Covid-19 et vaccin : la généticienne Alexandra Henrion-Caude nous dit tout.

24 janvier 2021

Note de B&SD :

Une importante vidéo d’Alexandra Henrion-Caude, scientifique de haut vol, est sortie vendredi 15 janvier 2021 et a été censurée aussitôt au bout de quelques heures seulement par Youtube.
Et sa page Facebook a été fermée également.
Ces mesures de censure sauvages de la grande spécialiste française de l’ARN au CV impeccable (tout comme le Professeur Didier Raoult !) sont aux antipodes de l’esprit scientifique et de la démocratie. Elles sont dignes des régimes oppressifs. Mais vu le contexte actuel où les géants des réseaux sociaux imposent leurs lois en censurant à volonté les opinions dissidentes ou en fermant les comptes de ceux qui remettent en cause le narratif officiel, cette censure d’une éminente scientifique est un scandale énorme de plus qui présage la fin planifiée de la liberté d’expression, de la liberté intellectuelle et du débat contradictoire qui sont essentiels dans une science saine et un pays libre. Nous nous acheminons donc brutalement vers une police de la pensée pour des motifs idéologiques et politiques et sous prétexte de crise sanitaire, mais au mépris de la vraie science. Ce problème qui gangrène la science avait déjà été signalé par feu Philip Skell, membre de l’Académie des sciences américaine dans une lettre ouverte au Conseil de l’éducation de l’état du Kansas :

La liberté intellectuelle est fondamentale pour la méthode scientifique. Apprendre à penser de façon créative, logique et critique est la formation la plus importante que les jeunes scientifiques puissent recevoir. Encourager les étudiants à examiner attentivement les éléments de preuve pour et contre le néo-darwinisme aura comme conséquence de contribuer à préparer non seulement les étudiants à comprendre les arguments scientifiques actuels, mais aussi à faire de la bonne recherche scientifique.

Philip Skell (1918-2020), membre de l’Académie Nationale des Sciences depuis 1977 jusqu’à sa mort, professeur émérite de chimie, récipiendaire du prix Evan Pugh, de l’Université de l’état de la Pennsylvanie.

En juillet dernier, la généticienne Alexandra Henrion-Caude a accordé une interview à TVLibertés particulièrement remarquée. En ce début d’année 2021, l’heure est à la mise à jour. Un an après le début de la crise de la Covid, où en sommes-nous réellement ?

Alors que les médias multiplient les controverses avec des médecins en situation de conflit d’intérêts, le vrai débat scientifique a lieu loin des caméras. Alexandra Henrion-Caude revient pour TVLibertés sur les données dont on dispose à ce jour, sur les grands sujets qui occupent – et inquiètent souvent – les Français. Elle répond en particulier aux questions que l’on se pose sur la pertinence des politiques sanitaires menées depuis presque un an pour lutter contre la propagation de la Covid-19, et sur le “vaccin génique expérimental” développé par Pfizer.

Pour suivre Alexandra Henrion-Caude :
Chaîne Youtube d’Alexandra Henrion-Caude : https://www.youtube.com/channel/UCTxYSPgubQIfz7Q5EpJ5Mrwhttps://www.youtube.com/channel/UCTxYSPgubQIfz7Q5EpJ5Mrw

Sources :


A propos d’Alexandra Henrion-Caude

Alexandra Henrion-Caude

Alexandra Henrion-Caude a été directrice de recherche à l’INSERM au sein de l’unité Génétique et Épigénétique des maladies neurométaboliques et des défauts de naissance de 1998 à octobre 2019. Elle est spécialiste de l’ARN et la fondatrice et directrice de recherche de l’institut de recherche SimplissimA installé sur l’île Maurice, dont la mission consiste à établir le lien, qui fait actuellement défaut entre la médecine traditionnelle et les sciences innovantes. A cette fin, SimplissimA unit les travaux multisectoriels, collaboratifs et transdisciplinaires de manière à garantir que ses solutions fonctionnent aux niveaux individuel, local, régional, national et mondial.
Les chercheurs de SimplissimA s’intéressent à l’épigénétique et à la communication entre les règnes du vivant – lorsqu’une espèce transmet des informations génétiques qui s’influencent mutuellement. Sur la base de leur découverte originale des mitomirs, ils étudient spécifiquement les microARN, qui font partie des génomes nucléaire et mitochondrial.

Elle est titulaire d’un doctorat en génétique de l’université Pierre et Marie Curie, Paris.

Grâce à un parcours diversifié qui oscille entre travaux pointus en génétique et valorisation technologique, Alexandra Henrion Caude a décroché en 2013 le titre prestigieux de Eisenhower Fellow. Avec à la clé, un séjour très particulier aux États-Unis pour favoriser des rencontres et les échanges dans le pays.