D'éminents scientifiques réfutent l'évolution, deuxième partie

D'éminents scientifiques réfutent l'évolution, deuxième partie

16 juin 2014 Non Par Bible & Science Diffusion

Par Brian Thomas, M. S. *

16 juin 2014

En 2011, 29 scientifiques de premier plan partisans du dessein intelligent ont tenu un colloque sur l’information biologique au cours duquel ils ont effectué une comparaison entre l’explication darwinienne conventionnelle des origines et les nouvelles découvertes extraordinaires concernant les langages biologiques. Le deuxième thème majeur parmi les présentations du groupe concernait les « difficultés à créer des informations biologiques ». En substance, ils ont essayé de reproduire artificiellement certains aspects de la création de l’information. Qu’ont-ils découvert ?

Le généticien John Sanford, principal organisateur du colloque sur l’information biologique, a utilement résumé les présentations techniques dans un document intitulé Biological Information: New Perspectives. A Synopsis and Limited Commentary1. Le document résumait des évaluations, à l’aide, par exemple, du logiciel Tierra, de tentatives numériques de la part des scientifiques évolutionnistes d’envisager comment la sélection naturelle pourrait générer de l’information.

Dans un article, le Dr Ewert, un ingénieur en électronique et en informatique, avec le mathématicien et philosophe William Dembski et l’ingénieur en informatique Robert Marks II, a montré que Tierra n’a pas pu faire apparaître des informations par un processus évolutif dans les simulations informatiques, même si son programmeur avait intégré dans le logiciel des paramètres irréalistes favorables à l’évolution.

Avida est considéré comme une preuve de « l’évolution numérique », mais les scientifiques du symposium ont mis à nu ses horribles défauts. Plus particulièrement, ils ont montré que les évolutionnistes ont introduit dans le logiciel Avida « des quantités énormes de données issues d’une conception dès le départ »1. Ce n’est dès lors pas étonnant qu’il montre l’évolution, car il a été truqué. Cependant, lorsque des paramètres biologiquement réalistes sont introduits, Avida ne montre aucune augmentation de l’information, en fin de compte.

Dans un autre article, le Dr Basener, mathématicien, a calculé que la sélection naturelle ne peut pas générer de nouvelles informations parce que toute avancée de l’évolution s’arrête une fois qu’un caractère devient optimisé par rapport à son environnement. Tant sur le plan mathématique que dans la biologie de la vie réelle, la sélection conduit donc à un organisme stabilisé n’évoluant pas.

Dans un troisième article, le Dr Sanford a décrit les recherches qu’il avait conduites et qui révèlent que même si une mutation survient – une mutation qui ne tue pas ni n’handicape une créature – elle ne produit généralement qu’un effet si minuscule que la sélection naturelle ne la détecte jamais. En d’autres termes, la capacité de survie d’un organisme est essentiellement égale à celle de son voisin au sein d’une population, de sorte que des facteurs extérieurs, comme des prédateurs ou les conditions météorologiques, les affectent également. De plus, même si l’on imagine qu’une mutation bénéfique apparaît au sein d’une population, elle sera totalement étouffée par un très grand nombre de mutations très légèrement délétères et invisibles. Ainsi, pour cette raison, il est certain que l’information génétique diminuera constamment.

Dans un quatrième article, les biochimistes Doug Axe et Ann Gauger se sont intéressés aux questions suivantes : comment et pourquoi des mutations modifieraient-elles théoriquement des caractères existants, et lequel de ces caractères pourrait théoriquement être le point de départ d’une sélection opérée par la nature ? La sélection ne bricolerait pas avec un gène qui est déjà nécessaire à la vie cellulaire, de sorte que les biologistes évolutionnistes supposent que des copies supplémentaires sont effectuées. Cependant, les coauteurs de l’article ont constaté que la cellule arrête la production, le transport et le balayage des copies supplémentaires théoriques bien avant que la copie n’acquière de nouvelles informations par des mutations aléatoires.

Que faut-il pour obtenir un langage riche en informations ? De toute évidence, une capacité d’anticipation est nécessaire, et la sélection néodarwinienne de mutants n’utilise pas de capacité d’anticipation. Il n’est donc pas étonnant qu’elle ne réussisse pas à produire l’information contenue dans les cellules.

Références
1. Sanford, J. C. (2014) Biological Information: New Perspectives. A Synopsis and Limited Commentary. Waterloo, NY : FMS Publications.


BrianThomas

Brian Thomas est titulaire d’un doctorat et rédacteur scientifique en chef à l’Institute for Creation Research (ICR), où ses fonctions comprennent la création d’articles de nouvelles quotidiens, l’édition, la recherche documentaire, la prise de parole en public et l’écriture de publications pour les magazines de l’ICR, principalement Acts & Facts. En fait, ce fut le magazine Creation de Creation Ministries International (CMI) qui a été la cause de l’abandon par M. Thomas de ses croyances évolutionnistes en faveur de celles du christianisme. Depuis sa conversion, Brain Thomas a continué à enseigner sa foi dans la création à la fois comme éducateur dans les écoles chrétiennes et comme professeur d’université.

Source : http://www.icr.org/article/8192