L'évolution retarde la découverte de la capacité sensorielle du dauphin

L'évolution retarde la découverte de la capacité sensorielle du dauphin

10 août 2011 Non Par Bible & Science Diffusion

par Brian Thomas, M. S. *


Les scientifiques savent depuis un certain temps que les dauphins utilisent la vision et un sonar pour trouver de la nourriture et identifier des objets. Mais les chercheurs ont récemment découvert que les dauphins ont aussi une perception sensorielle
électrique. Après des décennies d’études sur les dauphins, pourquoi cette fonctionnalité incroyable n’a t-elle pas été découverte plus tôt?
Les dauphins ne peuvent pas toujours compter sur leur vue, surtout lorsqu’ils évoluent en eau boueuse, de sorte qu’ils ont été équipés de systèmes de sonar qui sont réglés pour interpréter habilement et avec précision si les signaux représentent de la nourriture, un ami ou un ennemi. Mais les signaux sonar ne sont pas très efficaces à courte distance, et les chercheurs ont établi qu’au moins une espèce de dauphin peut détecter des champs électriques en utilisant une technique
appelée electroréception (voir aussi sur Wikipédia).1 Les animaux génèrent des champs électriques faibles quand ils utilisent leurs muscles, et ces dauphins peuvent détecter ces signaux faibles dans des quartiers étroits munis de trous spéciaux sur leurs rostres.
Les découvertes de nouvelles capacités sensorielles comme celles-ci sont en cours. Par exemple, en 2009 des investigateurs ont découvert que les phoques peuvent utiliser leurs moustaches pour « lire » les tourbillons sous-marins subtils que laisse derrière lui un poisson nageant rapidement.2 Et une étude distincte a rapporté que certains yeux de crevettes peuvent détecter douze couleurs primaires (par comparaison avec la capacité des humains à en voir trois), et ceci peut conduire à des progrès dans la technologie de lecture de la lumière3

Les évolutionnistes se trouvent confrontés à un défi distinct pour essayer d’expliquer comment
ces capacités sensorielles – plus miniaturisées et efficaces que n’importe lequel de leurs fac-similés artificiels – auraient pu provenir d’une quelconque source non-intelligente. En revanche, les créationnistes bibliques sont disposés à envisager l’explication la plus simple, et donc la plus scientifique: Des créations supérieures impliquent un Créateur supérieur.
Aussi, comment un évolutionniste expliquerait-il l’origine de l’électroréception chez le dauphin de Guyane? L’auteur de l’étude Wolf Hanke a confié à
Science Now, « Ceci est un cas d’évolution convergente. »4 Cette phrase se réfère à l’évolution indépendante supposée de la même fonction dans des créatures non apparentées. On peut s’interroger, car cela suppose simplement que l’évolution s’est produite sans fournir d’explications au comment et au pourquoi.5
« L’évolution convergente » est-elle quelque chose de plus qu’une simple pirouette évolutionniste pour rendre compte de caractéristiques qui ne peuvent s’intégrer aux schémas d’arbres évolutifs? Bien que de nombreux poissons et amphibiens soient connus pour être dotés d’électroréception, parmi les mammifères seuls l’ornithorynque et l’échidné étaient connus pour en posséder. Mais l’ornithorynque et les dauphins ne sont pas considérés comme ayant une ascendance évolutive apparentée. Il n’existe encore aucune explication réaliste dans la pensée évolutionniste pour rendre compte de l’origine de l’électroréception même une fois, encore moins deux.

Et apparemment, ce même mode de pensée évolutionniste a freiné la recherche sur les dauphins en avançant des hypothèses injustifiées, comme la supposition que les minuscules « cryptes » positionnées le long du rostre du dauphin étaient d’inutiles « restes » de l’évolution.
Science Now rapporte, « Qu’à un certain moment dans le passé évolutionniste des dauphins, un ancêtre avait des moustaches poussant à partir de ces cryptes, et la plupart des chercheurs pensent qu’elles ne servaient plus à rien. »4
Mais ce n’est pas le cas – elles reçoivent des signaux électriques transmis par l’eau. La pensée évolutionniste avait empêché cette découverte en raison d’un biais à l’égard de la conception téléologique. Le même mode de pensée rétrograde a caractérisé des prétentions précédentes « d’organes vestigiaux. » Ces organes étaient censés avoir été des restes sans but, mais on a finalement découvert que chacun d’entre eux avait une fonction.6 De même, les généticiens ont été empêchés par la pensée évolutionniste de reconnaître un but et une fonction à ce qu’on a appelé « l’ADN poubelle », un concept complètement réfuté qui est aussi faux et trompeur que les organes vestigiaux.7

Ces minuscules cryptes sur le rostre du dauphin ne sont pas les vestiges d’un quelconque passé évolutif, mais sont plutôt des parties d’un dispositif d’électroréception bien conçu et entièrement fonctionnel. Cette découverte n’est pas surprenante si les dauphins ont été délibérément créés le cinquième jour de la semaine de la création, comme le relate la Genèse.

Et il n’est également pas surprenant que la pensée sans but évolutionniste ait à plusieurs reprises entravé la découverte scientifique. Si les chercheurs avaient persisté dans leur conviction que les cryptes du rostre des dauphins n’étaient que des restes de moustaches au lieu de tenir compte d’autres explications liées à l
a fonction, l’étonnante capacité des mammifères aquatiques à détecter des signaux électriques serait peut-être demeurée inconnue.

Références

Czech-Damal, N. U. et al. Electroreception in the Guiana dolphin (Sotalia guianensis). Proceedings of the Royal Society B. Publié en ligne avant impression le 27 juillet, 2011.

Thomas, B. Seal Whiskers Track Fish Trails. ICR News. Posté sur icr.org le 22 juin, 2010, consulté le 2 août, 2011.

Thomas, B. Shrimp Eye May Inspire New DVD Technology. ICR News. Posté sur icr.org le 4 novembre, 2009, consulté le 3 août, 2011.

Morell, V. Guiana Dolphins Can Use Electric Signals to Locate Prey. Science Now. Posté sur news.sciencemag.org le 26 juillet, 2011, consulté le 2 août, 2011.

Lisle, J. 2010. Discerning Truth: Exposing Errors in Evolutionary Arguments. Green Forest, AR: Master Books, 23-38.

Pour des exemples, voir Morris, J. 2005. Does the Gallbladder Have a Necessary Function? Acts & Facts. 34 (2).

Wells, J. 2011. The Myth of Junk DNA. Seattle, WA: Discovery Institute Press.

* Mr Thomas est rédacteur scientifique à l’Institute for Creation Research.

Source : http://www.icr.org/article/6265/