Les conséquences de l’avortement – par Angelika de Poncharra
Par Angelika de Poncharra
Résumé : L’avortement est à l’évidence le crime majeur de ce siècle, le point crucial où se divisent ceux qui respectent la loi divine (et naturelle) : «Tu ne tueras pas !» , et ceux qui veulent mettre la volonté humaine (et satanique) au-dessus du Décalogue. Il en résulte, bien sûr, les 2 milliards de victimes officiellement recensées depuis 1967. Mais, pour ceux et celles qui s’y résolvent, l’avortement a aussi des conséquences de tous ordres. Séquelles psychologiques chez 91 % des mères, destruction de l’estime de soi chez les pères (auxquels la loi ne reconnaît aucun droit), séparation pour 70 % des couples, dégradation de la mission du corps médical. Surtout, rarement évoqué, Dieu se trouve ainsi privé d’une vie pour laquelle une mission avait été préparée ; Il est blessé dans sa paternité. Heureusement, les conversions de médecins avorteurs et le pardon sacramental font que la grâce ne cesse point d’agir, y compris lors d’une pareille tempête morale.
Introduction
Nous voudrions évoquer la beauté de la vie à ses débuts, puis plus longuement la contraception et l’avortement qui s’y opposent. Notre but n’est ni de blesser ni d’accuser, encore moins de condamner qui que ce soit, mais de réveiller et d’éclairer les consciences sur la réalité violente de la culture de mort. Ce ne sont pas nos propos qui sont durs, c’est toute attaque à la vie qui est cruelle, et seule la vérité libère. En montrant la gravité de l’avortement et de ses conséquences, nous voulons éviter que toujours plus de femmes ne tombent dans ce gouffre.
Préambule : les merveilles du début de la vie
Toutes les études scientifiques honnêtes du monde entier s’accordent sur le développement merveilleux du bébé dès la conception :
- dès la fécondation, un nouvel être humain existe avec tout son patrimoine génétique unique ;
- à 3 semaines, son cœur bat et son système nerveux est ébauché ;
- à 6 semaines, son système nerveux se met à fonctionner ;
- à 7 semaines, le petit être a l’apparence d’un bébé et possède ses propres empreintes digitales, uniques au monde comme lui ;
- à 8 semaines, la formation de tous ses organes est achevée, le bébé n’a plus qu’à grandir. Il peut sentir la douleur.
Le Planning familial ne mentionne même pas l’existence d’un bébé. Contrairement aux mensonges martelés par le Planning : « Mon corps, mon choix, mon droit ! », tout enfant conçu est une personne humaine à part entière, logée provisoirement dans le corps de sa mère, dont il ne fait pas partie et qui est devenu le lieu le plus dangereux au monde pour les tout-petits.
Pour permettre tous les abus, l’ONU et nos livres scolaires ont décidé arbitrairement que la vie ne commencerait qu’à la nidation de l’embryon dans la paroi utérine, donc environ une semaine après la fécondation. Un médecin avorteur serbe, qui s’est converti depuis, dit qu’au cours de sa formation, on lui avait enseigné que l’enfant à naître était un sous-homme et que la vie ne commençait pas avant la naissance du bébé.
« Ils nous martelaient que la vie ne commençait qu’à partir du premier cri du bébé, que, jusqu’à ce moment, cet être humain n’était qu’un autre organe du corps de la mère, comme un appendice. L’ablation de l’appendice du corps de la mère n’est pas un meurtre.
Seul un enfant né, et qui avait crié, pouvait être tué. S’il n’avait pas crié, on ne pouvait pas parler de meurtre. C’est pourquoi, immédiatement après la naissance, on plongeait la tête de certains enfants dans un seau d’eau. L’enfant qui respirait de l’eau au lieu de l’air ne pleurerait jamais et, donc, cela n’était pas considéré comme un meurtre [1]. »
I. L’AVORTEMENT et LA CONTRACEPTION
1. Définition de l’avortement
AVORTEMENT = UN BÉBÉ ASSASSINÉ ET UNE FEMME DÉTRUITE
Contrairement à la mort naturelle in utero, non provoquée, d’un bébé, appelée alors « fausse couche », l’avortement est un processus volontaire pour mettre fin à la vie d’un bébé à naître dans l’utérus maternel.
Nous évitons le terme idéologique «Interruption Volontaire de Grossesse» , qui ignore le bébé, suggère qu’une grossesse «interrompue» provisoirement pourrait être reconduite et parle d’un acte «volontaire» , alors que la majorité des avortements se font sous pression psychologique. La peine de mort est appliquée, dans nos sociétés, non pas aux assassins et aux violeurs en série, mais à des enfants parfaitement innocents, à qui l’on reproche de commettre le «crime de devoir naître sans être désirés [2]» .
«Un embryon de six semaines jouit déjà d’une certaine sensibilité, qui ne fait évidemment que s’affiner avec la croissance. Cela a été démontré par le Dr Tomatis et le professeur Blechschmidt [3].»
Or les médecins savent depuis quelques années qu’un bébé de 20 semaines, par exemple, a une plus grande densité de récepteurs nerveux que l’adulte et souffre, par conséquent, physiquement beaucoup plus [4].
Et tout être humain, qui sort des mains de Dieu pour apporter l’amour et le faire grandir sur terre, souffre dès sa conception, dans son âme, d’un manque d’amour de ceux qui devraient l’aimer le plus. Aucun abattoir européen ne pourrait laisser souffrir des animaux comme les avortoirs font souffrir les bébés.
2. La contraception et l’avortement : les principales méthodes pour tuer un enfant avant qu’il naisse [5].
LA CONTRACEPTION EST TRÈS LARGEMENT UNE CONTRE-GESTATION.
En France, plus de 90 % des femmes de 15 à 45 ans utilisent une contraception, dont 40 % (environ 5 millions de femmes) la pilule.
Presque tous les moyens dits « contraceptifs » sont en réalité abortifs, car ils rendent l’utérus de la femme impropre à la vie : dans les cas où l’ovulation et la fécondation se produisent, les pilules dites « contraceptives » empêchent l’embryon conçu de s’implanter dans la paroi utérine et le condamnent à dépérir.
75 % des grossesses « non désirées » proviennent d’un « échec de la contraception » ; et 60 % d’entre elles conduisent à l’avortement. Ainsi, environ 17 000 adolescentes se font avorter chaque année en France. Il faut savoir aussi que tous les moyens contraceptifs peuvent provoquer des maladies graves.
Quant à la pilule abortive RU 486, devenue Mifégyne, elle bloque l’hormone de la grossesse et est utilisée seule pour les avortements jusqu’à 5 semaines de gestation, associée deux jours plus tard à des prostaglandines, qui provoquent de si fortes contractions utérines, en vue de « l’expulsion du contenu utérin » (d’après le Vidal, qui est le dictionnaire des médicaments français !), que la tête du bébé peut se détacher de son corps. Á 5 semaines, l’embryon mesure 1 cm et est donc bien visible. L’ancien PDG de RousselUclaf, Édouard Sakiz, concédait :
« La RU 486 n’est pas d’emploi facile. Une femme voulant mettre fin à sa grossesse par cette méthode doit ‘vivre’ avec son avortement pendant au moins une semaine. Il s’agit d’une véritable épreuve psychologique. »
Cette pilule abortive stoppe l’alimentation du fœtus, transforme le ventre maternel en chambre de torture et provoque la mort du bébé sans intervention chirurgicale.
La pilule abortive remplace donc les médecins, qui veulent de moins en moins tuer.
L’expulsion de l’enfant est souvent solitaire, douloureuse et hémorragique, et le procédé dangereux pour la santé de la mère. Dans 1 % des cas, la grossesse n’est pas stoppée et, dans 3 % des cas, l’avortement est incomplet et nécessite un curetage.
Aujourd’hui, en France, 54 % des avortements se font chimiquement. Après tous ces avortements camouflés des deux premiers mois du bébé, nous arrivons à la chirurgie.
L’avortement chirurgical dans les trois premiers mois de la vie se pratique d’abord par l’aspiration du contenu de l’utérus jusqu’à 7 semaines de grossesse. Mais après ce délai, la tête du bébé devient trop grosse et l’avortement se transforme en boucherie. Dans ces sacrifices humains, les médecins avorteurs versent beaucoup de sang, et les démons jubilent. De très nombreuses femmes avouent : « Le jour de mon avortement est le pire jour de ma vie ! »
Un avortement par aspiration directe est encore possible de 5 à 12 semaines de gestation : avec un très puissant aspirateur, le fragile corps du bébé vivant est séparé de ses bras et de ses jambes, puis aspiré. Mais entre 8 et 12 semaines de gestation, le médecin doit d’abord utiliser une curette pour démembrer et arracher avant de pouvoir aspirer le reste. Si la tête est trop volumineuse pour passer à travers la canule creuse de l’aspirateur, elle est écrasée avec un instrument. « Quand on sait que l’aspiration ou le curetage arrachent les membres, découpent l’enfant morceau par morceau et que cette opération dure en tout cas plus d’une minute, on réalise que le terme ‘torture prénatale’ n’est pas exagérée [6].» Il faut ensuite reconstituer l’embryon pour vérifier que rien n’a été oublié dans l’utérus, afin d’éviter à la femme des infections graves.
Pour des femmes enceintes pour la première fois, des « bougies » de taille croissante forcent le col de l’utérus à s’ouvrir pour permettre le passage de la canule d’aspiration et des instruments.
Ces méthodes sont souvent suivies d’un curetage : à l’aide d’une curette, sorte de longue cuillère, la paroi utérine est raclée pour évacuer les débris de l’embryon et du placenta.
Le curetage est à l’origine de dégâts fréquents de la muqueuse utérine, voire de perforations, induisant infections et stérilité.
Du quatrième au neuvième mois, diverses techniques sont employées.
Ainsi :
- AVORTEMENT PAR HYSTÉROTOMIE (incision de l’utérus) pour avortements tardifs : c’est le même principe qu’une césarienne : le médecin a auparavant tué le bébé par une injection (dans le cœur ou le cordon ombilical). Le corps peut être gardé pour la recherche.
- AVORTEMENT PAR SOLUTION SALINE pour les « Interruptions Médicales de Grossesse » du 4e au 9e mois : à l’aide d’une aiguille de 8 cm, une solution salée très concentrée est injectée dans le liquide amniotique. L’enfant avale ce liquide, qui provoque des convulsions violentes. Le bébé est brûlé vif et agonise pendant plusieurs heures. Sa mère va entrer en travail et délivrer 24 à 48 h plus tard un enfant mourant ou mort, dont la peau est brûlée.
- AVORTEMENT PAR (DILATATION ET EXTRACTION ou) NAISSANCE PARTIELLE : à l’aide d’un forceps, le bébé est attrapé par une jambe et tiré hors de l’utérus, la tête restant à l’intérieur. La cervelle est alors aspirée pour que l’avorteur puisse sortir totalement l’enfant. Des cellules nerveuses vivantes du fœtus peuvent être récupérées pour la vente à des laboratoires de recherche.
- AVORTEMENT PAR INJECTION LÉTALE pour garantir la mort d’un bébé rescapé ou pour une « Interruption Médicale de Grossesse » jusqu’à la naissance. Dans certains traitements hormonaux de la stérilité, le médecin provoque des ovulations multiples et donc des grossesses multiples. Pour procéder à une « réduction embryonnaire » ou à un assassinat des fœtus surnuméraires, le médecin injecte un poison violent dans le cœur du fœtus « indésirable », que l’on a choisi de sacrifier (trisomique, frère jumeau…)
Nous devons ici évoquer l’infanticide néonatal et la revente de tissus ou d’organes d’enfants avortés.
L’immense majorité des enfants est tuée dans le ventre maternel, mais 25 % des fœtus avortés tardivement survivent à leur propre avortement et agonisent pendant des minutes, voire des heures. Grégor Puppinck, directeur du Centre Européen pour le Droit et la Justice, écrit au sujet des centaines d’enfants par an, en France, « qui naissent vivants après un avortement… vivants accidentellement, suite à un ‘échec’ de l’avortement :
… des bébés abandonnés dans une pièce vide ou un placard jusqu’à ce qu’ils soient morts, ou tués (souvent par asphyxie), ou encore envoyés avec les déchets hospitaliers malgré des signes de vie. Ces enfants naissent pour mourir dans une agonie que l’on ne tolérerait pas s’il s’agissait d’animaux… En Italie en 2010 : un bébé avorté à 20 semaines (quatre mois et demi) pour un bec-de-lièvre a vécu deux jours [7]. »
Ces précieux enfants sont brûlés comme déchets.
Depuis la dépénalisation de l’avortement dans les années 1970, celui-ci est devenu une industrie mondiale extrêmement lucrative, dépassant toutes les horreurs. Deux journalistes anglais dénonçaient dès 1974, dans leur livre Bébés au feu [8], la vente de fœtus pour l’industrie et celle de bébés avortés tardivement et gardés vivants pour le marché lucratif de l’adoption. Dans un autre livre publié en 1988 aux États-Unis, on lit :
« L’infanticide fit… d’importants progrès : … des hôpitaux acceptèrent de garder vivants des enfants voués à l’avortement jusqu’à leur naissance prématurée provoquée, de façon à ce que leur corps soit découpé (alors qu’ils vivent encore) pour porter secours à la santé d’autres personnes [9]. »
Des mères ou grand-mères d’enfants non désirés se font proposer, en France comme ailleurs, plusieurs centaines d’euros [10] pour que des parties des bébés soient utilisées pour produire de l’insuline, des crèmes contre le vieillissement et autres cosmétiques, à moins que la recherche ne les expose aux radiations nucléaires ou à d’autres tristes expériences [11]. Certains vaccins (rubéole, hépatite A, rage, fièvre jaune…) sont développés sur des tissus d’enfants avortés.
Le Planning Familial a depuis des décennies un commerce florissant de tissus et d’organes de bébés frais ou congelés, dont on n’entend parler que depuis l’été 2015 aux États-Unis. Toutefois, en France, ce qui est issu du corps humain ne peut faire l’objet d’un commerce légal.
Une « médecine de reproduction humaine », avide d’argent, de réputation, voire de se mettre à la place du Dieu créateur, prélève sur la femme stimulée jusqu’à une dizaine d’ovocytes par ponction ovarienne. Ceux-ci serviront à l’acte immoral de la fécondation in vitro, qui réussira dans 60 % des cas à donner un embryon viable. Un, voire deux embryons seront implantés dans l’utérus de la femme (qui peut s’en faire éliminer un par « réduction embryonnaire », si les deux se développent bien). Les autres embryons seront qualifiés de superflus, de «surnuméraires». En France, en 2013, presque 200 000 d’entre eux étaient congelés dans de l’azote liquide, en attendant d’être (dans le meilleur des cas) implantés ou détruits ou alors donnés à la recherche pour utilisation avant destruction, avec l’accord des parents biologiques, qui ont renoncé à un « projet parental » pour ces embryons.
Cela revient moins cher pour les chercheurs que les petites souris de laboratoire et flatte l’orgueil de l’homme, qui joue avec la vie. Beaucoup de laboratoires sont avides de « recherches – inutilement immorales – sur des cellules issues de la destruction d’embryons humains pour modéliser les pathologies humaines et fournir à l’industrie pharmaceutique un matériel de choix pour le criblage moléculaire… L’embryon humain n’a pas de prix, il n’a plus aucun prix ! [12] »
Le pasteur Daniel Rivaud [13] met en parallèle l’avortement d’enfants non nés et l’esclavage : dans les deux cas, un être humain n’est pas considéré comme une personne, mais comme un objet appartenant à un propriétaire, qui a le droit de le garder ou de le tuer en toute légalité, alors que les opposants à l’avortement sont poursuivis en justice.
Chose à peine croyable, il y a des survivants à leur propre avortement ! Quelques personnes – certaines devenues de grands défenseurs de la vie – ont échappé à leur mort programmée par avortement, comme l’Américaine Gianna Jessen, pour qui le médecin avorteur est arrivé trop tard, après
qu’elle eut bénéficié de soins suite à une injection saline, la veille, dans l’utérus de sa mère. Elle a été adoptée par une famille et se bat désormais dans le monde anglophone pour les bébés innocents [14].
Beaucoup de ces personnes souffrent toute leur vie de séquelles de la tentative de leur mise à mort, comme de paralysies, dues à la mauvaise oxygénation du cerveau durant l’avortement.
D’autres miraculés sont en parfaite santé et très reconnaissants à Dieu pour sa protection, comme un médecin hongrois, directeur de la grande association Human Life International pour son pays (Imre Téglásy [15]). J’ai lu qu’un bébé a pu être sauvé et naître à terme en bonne santé, après que sa mère avait avalé la pilule abortive RU 486, mais pas la seconde pilule qui finit de tuer et expulser l’enfant [16].
II. LES CONSÉQUENCES PHYSIOLOGIQUES ET PSYCHOLOGIQUES DE L’AVORTEMENT
L’AVORTEMENT NE RÉSOUT RIEN !
L’avortement, « conquête de la gauche à laquelle on ne renoncera pas », d’après les paroles de l’ancien chef de service de maternité et d’IVG du CHU de Grenoble, le Pr Schaal, est montré dans les médias comme un acte anodin et sans conséquences, auquel en France statistiquement presque une femme sur deux a eu recours au moins une fois dans sa vie. Ces chiffres sont à minorer des avortements à répétition de certaines femmes.
La moitié des avortements chirurgicaux s’effectue sur des jeunes femmes de moins de 25 ans. Des parents de lycéennes enceintes refusent le plus souvent d’accueillir un petit-enfant, avec des paroles comme : «Et ton bac ? Et tes études ? Tu fiches en l’air ton avenir ! De quoi vas-tu vivre ? Je ne veux pas avoir ce bébé à charge !»
Dans les centres gérés par l’État ou le Planning Familial, on ne propose pratiquement que l’avortement, même aux femmes qui n’y pensaient pas, en leur disant des choses comme : «Vous êtes inconsciente. Vous êtes irresponsable. Seule, sans travail ni logement, comment voulez-vous faire ? Vous n’avez vraiment pas le choix ! » Les femmes enceintes en difficulté ne trouvent souvent personne qui les encourage à garder le bébé, et encore moins d’amis qui proposent leur aide concrète. Et combien de pères disent : «Choisis entre moi et le gosse !» Ou d’employeurs : « Pour votre carrière, il vaudrait mieux avorter. »
Une fois l’irréparable commis, on dit à la mère trompée et blessée : « Madame, vous êtes soulagée ! Vous l’avez demandé ! » ; elle n’a pas le droit d’exprimer sa souffrance auprès des médecins ou des infirmières ayant pratiqué l’avortement.
Or, comme le dit Cécile Édel, psychologue et présidente de Choisir la Vie : « L’enfant à naître et sa mère sont liés à jamais. L’un ne peut disparaître sans que l’autre n’en souffre [17]. »
La femme s’est laissé arracher ce qu’elle avait de plus précieux, sa maternité et le fruit de son amour ; il faut qu’elle puisse parler de sa souffrance et qu’elle puisse faire le deuil de son enfant qui n’est plus.
Voyons maintenant les nombreuses conséquences d’un avortement, d’abord pour la femme, conséquences qu’on résume sous le terme de syndrome postabortif ou syndrome post avortement [18].
a) Le syndrome post-abortif chez la femme.
L’avortement, même médicalisé, légalisé, remboursé à 100 %, reste une intervention mortelle pour l’enfant et dangereuse pour la femme, avec des conséquences immédiates et lointaines pour sa santé.
Les séquelles physiologiques pour la mère
Des complications immédiates arrivent dans plus de 5 % des avortements jusqu’à la dixième semaine du bébé, alors qu’après la 11e semaine la proportion est de 22,2 %, dont 2,2 % de complications majeures [19] !
Ces complications sont diverses : des infections génito-urinaires, des hémorragies, des embolies, des lésions du col de l’utérus, la diminution de la fertilité – 50 % des cas de stérilité sont consécutifs à un avortement ! –, l’augmentation des fausses-couches spontanées et des accouchements prématurés, la stérilité par perforation de l’utérus, un choc toxique et des complications dues à l’anesthésie, des convulsions, des douleurs abdominales persistantes, des troubles gastro-intestinaux, une septicémie pouvant entraîner la mort de la mère, des cancers, surtout le cancer du sein. Le Vidal affirme que :
« Quelques cas d’accidents cardiovasculaires graves, potentiellement mortels, ont été rapportés [20]. »
Les chercheurs constatent une importante augmentation des cancers du sein, de l’appareil génital, des poumons et du foie (multiplication par 2,0 à 2,4 après un avortement, par 5 après deux avortements). On compte presque 50 000 nouveaux cas de cancer du sein dépistés en France chaque année, entraînant 12 000 décès par an [21].
Plus une femme est jeune, plus longtemps elle a pris la pilule, plus elle a subi d’avortements, surtout tardifs, plus elle a de risques de développer un cancer du sein, voire d’en mourir. Par l’avortement, les cellules glandulaires mammaires sont terriblement perturbées dans leur prolifération en vue de l’allaitement, encore plus s’il s’agit d’une première grossesse ! Des dizaines de milliers de toutes jeunes femmes enceintes empoisonnent et raccourcissent ainsi leur vie par l’avortement de leur premier enfant.
Les séquelles psychologiques pour la mère
91 % des femmes souffrent de séquelles psychologiques après un avortement. Les conséquences psychologiques de l’avortement sont constantes et gravissimes, mais elles sont souvent tardives et peuvent apparaître au bout de plusieurs années seulement. Donnons la parole à une jeune femme :
« J’ai avorté parce que mon compagnon n’était pas prêt à assumer un enfant.
Depuis, il ne s’est pas passé une seule journée sans que j’éprouve remords,
regrets, honte et chagrin ! [22]»
Cette tragédie se déroule habituellement en quatre actes :
Acte I : Le soulagement (ou le regret) immédiat
Si l’avortement s’est déroulé sans complications, la femme peut se sentir soulagée pendant quelques jours, une semaine tout au plus. Le problème semble résolu.
Mais de nombreuses femmes commencent à se détester aussitôt l’acte réalisé.
Acte II : Le deuil impossible
En effet, le corps du bébé a disparu et personne ou presque ne veut écouter la souffrance de la femme.
Acte III : La non-reconnaissance de culpabilité
La culpabilité taraude la conscience de celle « qui a pris la décision » et ne veut pas reconnaître qu’elle se la reproche. La femme peut vivre triste et repliée sur elle-même pendant longtemps.
Acte IV : L’effondrement
Cette phase dure de quelques mois à plusieurs dizaines d’années et ressemble à une dépression profonde et interminable que la femme ne relie pas à l’avortement, qu’elle s’efforce d’oublier.
Puis, comme un coup de théâtre, un événement inopiné (date anniversaire de l’intervention ou date prévue de la naissance du bébé supprimé, autre grossesse ou celle d’une amie, un vêtement pour bébé, un landau croisé dans la rue) déclenche des pathologies plus ou moins graves, comme : un profond chagrin et un vide insupportable ; des cauchemars autour de bébés morts ; un fort sentiment de culpabilité ; la perte de l’estime de soi ; la peur du mal qu’on pourrait encore faire et un sentiment d’incapacité à s’occuper d’autrui ; la méfiance à l’égard des autres et spécialement du sexe masculin ; la colère contre elle-même et le monde entier.
Les conséquences peuvent être : des difficultés relationnelles graves, susceptibles de démolir le couple et la famille et de conduire au vagabondage sexuel ; la négligence, voire la maltraitance envers d’autres enfants, de ses parents, de personnes âgées ; des maladies maniaco-dépressives pouvant conduire jusqu’à l’hôpital psychiatrique ; la boulimie ou l’anorexie mentale ; un féminisme exacerbé et un militantisme qui veut entraîner d’autres femmes dans cette spirale de l’avortement pour se donner bonne conscience ; des conduites de dépendance comme l’abus d’alcool, de tabac, de psychotropes ou de drogues ; des blessures spirituelles très difficiles à guérir ; des idées (dans 60 % des cas) et des tentatives de suicide (28 %, surtout chez les adolescentes) qui entraînent parfois la mort (de 3,5 femmes avortées pour 10 000, contre 0,6 mère ayant donné la vie) [la Chine communiste, avec sa politique de l’enfant unique, de préférence mâle, détient le record mondial des suicides, surtout féminins !] ; un nouveau recours à l’avortement (45 % des avortements sont répétitifs), parfois vécu comme autopunition, parfois comme justification d’un comportement « normal » ; des meurtres de ses autres enfants sous des impulsions diaboliques.
L’avortement blesse la femme durablement au plus profond de son être de mère et d’épouse et détruit le lien le plus intime sur terre, celui d’une mère avec son enfant ! Ces blessures maternelles sont durables et indépendantes des convictions religieuses.
Ainsi, le Japon a de grands cimetières de bébés avortés.
Témoignage d’une femme ayant avorté :
« Chaque année, à la même période que celle de mon avortement, je revis l’angoisse et la solitude de ces moments. À la naissance de chacun de mes enfants nés par la suite, je fais des cauchemars terribles où je tue mon enfant nouveau-né de mes propres mains, et vis des mois de dépression. Je peux aussi témoigner que mon fils aîné, qui était énormément stressé et en activité perpétuelle, et avec qui le lien maternel avait du mal à s’établir, avait perçu dans mon ventre la présence du bébé qui l’a précédé et la violence de sa disparition. Depuis que je lui ai expliqué l’événement à mi-mots, notre relation a été restaurée et son stress a nettement baissé. Je le sens plus calme, comme s’il avait accueilli cette vérité comme une évidence qu’on lui avait cachée pendant sept ans. Voilà pourquoi il avait manqué de confiance en moi.
En conclusion de ce témoignage, je souhaite vous dire que l’avortement a tué une part de moi-même en plus de tuer mon petit ! Nos petits méritent mieux que cela ! Les femmes méritent mieux que cela ! [23] »
b) Le syndrome post-abortif chez l’homme
Même si le sujet est tabou et peu étudié, car la loi française refuse tout droit à l’homme qui voudrait garder son enfant, beaucoup de pères d’enfants privés d’une vie terrestre souffrent après l’avortement de leur compagne, qu’ils aient été déclencheurs, complices ou victimes de cet acte.
Les séquelles de l’avortement chez le père : des insomnies ; l’irritabilité ; l’instabilité ; la violence envers la femme, envers les enfants et envers tout le monde ; la peur du « qu’en dira-t-on ? » ; le port d’un « masque » et l’orgueil pour sauver la face ; un fort sentiment de culpabilité, l’auto-condamnation et la haine de soi ; une profonde angoisse ; la fuite dans l’alcool, le tabac, la drogue, les sports à risque ; un égoïsme dévorant, qui préfère les études, la carrière ou les loisirs à tout le reste et ne laisse de place dans la vie ni à la femme, ni à l’enfant, faisant de l’homme un simple consommateur-jouisseur qui fuit toute responsabilité ; l’augmentation du risque de cancer dans les années qui suivent un avortement [24]
L’avortement détruit les couples et les familles : plus de 70 % des couples non mariés se séparent dans les trois mois, et autant de couples mariés dans les deux ans qui suivent un avortement .
Cet acte blesse l’archétype masculin du père, héros et protecteur de la vie, et détruit l’image de l’homme et du père chez la femme, chez les autres enfants et dans la société en général, car l’homme ne peut même pas protéger sa progéniture.
De plus en plus d’hommes ont peur de la relation avec la femme et de ses conséquences, de la paternité, et perdent leur virilité. L’avortement est l’une des racines de l’augmentation de l’homosexualité.
Voici l’appel d’une rescapée de son propre avortement, Giana Jessen, lancé aux hommes :
« Hommes, vous êtes faits pour la grandeur, vous êtes faits pour vous lever et être des hommes, vous êtes faits pour défendre les femmes et les enfants, et non pour vous défiler et tourner la tête, lorsque vous savez qu’un meurtre va s’accomplir. Et vous ne faites rien.
Vous n’êtes pas faits pour profiter des femmes et puis les abandonner…
Écoutez-moi, je suis très fatiguée de faire votre travail [25]. »
c) Le syndrome du survivant de l’avortement dans la fratrie [26]
Chez les rescapés de catastrophes et d’attentats, un état de choc suivi d’une dépression, formant le syndrome du survivant, peuvent être observés. Ce syndrome se nourrit de la culpabilité intense d’avoir échappé à la mort alors que d’autres ont perdu la vie dans le même événement, ce qui provoque un état anxieux constant.
Des pédopsychiatres, comme le médecin franco-canadien Philippe Ney, ont observé les symptômes des « survivants » de catastrophes auprès d’enfants. En interrogeant les parents, ils ont pu retrouver l’existence d’avortements dans la fratrie des jeunes malades.
Les enfants nés avant et surtout après un avortement sont les plus atteints. Les symptômes observés sont possibles et fréquents, mais non systématiques.
Le Syndrome du Survivant de l’Avortement touche toute la fratrie d’un enfant avorté, et cela depuis avant la naissance jusqu’à l’âge adulte et souvent jusqu’à la mort.
Symptômes dans la fratrie : de gros problèmes affectifs et psychologiques :
- Une culpabilité existentielle et ontologique, résumée par : « Je ne devrais pas vivre ; je suis responsable de la mort de mon frère. Et je suis un incapable. »
- Conséquences : tristesse profonde, dépression chronique, tentatives de suicide ; démission, passivité, refus de scolarité.
- Une angoisse existentielle : « Je vais mourir bientôt pour avoir pris la place de mon frère. »
- D’où : peur de l’avenir, fuite de la réalité vers les plaisirs, la drogue, le sexe, la musique techno, les jeux vidéos, le suicide, lequel est devenu la première cause de décès entre 20 et 30 ans [27].
- Troubles affectifs, attachement anxieux du jeune enfant à ses parents : « Ils m’aiment, mais sont capables de me tuer.» – Peur de la vérité et du dialogue.
- D’où : incapacité à communiquer, refoulement des émotions.
- Méfiance à l’égard de tout être humain : « Je ne peux pas faire confiance à mes parents ni à personne. »
- D’où : l’impossibilité d’établir une relation vraie et confiante avec l’autre sexe, des ruptures amoureuses, des divorces, l’homosexualité et l’insoumission à toute autorité.
- Manque de confiance en soi.
- D’où : personnes influençables, délinquants potentiels.
- À l’adolescence, perte des repères, du sens moral, du respect d’autrui et de soi-même, révolte.
- D’où : colère, agressivité, violence, criminalité, tendance à l’anarchisme, au satanisme, au meurtre.
- Refus de Dieu, qui ne peut pas être reconnu comme un Père aimant. – Tendance ultérieure à avorter pour comprendre le drame subi, – d’où le cercle vicieux de l’avortement qui entraîne l’avortement, avec son cortège de souffrances.
Frère Christian de la Vierge dit à propos de l’embryon conçu et niché après un avortement :
« Il ignore ce qui s’est passé dans son BERCEAU-CERCUEIL, CERCUEIL, mais il en éprouve un sentiment de TERREUR et de MORT, qui risque de le poursuivre toute sa vie… il s’agit d’un mal profond, originel et définitif. C’est l’INCONSCIENT qui est atteint … [28]»
d) Les conséquences familiales et sociales de l’avortement
Mère Teresa :
« […] Ce qui détruit le plus la paix dans le monde d’aujourd’hui, c’est l’avortement. Si une mère peut tuer son propre enfant, qu’est-ce qui pourrait nous empêcher, vous et moi, de nous entre-tuer [29] ? »
L’AVORTEMENT EST LA MANIFESTATION LA PLUS DRAMATIQUE DE LA CULTURE DE MORT ET UNE GANGRÈNE QUI RONGE TOUTE LA SOCIÉTÉ.
- La peine de mort est appliquée à des millions d’enfants innocents, qui sont sacrifiés sur l’autel de l’égoïsme de leurs parents ou grands-parents. D’après l’ONU, le milliard d’avortements légaux, officiellement recensés, a été dépassé en 1997, et actuellement nous approchons du nombre de 2 milliards d’avortements légaux, officiellement recensés, dans le monde, depuis 1967, à raison de 50 millions d’avortements officiels par an dans le monde. Cet acte a fait plus de victimes que toutes les guerres de l’histoire de l’humanité ensemble.
- Les femmes sont détruites au plus profond d’elles-mêmes (dépressions, Syndrome post-abortif).
- L’avortement dresse la femme contre l’homme dans le couple et dans la société (violences conjugales, séparations, divorces, couples de lesbiennes). C’est une malédiction lourde de conséquences.
- L’image de l’homme et du père, père qui ne peut pas protéger son propre enfant de la mort, est ainsi anéantie par la législation actuelle. De plus en plus d’hommes ont peur de la paternité, poussent leur compagne à l’avortement, perdent leur virilité, deviennent homosexuels.
- Les enfants ne sont plus accueillis et aimés dès leur conception pour eux-mêmes, mais sont devenus l’objet du caprice du moment de leurs parents ou grands-parents et sont de plus en plus souvent mal-aimés et maltraités. Ce sont les enfants qui souffrent terriblement de l’éclatement des familles et des nouvelles unions boiteuses.
- La violence s’est installée dans les familles, entre les générations et dans la société.
- Des hommes, des femmes et des jeunes blessés se tournent vers les horreurs mortifères de la pornographie, de la pédérastie, de la prostitution, du vagabondage sexuel, qui donnent lieu à de nouvelles transgressions.
- L’avortement arrange les hommes irresponsables, efface les traces d’un viol par une seconde violation de la femme, tout en laissant le violeur impuni et libre de recommencer.
- Les féministes (femmes) sont devenues les esclaves des hommes (mâles), et les bébés des objets jetables.
- Ceux qui ont souffert par suite d’un avortement ont tendance à le reproduire.
- L’avortement et la procréation artificielle font perdre tout respect de l’être humain et mènent à la chosification de l’homme, à l’eugénisme, à l’infanticide.
- La société perd ses repères et notamment le respect de tout être humain, d’où eugénisme, abandon et maltraitance de parents vieillissants, euthanasie. Ainsi, 96 % des enfants trisomiques et la plupart des enfants handicapés sont dépistés et tués dans le ventre de leur mère !
- L’avortement dégrade le monde médical et paramédical, fait pour soigner et guérir, et non pour exécuter les ordres d’un législateur ou d’une idéologie qui ne respecte ni la loi naturelle ni le bien commun.
Le serment d’Hippocrate a été modifié. Des médecins ou chercheurs sans conscience s’enrichissent par des actes ignobles au service de l’orgueil humain et des forces du mal. Des échographistes, gynécologues ou obstétriciens sont attaqués en justice si la malformation d’un fœtus a échappé à leur vigilance. Ils proposent donc systématiquement l’avortement même quand le diagnostic est douteux. - Pour ne pas compromettre les lois sur l’avortement, une justice arbitraire ne défend plus l’enfant à naître, sauf pour son héritage. C’est « l’élimination systématique du faible et de l’infirme, de l’inutile et de l’indésirable [30].» Et les parents qui gardent courageusement un enfant handicapé sont montrés du doigt et méprisés au lieu d’être soutenus.
- Coupé de Dieu, de la famille, de son genre biologique et de lui-même, l’homme est devenu une chose, un simple matériel biologique, dans les comportements (pornographie, prostitution, pédérastie, homosexualité, tourisme sexuel) et dans la recherche médicale, qui fait tout ce qui est techniquement faisable, sans se soucier du moralement licite. Exemples : les produits pharmacologiques ou cosmétiques à base de cellules ou d’organes de bébés ; la procréation artificielle, développée par les vétérinaires, avec sa surproduction d’embryons, qui envoie des centaines de milliers de bébés au congélateur ; les « bébés médicaments », tués au bout de plusieurs jours pour récupérer quelques cellules ; le clonage, nouvelle forme d’esclavage, et toutes les façons de créer un homme, artificiellement conçu avec les « déchets humains » de l’avortement ou de la procréation médicalement assistée, pour servir de soldat ou d’objet pour toutes sortes de plaisirs ignobles.
- L’avortement ouvre la porte au démon et fournit des victimes pour des sacrifices humains lors de messes noires des satanistes. Le Malin anesthésie et fausse les consciences, et l’esprit du mal affecte toute la famille, cela souvent sur plusieurs générations.
- L’État décide arbitrairement du bien et du mal. Il est devenu totalitaire, pire qu’en Allemagne nazie, car il dispose des puissants moyens techniques modernes. Mme Veil disait : « En changeant les lois, on peut changer les mentalités. » Un État qui autorise et rembourse l’assassinat de certaines catégories de membres de la société a perdu toute légitimité.
- Les mondialistes veulent contrôler et limiter la population mondiale, et spécialement celle des pays pauvres, de couleur ou de tradition chrétienne, par la perversion des lois et des mœurs, la stérilisation et l’avortement, même forcés ou à l’insu des personnes, et par des campagnes de vaccinations et de stérilisation.
- Il n’y a plus assez de jeunes exerçant une activité professionnelle pour payer les retraites d’une population vieillissante. En 2006, 21 % de la population en France (ou 13 millions de personnes) avaient 60 ans ou plus ! L’assassinat des personnes âgées et des malades pour « régler » ce problème a été voté dans la Loi santé de 2015 sous le terme de « sédation profonde et continue », Loi préparée par les amis de l’économiste Jacques Attali dans son ouvrage de 1981, intitulé L’Avenir de la vie : « L’euthanasie sera un des instruments essentiels de nos sociétés futures. »
- La démographie de l’Europe est extrêmement inquiétante. La fécondité était en 2014 de 2 enfants par femme en France, ou 1,9 si on enlève les départements d’Outre-Mer. Dans ces chiffres, les femmes immigrées ont en moyenne 2,9 enfants, et les chiffres officiels des avortements chirurgicaux sont très proches du flux d’immigrants réguliers jusqu’en 2014 (220 000 par an).
Rappelons qu’il faut 2,1 enfants par femme pour renouveler les générations. L’Allemagne, l’Italie, l’Espagne et la France préparent à long terme leur suicide. Depuis 1975, la France ne renouvelle plus ses générations. C’est le fruit des révolutions contraceptives et abortives.
En France, selon l’INSEE, le nombre d’avortements est d’environ 225 000 par an (pour 750 000 naissances), soit plus de 600 par jour calendaire, dont 54 % par voie chimique, sans compter ceux, innombrables, par contraception hormonale – pilule, implant – et par stérilet, l’avortement passant le plus souvent inaperçu car très précoce [31].
Ce que le monde moderne oublie :
e) L’avortement comme une atteinte à la paternité de Dieu
L’homme voudrait se passer de Dieu et oublie complètement que, selon Frère Christian de la Vierge :
«Par ce NON à l’enfant à naître, on refuse de donner un (nouvel) ENFANT à Dieu, le PÈRE de cet enfant, et un FRÈRE en humanité au FILS, l’Éternel ENGENDRÉ. En effet, toute la joie du Père céleste, c’est d’engendrer une vie nouvelle à travers la médiation amoureuse et le désir des deux procréateurs…
Christian de la Vierge.
Toute la joie du Fils de Dieu, c’est de trouver une ressemblance dans ce surgissement à l’existence d’un petit être nouveau, créé à Son image. Toute la joie de l’Esprit divin, c’est d’animer dès le premier instant de la conception une vie nouvelle de Son propre souffle créateur… Certes, pour frapper l’imagination, on évoque parfois la suppression d’un Beethoven, d’un Mozart, d’un Charlemagne, d’un Saint Louis, d’un François d’Assise ou d’une Thérèse de l’Enfant-Jésus ! Mais point n’est besoin d’être un génie ou un saint pour influencer les événements de l’Histoire. Il suffit d’être soi-même pour donner une impulsion au cours des événements… Chaque enfant a une vocation particulière et unique, qui est nécessaire pour marquer toute l’humanité d’un reflet spécial et divin et pour permettre à Dieu d’agir sur le monde et les hommes [32].»
Dans l’enfant à naître, ce sont donc les droits de Dieu le Père qui sont bafoués et c’est le Christ qui est rejeté ! Ces réflexions nous mènent à la dernière partie de notre exposé.
III. COMMENT GUÉRIR OU AIDER QUELQU’UN À GUÉRIR D’UNE ATTEINTE À LA VIE ?
L’AVORTEMENT DÉTRUIT, MAIS DIEU GUÉRIT !
a) Conseils d’un prêtre exorciste pour les personnes impliquées dans un avortement : repentir, confession, miséricorde divine
Un vieil adage dit : « Dieu pardonne tout et toujours, l’homme quelquefois, mais la nature ne pardonne jamais ! » Frère Christian de la Vierge rappelle, en parlant de la mère après un avortement :
«[…] Le poison est en moi, qui, maintenant, va opérer son œuvre de
désordre et de mort [33].»
Ce prêtre conseille de donner un prénom à l’enfant avorté, de lui demander pardon, de l’aimer et de faire célébrer des messes.
À toute personne impliquée de près ou de loin dans un avortement, qui en fait l’aveu et s’en repent sincèrement, l’Église catholique offre le pardon de Dieu dans la confession sacramentelle (*). Normalement, le prêtre doit recevoir de son évêque l’autorisation de pardonner un péché aussi grave [34]. Les associations de défense de la vie humaine reçoivent des dons de femmes souvent âgées, qui veulent se mettre en règle avec leur conscience. Et certaines femmes attendent d’être sur leur lit de mort pour confesser un avortement vieux de 30, 40, 50 ou 60 ans, qui leur pèse encore lourdement. Quel dommage de ne pas assumer ses actes avant et de risquer de mourir sans avoir reçu l’assurance du pardon de Dieu par la parole du prêtre (*) ! Certains défenseurs de la vie sont d’anciens féministes ou avorteurs, qui se sont convertis et qui montrent ainsi la toute-puissance de Dieu. Le Dr Bernard Nathanson, qui a commenté lui-même son film de 1984 Le Cri silencieux [35], était juif athée et s’est déclaré « personnellement responsable de 75 000 avortements » .
Après s’être battu pour la dépénalisation de l’avortement aux États-Unis par la loi Roe versus Wade, il s’est converti au catholicisme et se mua en ardent défenseur de la vie innocente, jusqu’à sa mort en 2011. Un autre exemple est celui d’un riche médecin avorteur brésilien, à qui Dieu, à travers la mort de sa propre fille Lætitia, 23 ans, a montré l’horreur de ses actes. Cette fille cadette se trouva enceinte et se fit avorter à l’insu de ses parents. Le père ne l’apprit qu’au pied du lit de mort de sa fille, qui agonisa pendant six jours d’une septicémie. Un cauchemar épouvantable, survenu après la mort de sa fille, fit comprendre au médecin qu’il était devenu un assassin et lui fit pousser un cri de demande de pardon à Dieu. Il vendit son cabinet, construisit une maison d’accueil pour mères abandonnées et adopta plusieurs nouveau-nés [36].
Si Dieu peut convertir des médecins qui s’étaient enrichis grâce à l’industrie de l’avortement, combien plus facilement peut-il toucher les cœurs de jeunes femmes, qui ont été poussées à l’avortement sans trop savoir ce qui les attendait et qui sont touchées par la grâce, plus ou moins rapidement, après l’intervention abortive.
Faisons comme le Christ, condamnons l’acte, mais pas la personne et aidons-la à retrouver l’estime d’elle-même, l’amour de Dieu et celui des autres. Et attention aux conclusions rapides : toutes les femmes, qui présentent des symptômes courants après un avortement, ne l’ont pas commis pour autant !
b) Information et prévention
Quand on connaît la gravité de la contraception et de l’avortement, on n’a pas le droit de se taire, sous peine de devenir complice. Il nous faut donc nous armer de courage pour proclamer la vérité dans la charité et informer surtout les jeunes. Les plus vulnérables sont les enfants adoptés ou ceux de familles éclatées, qui cherchent de l’affection et peuvent tomber dans les bras du premier venu. Il y a des musulmans qui veulent conquérir la France par le ventre des femmes musulmanes ou européennes et qui sont pleins de sollicitude jusqu’à la naissance du premier fils, qui doit propager l’islam. Il y a toujours une solution, alors que l’avortement ne résout rien et génère des problèmes bien plus graves qu’une maternité imprévue et souvent précoce.
Le travail de l’association Choisir la Vie-Isère nous a montré que des lycéennes de 16 ans, devenues enceintes, peuvent mûrir très vite et devenir des mamans pleines de tendresse, à condition d’être bien entourées. D’autre part, nous avons rencontré des grands-parents d’enfants à naître, qui se disaient catholiques et contre l’avortement, sauf dans le cas de leur enfant. Nous étions horrifiés de constater l’égoïsme et la lâcheté de certains grands-parents, qui ont honte de leur progéniture, refusent que leur fille interrompe un an ses études pour la naissance du bébé et préfèrent qu’elle le tue et se démolisse. C’est ainsi que des étudiantes enceintes se jettent sous des trains. Nous avons aussi vu des parents pousser leur fille à l’avortement parce qu’ils se trouvaient eux-mêmes « trop jeunes pour devenir grands-parents » et ne voulaient pas « gâcher » leur vie et celle de leur enfant par un bébé à charge. Des professeurs de collèges, de lycées ou d’universités se montrent souvent plus compréhensifs que ce genre de parents.
Une Canadienne violée à 15 ans par un voisin et ami de ses parents, Gitane Maltais, ne fut pas soutenue par ses parents et a dû donner son nouveau-né à l’adoption. 35 ans plus tard, mariée, mère d’autres enfants et présidente d’une association pro-vie, elle témoigne, à travers le monde, de sa vie et du crime de l’avortement en rappelant :
«Un enfant est moins lourd à porter dans le ventre de sa mère que sur la conscience ! [37]»
Les personnes qui sont passées très près de la mort sont souvent les plus reconnaissantes au bon Dieu du don immense de la vie. Nous connaissons plusieurs femmes ravissantes [38], conçues dans un viol, puis adoptées, qui participent à des marches pour la vie avec une pancarte «Conçue dans un viol, j’aime ma vie !» et qui se battent pour d’autres victimes de viols, mère et enfant, que l’État laisse tomber, car l’avortement fait disparaître, avec le bébé innocent, le crime de l’auteur du viol ou de l’inceste et n’arrange que ce coupable, lequel échappe ainsi à toute punition et peut continuer à sévir. Pourtant, l’enfant, lui, est toujours innocent : ni coupable, ni responsable !
Toute femme enceinte peut décider d’accoucher anonymement et gratuitement, sous X, dans n’importe quel établissement public ou privé français.
La mère et/ou le père disposent alors d’un délai de 2 mois pour reprendre l’enfant. À l’issue de ce délai, le bébé peut être placé dans une famille en vue de son adoption plénière et définitive [39].
C’est toujours douloureux pour une mère de confier son enfant à d’autres parents, mais au moins ces femmes choisissent la vie pour leur bébé et lui laissent une chance. « Si vraiment on ne peut pas aimer, qu’au moins on ne tue pas ! [40]»
J’admire les couples qui adoptent un ou plusieurs enfants lourdement handicapés. Il y a donc toujours une solution qui respecte le plan de vie de Dieu sur chaque enfant viable, et des enfants avec une courte espérance de vie peuvent recevoir amour et tendresse de leurs proches, si on les laisse naître et vivre [41].
c) Entourer, aider, écouter, soutenir toute femme enceinte
Le bouleversement hormonal du début de la grossesse rend toute femme hypersensible, voire ambivalente en début de grossesse. C’est là qu’elle a besoin du soutien d’un conjoint aimant, et c’est malheureusement là que beaucoup de géniteurs se défilent, disparaissent de la circulation ou exigent que la mère choisisse entre le père et l’enfant. Et, souvent, la femme cède au chantage, ignorant les conséquences de l’avortement pour elle-même et la forte probabilité de se retrouver seule peu après.
Au troisième mois, les blouses blanches veulent imposer, avec leur autorité et pour se mettre à l’abri d’éventuelles poursuites, des méthodes de diagnostic prénatal, dont l’amniocentèse, inventée pour traquer la trisomie 21 et éliminer in utero 96 % des enfants porteurs de ce gène, plus 1 à 2 % d’enfants sains que la mère perd à cause de cette méthode invasive et dangereuse pour le fœtus.
Pour éviter une fausse couche provoquée et les pressions de l’eugénisme prénatal, il faut éviter l’amniocentèse, qui n’est pas obligatoire, ainsi que le nouveau test du sang maternel (Praena Test) proposé pour éliminer des enfants sains porteurs d’une anomalie chromosomique. Le Praena Test coûte 1 000 € par enfant et enrichit les eugénistes, au lieu de donner de l’argent à la recherche pour soigner la trisomie.
80 % des femmes ayant avorté « déclarent qu’elles auraient choisi de garder leur enfant, si les circonstances avaient été plus favorables et si elles avaient pu avoir recours à une aide, matérielle et morale …! [42]» ;
« L’avortement crée de nouvelles détresses bien plus graves que celles d’une grossesse mal acceptée.
L’enfant, une fois né, est le plus souvent bien accueilli et sa mère heureuse de l’avoir dans ses bras [43].»
Et ne l’oublions pas : notre Père céleste accueille, anime et aime tout être humain !
Conclusion
Nous ne pouvons pas tous être des experts dans le domaine de la grossesse, mais nous avons l’obligation morale de prier et de soutenir toutes les femmes qui portent nos frères et sœurs les plus faibles et sans aucune défense : les enfants à naître.
Et les chrétiens doivent se rappeler que Jésus-Christ a dit :
« Toutes les fois que vous l’avez fait à l’un de ces plus petits d’entre mes frères, c’est à Moi que vous l’avez fait »
Matthieu 25:40.
et nous serons tous jugés sur l’amour !
Or, en Europe, selon les régions, d’après les statistiques officielles, un enfant conçu sur trois ou sur quatre est avorté, sans parler de tous les fœtus éliminés par d’autres procédés abortifs ou dits « contraceptifs ». N’oublions jamais que l’avortement est un acte de la même gravité, quel que soit l’âge de l’enfant conçu !
Tout homme est appelé par son Créateur à défendre la vie, de la conception à son terme naturel, car dans son cœur est inscrit la Loi naturelle « Tu ne tueras pas ! », ni par action, ni par omission de la vérité. Et gardons à l’esprit le dialogue entre Dieu et Caïn :
« Où est ton frère Abel ? – Je ne sais pas. Suis-je le gardien de mon frère ? YHWH reprit : Qu’as-tu fait ? Écoute le sang de ton frère crier du sol jusqu’à Moi ! »
Genèse 4:9-10.
Dans un des plus anciens livres de la Bible, le Deutéronome , Dieu nous dit solennellement :
« Vois, Je te propose aujourd’hui vie et bonheur, [ou] mort et malheur.
Deutéronome 30:15 & 20.
Je te propose la vie ou la mort, la bénédiction ou la malédiction […].
Choisis donc la vie, pour que toi et ta postérité vous viviez ; aime YHWH ton Dieu…»
Quand le quart d’une génération nouvelle meurt, relisons l’encyclique Evangelium vitæ, qui veut être « un appel passionné, adressé à tous et à chacun, au nom de Dieu : respecte, défends, aime et sers la vie, toute vie humaine ! »
Sœur Lucie de Fatima a écrit dans une lettre :
« La bataille finale entre le Seigneur et le règne de Satan portera sur le mariage et la famille… [et en parlant du diable, « homicide dès le commencement » et « le père du mensonge » : Jean 8:44] Cependant, Notre Dame (*) lui a déjà écrasé la tête [44]. »
Plus d’un demi-million de Péruviens ont défilé à Lima le 21 mars 2015 pour dire publiquement « oui à la vie, non à l’avortement ! » N’oublions pas :
CHAQUE VIE COMPTE ! CHAQUE MÈRE COMPTE !
P.S. : Il y a heureusement des chemins de guérison pour les femmes, les hommes et même les médecins concernés.
AGAPA, Mère de Miséricorde et d’autres associations proposent des chemins de thérapie et de guérison après un avortement.
Notes
- Un avorteur serbe, avec plus de 40 000 avortements à son actif, devient un militant pro-vie », art. au sujet de Stojan Adasevic, ancien avorteur, devenu l’un des chefs du mouvement pro-vie en Serbie ; par Sarah TERZO de LiveActionNews, traduit par Campagne Québec-Vie et publié dans Pour une Culture de Vie, le 6 mai 2015.
- Richard COWDEN-GUIDO, You reject them, you reject me. The Prison Letters of Joan Andrews, Manassas/États-Unis, 1988, trad. française : Avortement, le cri étouffé. Lettres de prison de Joan Andrews, 53 Saint-Céneré, Téqui, 1990, 238 p., p. 22.
- Daniel RIVAUD & Alexandre LUKASIK, L’Avortement : La tragédie cachée d’une société qui s’effondre, CH Cortaillod, Éd. Nouvelle Alliance, 1994, 179 p., p. 49.
- David A. PRENTICE (Dr), “Medical Expert Confirms Unborn Children Feel Excruciating Pain During Abortions”, in LifeNews.com, É-U CharlotteLozier-Institute, 18 mai 2015.
- Sources principales : art. « Donne-lui sa chance », revue de SOS La Vie, Annonay, imprimerie Bétinas, 2005, 55 p., p. 25 et 26. Alexandre ESCOT, L’IVG en questions, Paris, Association Place au Soleil, Éd. Jouve, 2000, 212 p., p. 162-167. « L’avortement, une douloureuse réalité », plaquette éditée par l’association Choisir la Vie, Paris, 2015, 12 p.
- RIVAUD & LUKASIK, op. cit., p. 49.
- Grégor PUPPINCK, directeur du Centre Européen pour le Droit et la Justice. Source : bvoltaire.fr : « La Plume parcourt le Net : Le drame des enfants nés vivants durant leur avortement », art. publié le 22 janvier 2015.
- Michael LITCHFIELD et Susan KENTISH, Bébés au feu, [titre original : Babies for burning. Londres 1974], coll. “Témoignages, 2”, Paris, Éd. Paulines, Apostolat des Éditions, 1978, 254 p.
- COWDEN-GUIDO, op. cit., p. 15.
- D’après l’Union des Nations de l’Europe Chrétienne (UNEC), dirigée par Wilfried Würmeling, association très active en région parisienne.
- RIVAUD & LUKASIK, op. cit., p. 90-95. Tout ce chapitre, ainsi que le suivant, ont été revus par le Dr Jean-Pierre DICKÈS, que nous remercions pour son aide.
- Jean-Marie LE MÉNÉ, président de la Fondation Jérôme-Lejeune et membre de l’Académie pontificale pour la Vie à Rome, dans le Mensuel de l’Église catholique du Var, Fréjus-Toulon, n° 21, Noël 2010.
- RIVAUD & LUKASIK, op. cit., p. 21.
- Giana JESSEN, “Giana Jessen : rescapée de l’avortement, elle témoigne !”, art. d’Isabelle GOEPP dans Journal chrétien, actualité chrétienne, 17 septembre 2015. Plusieurs vidéos sur la Toile.
- Imre TÉGLÁSY, « Abortion Survivor Dr Imre Téglásy Fights for Life in Hungary », in lifenews.com/…/abortion-survivor-dr-imre-teglasy, 18 janvier 2013.
- Voir l’art. de Daniel GERBER, “O Gott, was habe ich getan ?”, in Livenet / LifeNews, 30 mai 2014, au sujet d’Ashley et de son bébé, mentionnant un protocole du Dr Matthew Harrison pour donner de la progestérone à la mère afin de l’aider à poursuivre sa grossesse.
- Cécile ÉDEL, communiqué de Choisir la Vie du 10 avril 2015.
- Sources : Philippe DE CATHELINEAU (Dr), Les Lendemains douloureux de l’avortement. Quand Rachel pleure ses enfants. Essai, Chambray-lès-Tours : Éd. C.L.D., 2003, 120 p. Conférence donnée par Marie-Pierre BLACHE à l’assemblée générale de Choisir la Vie – Isère, à Grenoble, le 17/11/2004 sur le Syndrome post-avortement.
- Bernard BLANC et al., Traité de gynécologie médicale, Paris, Springer, 3 août 2010.
- Vidal 2016. Le Dictionnaire, Paris, Éd. Vidal, 2016, art. « Prostine », sur cette prostaglandine utilisée dans l’avortement chimique par RU 486.
- Chiffres de l’Institut National du Cancer, 2012.
- Florence ALLARD (Dr) & Jean-Régis FROPO (RP.), Le Traumatisme postavortement, Paris, Salvator, p. 21.
- Cf. art. « L’avortement, une douloureuse réalité… », in Choisir la Vie, Paris, 2015, 12 p., p. 4.
- RIVAUD & LUKASIK, op. cit., p. 48.
- Témoignage imprimé par l’Action Familiale et Scolaire n° 212, décembre 2010, p. 27-28.
- Résumé de l’excellent livre du Dr Ph. DE CATHELINEAU, op.cit., p. 91-99.
- RIVAUD & LUKASIK, op. cit., p.169.
- CHRISTIAN DE LA VIERGE (F.), L’Avortement vu par un exorciste, SaintBenoît-du-Sault, Éd. Bénédictines, 2009, 45 p., p. 21.
- Mère TERESA à la conférence du Caire sur « La Population et le Développement », le 4 sept. 1994.
- CATHELINEAU, op. cit., p. 65.
- Site du Dr Xavier DOR, Association SOS Tout-Petits, tracts et texte du 13 juin 2015.
- CHRISTIAN (F.), op. cit., p. 26-27.
- Id., p. 11.
- Depuis le 21 novembre 2016, le pape François a rendu définitive pour les prêtres diocésains la faculté d’absoudre du péché d’avortement, instituée provisoirement pour l’année de la Miséricorde 2015-2016 (Lettre apostolique Misericordia et miseria).
- Bernard NATHANSON (Dr), Le Cri silencieux, The silent Scream, https://youtube.com/watch?v=toF8v8Cxd3E.
- Rio de Janeiro, 2 février 2001 ; 4e Congrès international pro-vie à Saragosse, novembre 2009. Cf. Pro Vida Valencia, valencia@provida.es.
- Gitane MALTAIS, Conférence donnée à Meylan, date non retrouvée.
- Rebecca KIESSLING, “Rebecca Kiessling discovers she was conceived by RAPE”, in https://www.dailymail.co.uk/femail/article-3000499/Woman-discovers-conceived-RAPE-nearly-aborted-tracking-birth-mother-gave-adoption-40-years-ago.html, 18 mars 2015. Save the One. savethe1.com.
- Notons la propagande forcenée de la gauche et du Planning familial pour supprimer l’accouchement sous X, au prétexte que tout le monde a le droit de connaître ses origines biologiques. De plus de 10 000 dans les années 1970, les accouchements sous X annuels sont passés à moins de 600 dans les années 2000.
- RIVAUD & LUKASIK, op. cit., p. 76.
- Isabelle DE MÉZERAC, Un enfant pour l’éternité, Monaco, Éd. du Rocher, 2004, 111 p.
- ALLARD & FROPO, op. cit., p. 92.
- Id., p. 99.
- LUCIE de Fatima (Sr), « Le mariage et la famille, enjeux de la bataille finale… », in Riposte catholique, 18 juin 2015.
Source : Texte partiel de la conférence donnée au colloque du CEP à Nevers en octobre 2015, publié dans la revue Le Cep n° 77, 4e trimestre 2016, pp. 44-69. Reproduit avec l’aimable autorisation de l’auteur.
Note de B&SD
* L’auteur étant catholique, il est normal de trouver dans ce texte des éléments de la théologie catholique que nous ne partageons pas en tant que protestants, notamment la conception sacramentelle du pardon qui doit être obtenu par la célébration de messes ou l’entremise d’un prêtre, ainsi que la suprématie de Marie au-dessus de Jésus-Christ qui est celui qui a écrasé la tête du serpent d’après Genèse 3:15. Notre désaccord avec l’auteur est fondé sur une prémisse différente : c’est l’Écriture qui est l’autorité ultime, et non la Tradition ou le Magistère. Ces divergences, certes importantes, n’enlèvent néanmoins rien à la valeur de cet excellent article qui traite d’une problématique très importante que sont l’avortement et la défense de la vie contre la culture de mort, sujet qui défraye aujourd’hui la chronique et sera un cheval de bataille des idéologies antichrétiennes.
A propos de l’auteur
De nationalité allemande, Angelika de Poncharra, professeur de lettres modernes, a suivi son mari Jean de Poncharra (lequel est chercheur retraité du CEA-LETI et a été un des orateurs du premier congrès national Bible & Science qui s’est tenu fin octobre 2019 à Mulhouse) en France et élevé cinq enfants. Marquée par la perte spontanée de leur sixième enfant in utero, ils ont fondé en 2004 et dirigé avec des amis l’association CHOISIR LA VIE – ISÈRE pour accompagner des femmes enceintes abandonnées et sauver des bébés. Retraitée de l’enseignement, Angelika représente l’association nationale CHOISIR LA VIE – FRANCE à l’étranger et est membre de la John Paul II Academy for Human Life and the Family.
[…] Les conséquences de l’avortement – par Angelika de Poncharra […]