’Empédocle sur l’adaptation progressive et le changement dans les organismes doivent avoir stimulé le conflit entre la religion et la science naturelle. »25
Les travaux de Darwin ne furent que la « révolution de palais » parmi l’élite, l’acte final dans un long drame, le véritable combat pour établir une vision évolutionniste légitime, parmi le « peuple » se produisant une génération plus tard.26
Résumé
Bien que Charles Darwin ait très bien réussi à populariser l’idée de l’évolution organique par la sélection naturelle, il était loin d’être à l’origine de la théorie comme on le croit communément. Darwin n’était même pas non plus à l’origine de ces aspects de la théorie de l’évolution pour lesquels il est le plus souvent crédité aujourd’hui – la sélection naturelle et la sélection sexuelle. L’évolution organique fait partie de la culture passée et présente de nombreuses nations, et ne constitue pas une idée moderne (ou même exclusivement scientifique) comme il est souvent prétendu. Cette affirmation est souvent une tentative de donner de la crédibilité à la théorie. Ce fait a été bien exprimé par un évolutionniste quand il a écrit que « l’idée de changement miraculeux, qui est censée être une prérogative exclusive des contes de fées, est un phénomène courant de l’évolution … ».27
La popularité de la vision du monde évolutionniste moderne n’est pas, comme beaucoup le supposent, due au fait que la science moderne a remplacé les vieilles superstitions sur les origines. L’acceptation de l’évolution a beaucoup plus à voir avec l’utilisation des outils de la science par des multi-milliers de chercheurs dévoués, en utilisant les milliards de dollars fournis par les gouvernements afin de constituer un dossier pour supporter une ancienne théorie destinée à soutenir l’athéisme qui domine maintenant à la fois la science et notre société de plus en plus séculière. Ce fait est important parce que la prétention que le darwinisme est une idée scientifique moderne est utilisée comme un argument majeur de sa validité.
Références et notes
- Encyclopaedia Britannica, The Werner Co., New York, Vol. 23, p. 467, 1898.
- Panati, C., Extraordinary Origins of Everyday Things, Harper and Row, New York, p. 3, 1987.
- Birdsell, J.B., Human Evolution, Rand McNally, Chicago, p. 22, 1972.
- Thompson, B., The History of Evolutionary Thought, Star Bible & Tract Corp., Fort Worth, p. 29, 1981.
- Thompson, Ref. 4, p. 31.
- Osborn, H.F., From the Greeks to Darwin, Charles Scribner’s Sons, New York, p. 52, 1929.
- Osborn, Ref. 6, p. 54.
- Osborn, Ref. 6, p. 4.
- Raup, D., Bad Genes or Bad Luck?, W.W. Norton, New York, 1991.
- Bergman, J., The problem of extinction and natural selection, CRSQ 30(2):93–106, 1993.
- Glass, B., Owsel, T. and Straus, W., Forerunners of Darwin: 1745–1895, The Johns Hopkins Press, Baltimore, p. 6, 1959.
- De Vries, A., The Enigma of Darwin, Clio Medica 19(1–2):136–155, 1984; p. 145.
- Kenyan, A.K., Darwin’s ‘joint paper’, J. Creation (TJ) 14(3):72–73, 2000.
- Quoted in, De Beer, G., Introduction in the 1969 reprint of: Chambers, R., Vestiges of the Natural History of Creation, p. 11, 1969.
- De Beer, Ref. 14, p. 12.
- De Beer, Ref. 14, p. 14.
- Macrone, M., Eureka!, Barnes & Noble, New York, p. 150, 1994.
- Darlington, C.D., The Origin of Darwinism, Scientific American 200(5):62, 1959.
- King-Hele, D., Erasmus Darwin, Charles Scribner’s Sons, New York, p. 81, 1963.
- Darwin, E., Zoonomia; Or the Laws of Organic Life, J. Johnson, London, 1794. Reprint by AMS Press, New York, p. 505, 1974. Spelling and punctuation modernized by author, emphasis in original.
- King-Hele, Ref. 19, p. 82.
- Gould, S.J., Leonardo’s Mountain of Clams and the Diet of Worms, Harmony Books, p. 312, 1989.
- Crookshank, F.G., The Mongol in Our Midst, E.P. Dutton & Company, New York, p. 4, 1931.
- Huxley, A., A reappraisal of Charles Darwin, The American Scholar, footnote, p. 489, Autumn 1959.
- Macior, L., Introduction; in: Dodson, E.O. and Howe, G.F., Creation or Evolution, University of Ottawa Press, Ottawa, p. viii, 1990.
- Desmond, A., The Politics of Evolution, University of Chicago Press, Chicago, p. 1, 1992.
- Beebe, W., The Bird: Its Form and Function, Dover Publications, New York, p. 97, 1965.
Source : http://creation.com/evolutionary-naturalism-an-ancient-idea