Noël, une origine purement païenne ? Non !

Noël, une origine purement païenne ? Non !

25 décembre 2022 1 Par Bible & Science Diffusion

Joyeux Noël 2022 à tous ! Que la lumière de Christ illumine vos cœurs et vous remplisse de joie et d’espérance !

Lève-toi, sois éclairée, car ta lumière arrive, et la gloire de l’Éternel se lève sur toi. Voici, les ténèbres couvrent la terre, et l’obscurité les peuples ; mais sur toi l’Éternel se lève, sur toi sa gloire apparaît. Des nations marchent à ta lumière, et des rois à la clarté de tes rayons. Porte tes yeux alentour, et regarde : tous ils s’assemblent, ils viennent vers toi ; tes fils arrivent de loin, et tes filles sont portées sur les bras. Tu tressailliras alors et tu te réjouiras, et ton cœur bondira et se dilatera, quand les richesses de la mer se tourneront vers toi, quand les trésors des nations viendront à toi. Tu seras couverte d’une foule de chameaux, de dromadaires de Madian et d’Épha ; ils viendront tous de Séba ; ils porteront de l’or et de l’encens, et publieront les louanges de l’Éternel. Les troupeaux de Kédar se réuniront tous chez toi ; les béliers de Nebajoth seront à ton service ; ils monteront sur mon autel et me seront agréables, et je glorifierai la maison de ma gloire.

Ésaïe 60:1‭-‬7.
Par Henry Linderman

La Parole de Dieu déclare :

“Il y a six choses que hait l’Éternel, et même sept qu’il a en horreur ; les yeux hautains, la langue menteuse, les mains qui répandent le sang innocent, le coeur qui médite des projets iniques, les pieds qui se hâtent de courir au mal, le faux témoin qui dit des mensonges, et celui qui excite des querelles entre frères. »

Proverbes 6:16-19.

Nous devrions donc en tant que chrétiens éviter le mensonge du père Noël, car la naissance de Jésus-Christ n’est pas un mensonge, et nous ne devrions pas mélanger une des réalités les plus importantes de l’histoire avec une histoire inventée. Et non, en dépit de nombreux articles et vidéos disant que Jésus-Christ n’est pas né en décembre, des recherches approfondies prouvent le contraire.

Tout porte à croire que le Christ est né en décembre et sans doute le 25 décembre vers minuit comme l’Eglise le dit depuis longtemps. Marie et les disciples connaissaient parfaitement bien la date de la naissance du Christ, et l’Eglise ne l’a pas oubliée en dépit de ce qui est écrit parfois même par des catholiques mal enseignés. Et nous en avons des preuves.

Quelles sont ces preuves?

Premièrement, nous savons que l’historien romain (Sextus Julius Africanus) a écrit en l’an 221 que les chrétiens célébraient la Conception de Jean-Baptiste au 23 septembre et l’annonciation de la conception du Christ le 25 mars depuis longtemps. On n’a qu’à ajouter 9 mois pour savoir donc que le Seigneur Jésus est né le 25 décembre.

Selon des écrits historiques juifs retrouvés récemment, nous savons aussi exactement quand les sacrificateurs de la classe de Jojarib (cf. 1 Chroniques 24:7) servaient dans le Temple avant sa destruction en l’an 70 après J.-C. Avec ce fait nous pouvons calculer aussi la date du service de la classe d’Abia à laquelle appartenait le sacrificateur Zacharie, le père de Jean, et donc la date de la conception de Jean dans le sein d’Élisabeth, et également la date de la conception de Jésus-Christ dans le sein de Marie.

Voici comment cela est calculé :

Première étape : déterminer l’anniversaire de Jean-Baptiste

Nous découvrons que le Christ est né à la fin de décembre en trouvant d’abord le temps de l’année où Luc explique que Zacharie était dans le Temple. Cela nous donne la date de la conception approximative de Jean-Baptiste. De là, nous pouvons suivre la chronologie que Luc nous donne et qui nous amène jusqu’à la fin de décembre.

Luc explique que Zacharie était de la classe d’Abia (Luc 1:5) qui était la huitième classe des vingt-quatre classes sacerdotales (voir Néhémie 12:17). Chaque classe servait une semaine au Temple deux fois par an. La classe d’Abia servait lors de la huitième semaine et de la trente-deuxième semaine dans le cycle annuel.

Mais le cycle, quand commençait-il ?

En consultant la recherche scientifique de Friedlieb (Leben J. Christi des Erlösers, Münster, 1887, p. 312), nous découvrons que la première classe sacerdotale de Jojarib était de service lors de la destruction de Jérusalem au neuvième jour du mois juif d’Av. Ainsi, la classe sacerdotale de Jojarib était en service au cours de la deuxième semaine du mois d’Av. Cela signifie que, de manière irréfutable, la classe sacerdotale d’Abia (la classe de Zacharie) servait au cours de la deuxième semaine du mois juif de Tishri – la semaine même du Jour de l’Expiation, le 10 Tishri.

Dans notre calendrier, le Jour de l’Expiation, le 10 Tishri tombe entre le 22 septembre et le 8 octobre. Immédiatement après que Zacharie eut servi au Temple selon sa classe, et qu’il eut entendu la promesse de l’ange, il alla vers Élisabeth et Jean-Baptiste fut conçu. Cela signifie que Jean-Baptiste aurait été conçu quelque part autour de la fin de septembre, plaçant la naissance de Jean à la fin de juin, confirmant la célébration par l’Eglise de la nativité de Jean-Baptiste le 24 Juin.

Deuxième étape : déterminer l’anniversaire du Christ

Le reste est assez simple. Nous lisons que juste après que Marie eut conçu le Christ, elle alla rendre visite à sa cousine Élisabeth qui était enceinte de six mois de Jean-Baptiste. Cela signifie que Jean-Baptiste est né six mois avant notre Seigneur Jésus-Christ (Luc 1:24-27, 36). Ajoutez six mois au 24 juin et on arrive au 24-25 décembre, l’anniversaire du Christ. Enlevez neuf mois à partir du 25 décembre et on arrive à l’Annonciation le 25 mars. Toutes les dates concordent parfaitement.

Ainsi, si Jean-Baptiste a été conçu peu après le jour juif de l’Expiation, alors les dates traditionnelles sont essentiellement correctes. Donc, selon ce calcul aussi, la naissance du Christ aurait eu lieu autour du 25 décembre. Tout indique donc que l’Église n’a rien inventé, mais a tout préservé….

Résumons : Zacharie, pendant son service au Temple, reçoit l’heureuse nouvelle par l’ange Gabriel qu’il aura un fils malgré son âge avancé, qu’il nommera Jean. Zacharie sort du Temple, va vers sa femme Élisabeth et elle conçoit le 23 septembre. C’est donc le 25 mars, le sixième mois de la grossesse d’Élisabeth, que Marie a conçu (Luc 1:36). Or, en comptant neuf mois depuis le 25 mars (fête de l’Annonciation), nous arrivons au 25 décembre, jour où est né Jésus-Christ, notre Seigneur.

Parce que Zacharie était aussi au Temple lors de la huitième semaine, certaines personnes imaginent que le Christ est né en septembre au début de la fête des Tabernacles, mais le problème avec cette théorie est que le récit de sa naissance dans la Bible ne mentionne pas la fête des Tabernacles. La fête des Tabernacles était trop importante pour ne pas être mentionnée. Tous les hommes israélites devaient y participer.

REMARQUE : Nous faisons ces calculs pour confondre les contradicteurs, mais n’oublions pas que les chrétiens dans le passé connaissaient parfaitement bien les dates par Marie et les disciples, et ils n’avaient pas besoin de calculer. L’Église célébrait la conception de Jean le 23 septembre et la conception du Christ le 25 mars avant l’an 221, ce qui signifie que la date de la naissance du Christ est exacte.

Les raisonnements contre la date du 25 décembre se révèlent faux.

Le recensement ?

Plusieurs personnes ont dit que le recensement de la population sous César Auguste n’a pas pu avoir lieu en hiver ! Et puisque d’après Luc 2:8, les bergers passaient les veilles de la nuit dans les champs lors de la naissance de Jésus, cela n’est pas possible en hiver, mais voici la réalité.

En hiver, les paysans étaient plus libres, et les Romains étaient sans égard pour les besoins de la population. Le naturaliste, écrivain et historien Pline l’Ancien (mort en 79 lors de l’éruption du Vésuve) confirme dans ses écrits que le dernier recensement sous l’empereur Vespasien s’étendit sur une durée de quatre ans avec des personnes venant tout au long de l’année pour s’inscrire, en hiver comme en été. Le recensement relaté par Luc se passait de la même manière.

Les bergers et l’hiver ?

a– D’après le Talmud (le commentaire officiel juif), des bergers menaient paître les bêtes à partir de la Pâque juive jusqu’aux pluies hivernales. Mais «il y avait des bêtes qui restaient en hiver dans les prés» selon le rabbin Jehuda. Sur la Palestine il a dit la chose suivante :

« Il n’y a pas de longues périodes où il pleut sans interruption. Il y a des jours avec des pluies pendant quelques heures et ensuite des journées sans pluie avec un soleil rayonnant. En Palestine du Sud, où se trouve Bethléem, des troupeaux peuvent rester dehors sans problème, même en hiver » (Kroll, p. 31).

b — Même dans les pays où il fait très froid, les brebis et les bergers restent dehors. Je suis tombé sur un site de Wisconsin, aux États-Unis, où il fait très, très froid et le site souligne le fait que c’est bénéfique pour les brebis et les bergers de rester dehors en hiver. Il y a même plusieurs sites qui le disent car la laine est meilleure et pousse davantage.

c — Aussi à ce propos, les règles relatives à la pureté des races typiques de l’hébraïsme ont été évoquées, rappelant d’anciens traités dans lesquels on distinguait trois types de troupeaux : ceux composés uniquement de brebis à laine blanche, considérées comme pures et qui après les pâturages pouvaient rentrer dans la bergerie de la ville ; ceux composés de brebis à laine en partie blanche et en partie noire, qui pouvaient rentrer le soir au bercail, mais obligatoirement en dehors de la ville ; ceux composés de brebis à laine noire, jugées impures, qui ne pouvaient rentrer ni en ville ni dans la bergerie, devant donc rester toujours dehors avec leurs bergers, à quasiment toutes les périodes de l’année. L’Evangile pourrait donc référer aussi à ces brebis qui devaient forcément rester dehors avec leurs bergers.

d — Le savant anglican, Alfred Edersheim, dans son livre La vie et l’époque de Jésus le Messie explique qu’un passage dans la Mishna [951] conduit à la conclusion que les seuls troupeaux qui paissaient près des villes étaient destinées à être des sacrifices du Temple [952], et, en conséquence, les bergers qui veillaient sur eux n’étaient pas des bergers ordinaires. Les troupeaux en général étaient tenus loins des villes, excepté les animaux destinés aux sacrifices qui étaient gardés près de Bethléem et de la route menant à Jérusalem. Ce qui est intéressant est le fait que ce livre appelé le Mishna contient les lois et explications orales historiques des rabbins. Et selon ces écrits, le Messie devait être révélé à la Tour de garde appelée Migdal Eder qui existait pour garder les troupeaux pour les sacrifices.

Selon Edersheim, le Mishna nous amène à conclure que ces troupeaux étaient dehors toute l’année, car ils sont mentionnés comme étant dehors même trente jours avant la Pâque. À Bethléem la température moyenne est de 8-14 °C et il peut pleuvoir, mais non régulièrement.

e — En fait, de nombreuses personnes qui visitent Israël jusqu’à quarante fois dans l’année témoignent du fait qu’il y a toujours des bergers avec leurs troupeaux dans les champs, même en hiver.

Le faux dieu soleil ?

D’autres personnes disent que le 25 décembre est païen parce que le soi-disant dieu soleil romain est né à cette date. En fait, les chrétiens avaient fixé la date de Noël au 25 décembre bien avant que l’empereur Aurélien n’ait choisi le 25 décembre comme le jour où serait célébré le festival de Dies Natalis Solis Invicti. Comme nous l’avons déjà souligné, en l’an 221 après Jésus-Christ, l’historien chrétien Sixte Jules l’Africain (Sextus Julius Africanus) nous informe, dans son compte rendu de l’histoire du monde en cinq volumes (Chronographiai) que les chrétiens célébraient déjà depuis longtemps l’Annonciation le 25 mars. En d’autres termes, les chrétiens savaient depuis longtemps, avant l’an de grâce 221, que Jésus-Christ avait été incarné dans le ventre de la vierge Marie un 25 mars (jour traditionnel de sa conception), soit neuf mois avant le 25 décembre. Par conséquent, cela démontre que les chrétiens savaient parfaitement bien que le 25 décembre était la date de l’anniversaire de la naissance de Jésus-Christ au moins 53 ans avant que l’empereur Aurélien n’ait placé la célébration de la naissance officielle du Soleil Invaincu au 25 décembre.

Bien que beaucoup de peuples aient adoré le soleil dans l’histoire, l’empereur Aurélien a institué ce culte et cette nouvelle fête nationale officiellement parce qu’il était manifeste que l’empire romain se mourait : il espérait sans doute qu’invoquer ensemble le dieu soleil serait l’occasion pour tous ses sujets de s’unir autour de la croyance en une déité porteuse de vie qui renaissait chaque année.

Son choix du 25 décembre pour la date de l’anniversaire de la naissance du Sol Invictus provenait sûrement de son désir de concurrencer cette nouvelle religion clandestine qui attirait de plus en plus ses sujets : en effet, la foi de ces chrétiens persécutés et le témoignage qu’ils rendaient à la vérité jusque dans les arènes poussaient de nombreux sujets de l’empereur à se joindre à eux dans les catacombes et à peut-être célébrer Noël avec eux. Il semble donc plutôt que ce soit l’empereur Aurélien qui ait institué le Dies Natalis Solis Invicti le 25 décembre afin de combattre, par la concurrence, la religion chrétienne, qui, rappelons-le, était illégale (voir Les origines de l’année liturgique [en anglais] de Thomas Talley).

Ceux qui luttent contre le christianisme aujourd’hui aiment dire que tout le christianisme est copié d’après des religions païennes comme le mithraisme. Mais non, c’est le contraire. Les apologistes Justin et Tertullien dénonçaient déjà à l’époque le plagiat mithraique des rites chrétiens. S’ils avaient eu tort, s’il en était autrement, comment expliquer que l’empereur Julien, qui aurait été trop heureux de prendre le christianisme et ses apologistes en défaut, n’ait pas accusé ces derniers d’avoir emprunté leur doctrine à la religion de Mithra ? L’hypothèse d’une influence mithriaque sur les dogmes et sur le culte chrétien n’a donc pas de fondement historique.

Noël n’est pas non plus « la consécration religieuse et cultuelle d’un évènement cosmique, le solstice d’hiver qui marque la régression de la nuit ». Le solstice est le point où le soleil est le plus éloigné du plan de l’équateur céleste : 21 juin pour le solstice d’été (jour le plus long) et non pas le 25, mais le 21 décembre pour le solstice d’hiver (jour le plus court).

Non ! Le 25 décembre est l’anniversaire de la naissance du Christ, tout simplement…

Et il y a des liens avec Noël dans la Bible qui sont étonnants.

Qu’est-ce qui ressemble autant à la célébration de Noël qu’Hanoukah ?

L’histoire de Hanoukah

À l’époque du deuxième Temple, après le partage de l’empire d’Alexandre le Grand, l’armée grecque d’Antiochus Epiphane envahit la terre d’Israël. Les Grecs persécutèrent les Juifs en leur interdisant sous peine de mort l’étude de la Torah et la pratique des Mitsvot. Le Temple de Jérusalem fut saccagé, profané et interdit.

De courageux Cohanim, les Hachmonaïm, ne se résignèrent pas et se rebellèrent contre l’envahisseur. Menés par Matitiahou, puis par ses fils, et animés d’une confiance absolue en Dieu, ils finirent par remporter une victoire miraculeuse sur la puissante armée grecque le 25 du mois de Kislev.

Ce premier miracle fut suivi d’un second : le même jour, lors de la purification et l’inauguration du Temple après la victoire, il n’y avait plus d’huile pure pour allumer la Ménorah, le chandelier à sept branches, et huit jours étaient nécessaires à la confection d’une nouvelle huile.

Les Cohanim fouillèrent le Temple de fond en comble et ne trouvèrent qu’une petite fiole d’huile dont le contenu ne pouvait servir à allumer la Ménorah qu’une seule journée. Ils décidèrent malgré tout d’allumer la Ménorah et c’est là que se produisit le second miracle : l’huile brûla pendant huit jours.

C’était pour remercier Dieu pour ces bienfaits et miracles qu’Il leur avait prodigués que les Sages instituèrent la fête de Hanoukah.

Le nom de la fête porte une double signification : « Hanoukah » signifie en hébreu « inauguration », mais peut également se décomposer en « Hanou » suivi des lettres Kaf et , qui, ensemble, ont une valeur de 25. Cela rappelle le miracle de la victoire sur les Grecs, lorsque les Juifs se sont reposés (« hanou », « ils ont campé ») le 25 (« kaf hé ») du mois de Kislev.

Cette fête de la dédicace du Temple (Hanoukah) s’étendit sur « huit jours d’allégresse et d’actions de grâce ». Au Temple et aux fenêtres de chaque maison, on fit brûler le chandelier à sept branches, la Ménorah.

Cette fête s’appelle aujourd’hui encore la « Noël juive ». On la célébrait du temps de Jésus, non seulement à Jérusalem, mais dans tout l’empire romain.

Il est enseigné dans le Talmud que la lumière de cette fête continuerait à éclairer le peuple juif jusqu’à la venue du Messie et même au-delà !

Hanoukah est mentionnée dans Jean 10:22 en ces termes :

«On célébrait à Jérusalem alors la fête de la Dédicace. C’était l’hiver.»

Jean 10:22.

ET C’EST ALORS QUE Jésus s’est proclamé Messie d’Israël, Fils de Dieu, et celui qui est un avec Dieu le Père.

Oui, Jésus était présent pour cette fête selon Jean 10:22 et là il a déclaré qu’il était le Christ et un avec le Père. Hanoukah est la fête de la lumière qui nous rappèle le miracle de la défaite de l’ennemi et le miracle de la lumière. Jésus est la lumière du monde qui est né miraculeusement de la vierge Marie. Hanoukah est la fête de la dédicace du Temple purifié. Dieu a créé en Marie un corps pour Jésus selon Hébreux 10. Jésus qui existait en forme de Dieu s’est dépouillé pour entrer dans ce corps (Philippiens 2). Il a dit :

« Détruisez ce Temple et en trois jours je le relèverai.»

Jésus dans Jean 2:19.

Il est venu mourir pour nos péchés et ressusciter le troisième jour pour notre justification. Il est mort volontairement pour nous purifier de tout péché afin que notre corps soit le temple du Saint-Esprit (1 Corinthiens 3:16). Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique – Jean 3:16. Grâce à la naissance et à la mort du Christ, Dieu purifie et sauve tous ceux qui viennent à lui par son Fils (Hébreux 7:25). Oui, il nous purifie pour que nos corps deviennent des temples purifiés par et pour le Saint-Esprit. – 1 Corinthiens 3:16, Jean 14:15-26.

A Hanoukah des cadeaux étaient donnés pour célébrer le miracle, surtout aux enfants. Chaque enfant juif sait que Hanoukah tombe le 25 Kislev comme chaque enfant chrétien sait que Noël arrive le 25 décembre. Ces deux mois sont équivalents dans les deux calendriers. En l’an juif 5777 qui a coïncidé avec notre année 2016, décembre et Kislev coïncidaient parfaitement. Hanoukah a commencé le dimanche du 25 décembre, et s’est achevé le dimanche du 1er janvier 2017. Ainsi, si le monde gréco-latin, par une ironie de l’histoire, avait retenu le calendrier lunaire juif plutôt que le calendrier solaire, nous célébrerions Hanoukah chaque année le 25 de Kislev comme notre Noël en même temps que les Juifs !

Demandons-nous pourquoi les premiers chrétiens issus du judaïsme auraient perpétué la célébration d’Hanoukah à Noël, naissance de Jésus.

1. La première raison serait que ceux-ci connaissaient pertinemment que le naissance du Christ avait bel et bien eu lieu autour du 25 décembre/Kislev. Qu’ont-ils conservé alors de Hanoukah qui se célébrait à cette même date ?

2. Hanoukah comme Noël est considérée comme la fête de la lumière chez les Israélites comme chez les chrétiens. Alors que les chrétiens illuminent leurs maisons de lumières de Noël, les Juifs allument le chandelier appelé la Ménorah.

« Le peuple qui demeurait dans les ténèbres a vu une grande lumière ; sur ceux qui demeuraient dans la région sombre de la mort, une lumière s’est levée. »

Matthieu 4:16.

« De nouveau Jésus leur adressa la parole et dit : ‘Je suis la lumière du monde. Qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres, mais aura la lumière de la vie.’»

Jean 8:12.

«Tant que je suis dans le monde, je suis la lumière du monde. »

Jean 9:5.

Jésus le Christ est Lumière. Noël et Hanoukah célèbrent la Lumière !

3. Comme déjà souligné, Hanoukah se célèbre chaque année pendant huit jours à partir du 25 Kislev. Et Hanoukah évoque le miracle qui se serait produit lors de cette nouvelle inauguration. Pour le premier allumage de la Ménorah (le chandelier juif à sept branches), le grand sacrificateur aurait retrouvé dans le Temple un seul flacon d’huile purifiée datant d’avant la profanation, ce qui ne pouvait entretenir les lumières de la Ménorah qu’un seul jour. Cependant, la Ménorah brilla durant huit jours et huit nuits sans s’éteindre, sans qu’aucune huile soit remise dans le chandelier. C’est pourquoi la fête de Hanoukah dure huit jours pendant lesquels on allume chaque soir à la tombée du jour et dans chaque famille, mais à la vue du plus grand nombre un chandelier à huit branches. Ce chandelier inhabituel ne sert que pour cette seule fête. Il présente souvent un neuvième bougeoir mobile placé au centre. Il ne sert qu’à l’allumage des autres bougies.

Le premier soir, on allume la bougie la plus à gauche tout en prononçant une bénédiction spéciale, le deuxième soir deux bougies, et ainsi de suite toujours de gauche à droite jusqu’au huitième soir où le chandelier complet brille. Autrefois, le chandelier était posé au dehors sur le seuil de chaque maison, encore aujourd’hui on le place près d’une fenêtre à la vue de tous.

Le Talmud précise que cet usage sert à proclamer le miracle. Le premier soir, les enfants reçoivent des cadeaux ou un petit pécule.

Les faits que cette fête évoque ont une grande importance pour nous les chrétiens. Mais, de nos jours, on préfère dire et écrire que Noël est une fête païenne quand en réalité son origine se trouve en cette fête de Hanoukah, « fête des lumières » du peuple de Dieu dans l’Ancienne Alliance. Jésus n’est-il pas la « Lumière du monde » et n’est-il pas né également le 25 du même mois ?

Ainsi Hanoukah expliquerait pourquoi nous célébrons Noël.

Pourquoi ?

Parce que la date de Hanoukah, dédicace du Temple de Jérusalem, est logiquement un symbole du corps du Christ qui coïncide avec la date de sa naissance réelle.

Par la naissance et l’incarnation du Christ, nous avons le temple de Dieu lui-même qui vient auprès des hommes ! La comparaison Temple/Jésus est facile à saisir dans l’Écriture. Dieu était en Christ réconciliant le monde avec lui-même – 2 Corinthiens 5:19.

Parmi d’autres similitudes, il faut préciser celle des neuf mois entre Pâques et Noël, puis celle entre Pessah (la Pâque juive) et Hanouka. Si donc Jésus s’est incarné dans le sein de Marie autour du 25 mars, il a donc été engendré à l’équinoxe du printemps. Et pour naître le 25 décembre, il faut être engendré autour du 25 mars… Le jour de l’Annonciation, celui où l’Église célèbre le mystère de l’Incarnation, est le 25 mars ! Le calendrier de l’Église est donc totalement et historiquement cohérent. (Les huit jours de Hanoukah nous rappellent aussi que pendant longtemps l’Eglise célébrait aussi le premier janvier, huit jours après sa naissance, qui était le jour de sa circoncision et le jour où on lui a donné le nom de Jésus au Temple.)

4. Ces deux fêtes sont aussi considérées comme la fête des enfants. On s’offre des cadeaux à cette occasion, chez l’un comme chez l’autre. Jésus a dit : « Laissez venir à moi les petits enfants »… Aujourd’hui nous avons des légalistes, animés souvent de zèle amère, qui selon Jacques 3 est diabolique, qui parlent même contre les fêtes des anniversaires. Ces légalistes oublient trop facilement que Dieu a célébré la naissance du Christ avec ses anges qui ont chanté et l’ont adoré. Et les mages l’ont fait avec des cadeaux – Matthieu 2:9-11.

Les mêmes personnes refusent la remise de cadeaux à Noël, mais nous en avons une prémice dans Hanoukah. Oui, lors de Noël comme de la fête juive de Hanoukah, des cadeaux sont similairement offerts. Hanoukah est une fête joyeuse au cours de laquelle les enfants reçoivent des cadeaux. Jésus a assisté à cette fête et il était normal chez les Juifs chrétiens d’avoir une célébration où leurs enfants recevaient des cadeaux aussi, et ce pendant l’enfance de Jésus même…

Faut-il rappeler comment la toupie a longtemps été un jouet de prédilection à l’occasion de Noël chez les chrétiens ? Un jeu traditionnel lors de la fête de Hanoukah est la toupie. Pendant Hanoukah, on s’échange un cadeau par jour pendant huit jours, et les enfants juifs reçoivent traditionnellement une toupie marquée de quatre initiales hébraïques qui signifient : « Ce fut là un grand miracle. »

La naissance du Christ était un grand miracle, la venue du Fils de Dieu se faisant homme – Philippiens 2. Il s’agit du plus grand miracle et du plus grand mystère de toute l’histoire humaine, et c’est la raison pour laquelle nous célébrons et adorons Jésus selon le commandement de Dieu. Noël vient du mot latin natalem, accusatif de l’adjectif natalis, qui signifie «relatif à la naissance».

A Noël, comme tout au long de l’année, nous devrions exalter notre Seigneur Jésus-Christ, car il est la Lumière du monde et l’unique Sauveur – Jean 3:16-18, 14:6.

Conclusion

La naissance de Jésus-Christ fait intégralement partie de l’Évangile, et tout vrai chrétien a le droit et la responsabilité d’annoncer l’Évangile tous les jours de l’année. Quiconque dit le contraire est trompé par l’adversaire de nos âmes. Noël nous donne la possibilité de faire venir dans nos réunions des gens qui ne viendraient pas à d’autres époques de l’année. Que le Seigneur nous aide à gagner des âmes à cette époque, et tout au long de l’année !

Source : https://www.iltaime.com/single-post/2018/02/09/NOEL-UNE-ORIGINE-PUREMENT-PAÏENNE-NON-


A propos de l’auteur

Henry Linderman

Henry Linderman est pasteur et évangéliste. Il est marié à Karen McNeil.

Henry et Karen Linderman exercent leur ministère en France depuis 1974. Ils ont été actifs dans la distribution de littérature, l’évangélisation et l’établissement d’églises. Les Linderman ont dirigé des ministères Teen Challenge (œuvre fondée par le pasteur américain David Wilkerson destinée à venir en aide aux jeunes drogués), et ils ont été les pionniers de trois églises dont ils avaient la responsabilité pastorale et à partir desquelles huit autres ont été établies.

Bien que la France soit généralement considérée comme une nation chrétienne, moins de 5 % de la population fréquente effectivement une église. Aussi incroyable que cela puisse paraître, l’on estime que seule une personne sur 27 a déjà vu une Bible.

À propos de leur ministère, les Linderman déclarent : « Moins de 1 % de la population française est chrétienne évangélique. Notre fardeau est d’évangéliser et d’établir des églises du plein Évangile dans autant de villes françaises que possible. » Quelque 36 000 villes et villages n’ont actuellement aucune église évangélique d’aucune sorte.

Henry Linderman est un vocaliste et un clarinettiste accompli.

La vision d’évangélisation de la France a commencé dans le coeur de Henry Linderman quand il n’avait que 15 ans.

A la fin d’une réunion de prière dans une église de la Pentecôte à Détroit au Michigan, aux États-Unis, le Seigneur lui parla de ce qu’il devait accomplir plus tard en France. Après une formation dans une école de théologie à Springfield dans le Missouri ; un diplôme en psychologie de l’Université « Wayne State » à Détroit, et son mariage avec Karen McNeil, le pasteur Linderman exerça un ministère pendant cinq ans dans deux églises protestantes évangéliques de la Pentecôte qui étaient membres des Assemblées de Dieu dans le Michigan.

La porte s’ouvrit alors pour un ministère en France en 1974. Après un an d’étude de la langue française à Albertville, le pasteur Linderman et son épouse travaillèrent pendant deux ans, évangélisant dans le contexte de « Teen Challenge » à Paris. Le pasteur Linderman prêchait souvent aussi pour le pasteur Lemercier dans une église de Pentecôte des Assemblées de Dieu de France dans le 15ème arrondissement de Paris. Le Seigneur le dirigea alors vers la ville de Draveil où il commença une église qui grandit jusqu’à atteindre la taille de 350 personnes en quelques années et où la mairie accorda l’usage d’une ancienne église catholique.

Le 11 Janvier 1981, après avoir remis l’église de Draveil sous la responsabilité de l’église de Melun, le pasteur Linderman et son épouse eurent à coeur de commencer des réunions au 21 rue St Jacques, dans le 5ème arrondissement de Paris, dans les anciens locaux de Teen Challenge et de l’Institut biblique des cours par correspondance. Une quarantaine de personnes de l’église de Draveil décidèrent de venir les aider à démarrer l’église de Paris. Les Linderman se réunissaient déjà avec un groupe d’anglophones le dimanche soir depuis quelques années à cette adresse, et quelques personnes de ce groupe se joignirent à l’église française.