Une preuve de l'éternité dans nos cœurs?
par Brian Thomas, M. S. *
Nous avons tendance à penser qu’un certain noyau en chaque personne continuera à vivre en quelque sorte, quelque part pour toujours. Les sociologues ont tenté de traquer la source de cette croyance, mais n’ont jusqu’à présent pas été en mesure de la séparer de l’exposition à un enseignement religieux. Maintenant, une nouvelle tactique de recherche révèle que la croyance en une vie éternelle hors de notre corps est programmée en chacun de nous, confirmant, par inadvertance, le message de la Bible.
La plupart des études portant sur ce sujet, interrogent les participants adultes sur l’au-delà, mais cette nouvelle recherche a interrogé les enfants sur les âmes pré-vie – pas-encore-nées.
Natalie Emmons et Deborah Kelemen de l’Université de Boston ont mené deux études sur 283 enfants de l’Équateur.1 Ils ont raisonné que des participants à une enquête venant de la jungle vivaient plus près événements en rapport avec la vie et la mort et qu’ils auraient des idées biologiquement fondées sur l’existence pré-conception, tandis que les participants qui étaient des étudiants catholiques de la ville ont été plus exposés à l’enseignement religieux que la vie commence à la conception et rejetterait donc « l’idée d’une vie avant la naissance. »2 Étonnamment, les deux groupes d’étudiants ont soutenu qu’un aspect fondamental de chaque personne continue à vivre même sans le corps.
Les enfants issus de différents milieux croient que tout le monde a des émotions et désirs pré-nataux. Essentiellement, donc, notre tendance à croire en une âme immortelle ne vient pas explicitement de la religion – c’est juste une partie de nous-même. Mais qu’est-ce que la « religion » signifie pour des chercheurs qui seraient eux-mêmes susceptibles d’adhérer à une forme de sécularisme religieux?
Le bouddhisme et l’hindouisme n’enseignent pas qu’une personne existe après la mort, mais à la place considèrent que l’âme perd son identité personnelle quand elle se fond finalement dans le « tout » universel, que certains appellent dieu. Bien que la laïcité soit une religion populaire parmi les scientifiques, elle est matérialiste, en conséquence ses adeptes croient que quand le corps matériel cesse d’exister, il en va de même pour tous ses aspects immatériels comme la volonté, l’intelligence, les émotions et les désirs.
L’auteur principal, Natalie Emmons a déclaré dans un communiqué de presse de l’Université de Boston, « J’étudie ces choses pour gagner ma vie, mais j’y adhère d’office moi-même. Je sais que mon esprit est un produit de mon cerveau, mais j’aime encore à me considérer comme quelque chose d’indépendant de mon corps. »2 Elle ressent clairement ce conflit: Ses doctrines laïques affirment que ses aspects immatériels ne sont qu’un produit de la chimie du cerveau et ne pourraient donc pas survivre à la mort corporelle, mais il semble que sa conscience innée de son âme éternelle continue à se manifester.
Puisque les hindous, les bouddhistes, et les laïques n’enseignent pas cela, quelles sont les grandes religions restantes qui adhèrent à une croyance en une âme ou un esprit éternel? De toute évidence, l’option qui reste c’est le théisme, y compris le christianisme. Et selon l’ancien livre de Salomon l’Ecclésiaste, quand Dieu créa les humains, « Il a mis l’éternité dans leur cœur. »3 La traduction de la Complete Jewish Bible rend ce passage, « En outre, il a donné aux êtres humains une conscience de l’éternité. »4
Si Dieu dit clairement qu’Il a mis l’éternité dans nos cœurs, il n’est pas étonnant que les sociologues l’y trouvent.
A proximité de ce même passage, Salomon demande, « Qui sait si l’esprit des hommes monte en haut, et si l’esprit de la bête descend en bas dans la terre? », indiquant que, contrairement aux animaux, nos âmes humaines continuent d’exister après la décomposition corporelle et partent à la rencontre de notre Créateur.5 Il semble que les scientifiques sont maintenant juste en train de confirmer ce que l’Écriture a toujours dit à propos de notre connaissance de l’éternité.
Références
1. Emmons, N. A. and D. Kelemen. The Development of Children’s Prelife Reasoning: Evidence From Two Cultures. Child Development. Publié en ligne avant impression le 16 janvier, 2014.
2. Moran, B. Boston University Study Examines the Development of Children’s Prelife Reasoning. Boston University news release. Posté sur bu.edu le 27 janvier, 2014, consulté le 28 janvier, 2014.
3. Ecclésiaste 3:11
4. Stern, D. H., trans. 1998. Ecclésiaste 3:11. In The Complete Jewish Bible. Clarksville, MD: Jewish New Testament Publications, 1077.
5. Ecclésiaste 3:21
* Mr Thomas est rédacteur scientifique à l’Institute for Creation Research.
http://www.icr.org/article/