D'éminents scientifiques réfutent l'évolution, troisième partie…

D'éminents scientifiques réfutent l'évolution, troisième partie…

20 juin 2014 Non Par Bible & Science Diffusion

Par Brian Thomas, M.S. *
L’information de la vie est dans un état de dégénérescence progressive et non d’évolution, selon au moins huit articles techniques publiés dans les actes d’un colloque unique intitulé Biological Information: New Perspectives [1].

Ses 23 articles provenant de 29 auteurs différents ont montré la quasi-impossibilité de la construction par la sélection darwinienne d’informations génétiques ayant une signification biologiquement parlant. Le troisième de trois grands thèmes du colloque portait sur « Les difficultés dans la prévention de l’érosion de l’information biologique », selon un résumé utile des actes du Symposium [2].

Michael Behe, célèbre pour son livre La boîte noire de Darwin, a examiné les études qui rendent compte de mutations qui ont conduit à de nouvelles fonctions. Même celles-ci ont toujours entraîné une perte globale de l’information biologique. Mais prises dans leur ensemble, la plupart des mutations provoquent une perte fonctionnelle, par exemple une mutation qui supprime la capacité d’une enzyme de manipuler un sucre particulier. La perte de la capacité de manipuler ce sucre peut en fait aider l’organisme à survivre, par exemple, là où son enzyme pourrait prendre un produit chimique toxique qui imite le sucre. Selon le résumé :

Parce que les mutations entraînant une perte fonctionnelle conduisent de manière inhérente à une perte d’information, il semble y avoir une perte nette d’information alors même qu’une adaptation ayant une signification se produit [2].

Ainsi, même quand la perte génétique renforce la capacité de survie, l’information est perdue pour toujours.

Dans un autre rapport, les généticiens Paul Gibson et John Sanford ont fait équipe avec les experts en calcul John Baumgardner et Wesley Brewer pour tester si oui ou non la sélection naturelle pourrait conserver l’information biologique, ajoutant aux observations de Behe. Ils ont constaté que la sélection ne peut pas supprimer ce qu’elle ne peut pas « voir ». La plupart des mutations simples ont un effet qui va d’une portée limitée à un effet nul, de sorte que ces très légères altérations de l’ADN « s’accumulent en continu, comme la rouille sur une voiture », selon le résumé [2]. Ainsi, les généticiens évolutionnistes sont dans l’erreur quand ils prétendent que la sélection naturelle peut en quelque sorte préserver l’information biologique. Elle ne le peut et ne le fait pas.

Dans son article présenté au symposium, le mathématicien de l’Université du Texas Granville Sewell a abordé l’argument évolutionniste selon lequel une source d’énergie extérieure peut inverser la tendance universelle des systèmes d’information complexes à se dégrader au fil du temps. Par exemple, est-ce que la simple lumière du soleil pénétrant sur la terre peut organiser en quelque sorte les molécules de la vie ou accroître le répertoire des systèmes vivants ? Sewell a examiné la formule centrale décrivant les systèmes en voie de désorganisation – formule que l’on trouve dans les manuels universitaires classiques de thermodynamique. Elle montre que l’ordre ne peut pas pénétrer dans un système plus rapidement qu’il ne peut passer à travers la frontière entre le monde extérieur et ce système. Pour cette raison, l’introduction de la lumière du soleil dans une cellule vivante n’apporterait pas plus d’information biologique que l’introduction de la lumière du soleil dans un ordinateur ne produirait un nouveau logiciel.
Sanford offre le commentaire suivant sur l’article du congrès écrit par l’expert en thermodynamique Andy MacIntosh :

L’erreur se trouve dans l’affirmation selon laquelle l’énergie peut à elle seule créer les mécanismes nécessaires de la vie [2].

Une personne intelligente ou une machine intelligemment conçue comme un robot doit diriger cette énergie en empruntant des moyens spécifiques pour construire des machines, y compris celles trouvées à l’intérieur des cellules.

Ces scientifiques qualifiés ont examiné l’évolution darwinienne sous environ une vingtaine d’angles, et ont trouvé une faille fatale dans chacun d’eux. Aucune cellule vivante ne peut télécharger ou réinstaller son système d’exploitation d’origine, mais il n’est pas trop tard pour les scientifiques et d’autres personnes qui réfléchissent pour télécharger et installer le concept clair selon lequel l’information dégrade continuellement les systèmes vivants – ce qui est tout le contraire de l’histoire de l’évolution darwinienne.

Références

1. Marks, R. J., M. J. Behe, W. A. Dembski, B. L. Gordon et J. C. Sanford, éditeurs (2013). Biological Information: New Perspectives. Singapour : World Scientific Publishing Co. Pte. Ltd.

2. Sanford, J. C. (2014). Biological Information: New Perspectives. A Synopsis and Limited Commentary. Waterloo, NY : FMS Publications.

* Brian Thomas est rédacteur scientifique à l’Institute for Creation Research.

Source : http://www.icr.org/article/8194/