Jésus-Christ vu par les philosophes et les scientifiques
Par Gérald PECH
« Il dit qu’il est la vérité. C’est le mot le plus humble qui ait jamais été dit. Un homme intéressé aurait dit : « Je possède la vérité. » La vérité n’est pas une idée, mais une présence. La vérité est. »
Christian Bobin. L’Homme en Marche (Éditions Le temps qu’il fait, 1995.)
Voilà ce qu’écrivait le poète, écrivain et essayiste français Christian Bobin dans son livre L’Homme en Marche (Éditions Le temps qu’il fait, 1995). Après des siècles de débats et de controverses – et deux mille ans après sa mort –, Jésus-Christ continue de soulever des sentiments extrêmes de nos jours. Après tout, personne n’a été aussi fascinant que Jésus ne l’a été, personne d’autre que Lui n’a suscité autant de respect, d’adoration ni de haine. En ce sens, Jésus est unique dans l’histoire. Pourtant, aujourd’hui, à l’ère des technologies de l’information et de la communication et de bien d’autres révolutions et prouesses scientifiques, Jésus est devenu paradoxalement le plus illustre et le plus connu des inconnus, au point que Son nom n’évoque plus rien chez nos contemporains, et en particulier notre jeunesse.
Alors qui était donc cet homme, dont la Bible dit qu’Il est ressuscité, et qui n’était ni prince, ni roi, ni général, mais un simple charpentier qui a eu un ministère public d’une durée de trois ans seulement ? Jésus n’a rien écrit, Il n’avait pas de maison à Lui, ni de lieu où reposer Sa tête, aucune fortune, et avait seulement quelques amis intimes. Toutefois, jamais personne n’a aussi radicalement changé la face du monde, marquant même l’Histoire de Son nom : les dates du calendrier font référence à Sa naissance (avant ou après Jésus-Christ) – c’est dire combien toute l’Histoire pointe vers Lui, Il est en le centre et la référence. Comment les philosophes et les scientifiques, en particulier, ont-ils perçu Jésus ? Certainement que cela vaut la peine de regarder d’un peu plus près ce que d’éminents personnages ont dit de cet homme.
La brève étude qui suit n’est en rien un essai argumenté sur l’influence de Jésus et de la pensée chrétienne sur la philosophie et la science, mais se veut uniquement un recueil de citations provenant de diverses personnes dont les parcours ont été très différents et divergents.
Penchons-nous d’abord vers les philosophes.
L’importance de la personne de Jésus-Christ et de son enseignement – ce qui deviendra plus tard le christianisme – est mise en avant, par exemple, par le philosophe et ancien ministre de l’éducation nationale français contemporain Luc Ferry qui a dit la chose suivante :
« En s’appuyant sur une définition de la personne humaine et sur une pensée inédite de l’amour, le christianisme va laisser des traces incomparables dans l’histoire des idées (…) Il est tout à fait clair que, sans cette valorisation typiquement chrétienne de la personne humaine, de l’individu comme tel, jamais la philosophie des droits de l’homme à laquelle nous sommes si attachés aujourd’hui n’aurait vu le jour. » [1]
Luc Ferry. Traité de philosophie à l’usage des jeunes générations, Plon, 2006, pp. 75-76.
Autrement dit, Jésus a marqué d’une manière indélébile notre conception de la personne humaine, et a, en cela, influencé et orienté toute la philosophie occidentale et les idées. Les mots admirables de Luc Ferry – qui n’est pas chrétien – révèlent en quoi Jésus a bouleversé l’histoire de l’humanité : par l’amour !
Dans le magazine catholique La Vie, Eliette Abécassis, femme de lettres française contemporaine, récipiendaire du prix des écrivains croyants en 2001, de confession juive (et donc non chrétienne), normalienne, agrégée et enseignante de philosophie à la faculté de Caen, répondait ainsi à la question : « Comment voyez-vous Jésus ? » :
« Jésus, selon moi, est un prophète dans la droite lignée d’Isaïe, de Daniel ou d’Ezéchiel, prophètes inspirés qui prédisaient la fin du monde pour exercer leur regard et leur conscience critique, en marge de l’époque et de la société, prophètes aux mots et aux textes éternels, éternellement vrais. Jésus est un rabbin, en lutte avec les rabbins comme tous les rabbins, qui, dans la ligné de notre maître Hillel, a résumé la Torah par son message le plus fort, le plus simple et le plus difficile : ‘Tu aimeras ton prochain comme toi-même.’ »
Eliette Abécassis. La Vie. Edition du 17 décembre 2009 (N° 3355-3356.)
Nous retrouvons donc dans ces paroles la même appréciation pleine d’enchantement face à Jésus et Sa révolution de l’amour.
Un autre écrivain français, Ernest Renan, cette fois du XIXe siècle, également historien et académicien, qui a consacré sept volumes à son Histoire des origines du christianisme (de 1863 à 1881), a exprimé, dans sa Vie de Jésus (1863), un sentiment comparable d’admiration sans borne pour Jésus :
« L’événement capital de l’histoire du monde est la révolution par laquelle les plus nobles portions de l’humanité ont passé des anciennes religions, comprises sous le nom vague de paganisme, à une religion fondée sur l’unité divine, la trinité, l’incarnation du Fils de Dieu. Cette conversion a eu besoin de près de mille ans pour se faire. La religion nouvelle avait mis elle-même au moins trois cents ans à se former. Mais l’origine de la révolution dont il s’agit est un fait qui eut lieu sous les règnes d’Auguste et de Tibère. Alors vécut une personne supérieure qui, par son initiative hardie et par l’amour qu’elle sut inspirer, créa l’objet et posa le point de départ de la foi future de l’humanité. » [2]
Ernest Renan. Vie de Jésus (1863.)
Or, initialement de conviction catholique, il en vint progressivement à renier ce Jésus, pour embrasser le scepticisme et l’incrédulité. Mais cela ne l’empêcha pas de nous livrer une analyse perspicace du changement que Jésus avait opéré sur Ses premiers disciples et qu’Il continuerait de faire à travers les siècles, jusqu’à aujourd’hui, capturant ainsi le caractère quintessentiel de l’œuvre et de la personne du Christ :
« S’être fait aimer, « à ce point qu’après sa mort on ne cessa pas de l’aimer » voilà le chef-d’œuvre de Jésus et ce qui frappa le plus ses contemporains. Sa doctrine était quelque chose de si peu dogmatique qu’il ne songea jamais à l’écrire ni à la faire écrire. On était son disciple non pas en croyant ceci ou cela, mais en s’attachant à sa personne et en l’aimant. » [3]
Ernest Renan, Vie de Jésus, 1863, chapitre XXVIII.
Enfin, qui aurait pu soupçonner qu’un ancien président de la République française, Nicolas Sarkozy, qui se dit « non pratiquant », mais « catholique de culture, de racine, d’histoire », ait pu exprimer une fascination aussi profonde pour Jésus-Christ au point de Le considérer comme étant tout ce qu’il y a de plus grand que l’humanité ait produit ?
Il serait possible d’écrire des pages et des pages, et de passer une infinité d’heures sur ce que bien d’autres philosophes et érudits, croyants comme incroyants, ont pensé, perçu de Jésus.
Mais tournons-nous maintenant vers les scientifiques. Peut-être le poids de la rationalité épurerait-il davantage l’esprit des hommes de science de toute ferveur religieuse, et leur donnerait-il une autre perception, plus critique et objective, de Jésus ?
Erwin Schrödinger (né le 12 août 1887 à Vienne et mort le 4 janvier 1961), physicien théoricien autrichien et fondateur de la mécanique ondulatoire et à l’origine de l’équation considérée comme la plus importante en science – l’équation dite de Schrödinger -, a fait la confession suivante :
« Je suis très étonné de voir que l’image scientifique du monde réel est très déficiente. Elle donne une foule d’informations factuelles, arrange toutes nos expériences dans un magnifique ordre cohérent, mais elle reste pitoyablement silencieuse sur tout ce qui est proche de notre cœur, sur ce qui nous importe réellement. Elle ne peut pas nous dire la moindre chose à propos du rouge et du bleu, de l’amer et du doux, de la douleur physique et des joies physiques, elle ne connaît rien du beau et du laid, du bien ou du mal, de Dieu et de l’éternité. La science quelquefois fait semblant de répondre aux questions touchant à ces domaines, mais les réponses sont souvent si stupides que nous ne sommes pas enclins à les prendre au sérieux. » [4]
Erwin Schrödinger. Nature and the Greeks, Cambridge University Press, 1954.
Il a là très clairement touché le fond du problème que rencontrent les scientifiques sincères devant les questions métaphysiques les plus graves et le mystère à la fois de la vie, de la morale et de la mort. La science matérialiste ne donne aucune réponse à ces questions, mais ne fait que rendre plus évident encore « le vide en forme de Dieu » qui existe dans le cœur de tout homme, fût-il un scientifique de très haut niveau, comme le déclarait, dans un élan de lucidité, le grand philosophe, mathématicien et physicien français Blaise Pascal :
« Il y eut autrefois dans l’homme un véritable bonheur, dont il ne lui reste maintenant que la marque et la trace vide qu’il essaie de remplir inutilement avec tout ce qui l’environne, recherchant dans les choses absentes le secours qu’il n’obtient pas dans les présentes. Or, toutes sont inadéquates, parce que ce gouffre infini ne peut être rempli que par un objet infini et immuable, c’est-à-dire Dieu même. » [5]
Blaise Pascal. Pensées, Éditions L. Brunschvicg, n° 425, Paris, Hachette.
Mais Jésus a-t-Il tout autant effleuré l’esprit de nos plus grands scientifiques dans leurs moments de lucidité et d’honnêteté ?
Examinons le cas d’Albert Einstein, le célèbre physicien fondateur des théories de la Relativité. L’attitude d’Einstein vis-à-vis de Jésus-Christ nous paraît très significative. Le grand scientifique n’était pas chrétien, mais avait des vues panthéistes, embrassant la foi de Spinoza dans un Dieu impersonnel. Dans une interview donnée au magazine américain The Saturday Evening Post du 26 octobre 1929, à la question :
« Dans quelle mesure êtes-vous influencé par le christianisme ? »
Question posée à Albert Einstein. The Saturday Evening Post, 26 octobre 1929.
il répondit :
« Enfant, j’ai été instruit à la fois dans la Bible et dans le Talmud. Je suis Juif, mais je suis fasciné par la figure lumineuse du Nazaréen. » [6]
Albert Einstein. The Saturday Evening Post, 26 octobre 1929.
À la question de savoir s’il acceptait l’existence historique de Christ, il répondit :
« Cela ne fait aucun doute. Personne ne peut lire les évangiles sans éprouver la présence réelle de Jésus. Sa personnalité ressort de chaque mot. Aucun mythe n’est rempli d’une pareille vie. » [7]
Albert Einstein. Geisteskampf der Gegenwart, Guetersloh, 1930, S. 235.
Mais tout aussi attiré qu’il ait pu être par la personne de Jésus, Einstein a mené une vie sans avoir reçu Christ dans son cœur. Sa vie a été désastreuse et immorale. Combien en cela son itinéraire personnel a été différent d’autres scientifiques qui, face à Jésus, se sont réfugiés en Lui !
Ainsi, le physicien français André-Marie Ampère, par exemple, trouva en Christ son bien le plus précieux, et devant cette lumière rayonnante, l’éclat de la science lui paraissait si pâle en comparaison :
« La figure de ce monde passe. Si tu te nourris de ses vanités, tu passeras comme elle. Mais la vérité de Dieu demeure éternellement ; si tu t’en nourris, tu seras permanent comme elle. Mon Dieu ! Que sont toutes ces sciences, tous ces raisonnements, toutes ces découvertes de génie, toutes ces vastes conceptions que le monde admire et dont la curiosité se repaît si avidement ! En vérité, rien que de pures vanités.
Étudie les choses de ce monde, c’est le devoir de ton état, mais ne les regarde que d’un œil ; que ton autre œil soit constamment fixé sur la lumière éternelle. Écoute les savants, mais ne les écoute que d’une oreille, que l’autre soit toujours prête à recevoir les doux accents de la voix de ton Ami Céleste. N’écris que d’une main, de l’autre, tiens-toi aux vêtements de Dieu, comme un enfant se tient aux vêtements de son père. Que mon âme, à partir d’aujourd’hui reste ainsi unie à Dieu et à Jésus-Christ ! » [8]
André-Marie Ampère. Cité dans la revue chrétienne Science et Vérité éditée par Christian Lefèvre.
En effet, comme surenchérit John Suppe, membre de l’Académie des sciences des Etats-Unis, professeur distingué de géologie à l’Université de Princeton et expert en tectonique, la mort expiatoire et la résurrection de Jésus-Christ sont précisément le remède à la maladie spirituelle que la Bible appelle le péché et qui frappe aussi bien les scientifiques que le reste de l’humanité.
« Si vous savez quel genre de problèmes les scientifiques ont dans leur vie – l’orgueil, l’ambition égoïste, la jalousie – c’est précisément ce genre de choses que Jésus-Christ a dit qu’Il est venu résoudre sur la croix. La science est remplie de gens ayant des ego très forts qui rentrent en conflit les uns avec les autres. L’Evangile est le même pour les scientifiques que pour quiconque. » [9]
John Suppe. Cité par Henry F. Schaefer, III, “Scientists and Their Gods”.
James Clerk Maxwell, fondateur de l’électromagnétisme – un des piliers de la physique moderne –, et le deuxième des trois plus grands physiciens théoriciens de tous les temps (Newton, Maxwell et Einstein) d’après Henry Schaefer, III [10], professeur de chimie à la chaire de Graham Perdue et directeur du Center for Computational Quantum Chemistry de l’Université de Georgie, aux Etats-Unis, avait également trouvé le pardon et la justice en Christ :
« Songez à ce que Dieu s’est résolu à faire à tous ceux qui se soumettent à Sa justice et sont disposés à recevoir Son don [de la vie éternelle en Jésus-Christ]. Ils sont destinés à être rendus conformes à l’image de Son Fils et quand cela est accompli et que Dieu voit qu’ils sont rendus conformes à l’image de Christ, il ne peut plus y avoir aucune condamnation. » [11]
James Clerk Maxwell. Cité par Henry F. Schaefer, III, “Scientists and Their Gods”.
Michael Faraday, physicien anglais, père de l’électrodynamique, déclara, à la fin de sa vie, à un ami qui vint lui rendre visite et lui demanda : « Monsieur Michael, quelles spéculations avez-vous maintenant ? » :
« Des spéculations, ami, je n’en ai pas. Je possède des certitudes. Je remercie Dieu de ce que je ne fais pas reposer ma tête mourante sur des spéculations car ‘Je sais en qui j’ai cru et suis persuadé qu’Il est capable de garder mon dépôt jusqu’à ce jour’. » [12]
Michael Faraday. Cité par Henry F. Schaefer, III, “Scientists and Their Gods”.
Il est temps de conclure après ce très bref parcours en compagnie d’un certain nombre de philosophes et de scientifiques. Nous avons vu que beaucoup parmi eux ont perçu Jésus-Christ comme une personne unique, dont la vie, l’œuvre et l’enseignement avaient un caractère exceptionnel, bouleversant tout ce qui était connu jusqu’à Sa venue, et instaurant un ordre nouveau. Cet ordre est fondé sur l’amour. Non seulement a-t-Il appelé Ses disciples à aimer Dieu de tout leur cœur, et leur prochain comme eux-mêmes, mais chose encore plus remarquable, tous ceux qui L’ont suivi ont eu pour Lui un amour passionné que même la persécution et la mort n’ont pu anéantir. Mais cette dimension de l’amour va encore plus loin. Il n’a pas seulement enseigné l’amour, Il a manifesté l’amour suprême et véritable par Sa propre vie, Sa naissance et Sa mort, et Son obéissance absolue à Dieu, Son Père. Par amour pour les hommes, Il s’est donné en sacrifice sur la croix, comme un substitut pour leurs péchés.
Il ne fait aucun doute que rien ne se fera de plus grand que Jésus, et l’homme moderne gagnerait tout à se mettre à Son écoute.
Redonnons la parole à Ernest Renan :
« Pour nous, éternels enfants, condamnés à l’impuissance, nous qui travaillons sans moissonner, et ne verrons jamais le fruit de ce que nous avons semé, inclinons-nous devant ces demi-dieux. Ils surent ce que nous ignorons : créer, affirmer, agir. La grande originalité renaîtra-t-elle, ou le monde se contentera-t-il désormais de suivre les voies ouvertes par les hardis créateurs des vieux âges ? Nous l’ignorons. Mais quels que puissent être les phénomènes inattendus de l’avenir, Jésus ne sera pas surpassé. Son culte se rajeunira sans cesse ; sa légende provoquera des larmes sans fin ; ses souffrances attendriront les meilleurs cœurs ; tous les siècles proclameront qu’entre les fils des hommes, il n’en est pas né de plus grand que Jésus. » [13]
Ernest Renan. Vie de Jésus, 1863.
Concluons par ce mot de la fin, exprimé par l’illustre Napoléon Bonaparte :
« Tous ceux qui croient sincèrement en lui ressentent cet amour admirable, surnaturel, supérieur, phénomène inexplicable, impossible à la raison et aux forces de l’homme, feu sacré donné à la terre par ce nouveau Prométhée, dont le temps, ce grand destructeur, ne peut ni user la force, ni limiter la durée. Moi, Napoléon, c’est ce que j’admire davantage, parce que j’y ai pensé souvent. Et c’est ce qui me prouve absolument la divinité de Jésus-Christ. » [14]
Napoléon Bonaparte. Les Mémoires de Sainte-Hélène, publié en 1844.
Notes
Ce texte a été rédigé à la demande d’un doctorant chrétien en mécanique des fluides à Toulouse pour une soirée d’ouverture à l’Evangile qui a eu lieu le jeudi 24 janvier 2013.
[1] Luc Ferry, Apprendre à vivre – Traité de philosophie à l’usage des jeunes générations, Plon, 2006, pp. 75-76.
[2] Renan, qui soutenait les thèses évolutionnistes de Darwin, exprime ici la conviction (erronée), puisée aux sources de la conception transformiste appliquée à la religion, selon laquelle les monothéismes juif et chrétien résulteraient d’une lente progression de la religion depuis ses formes polythéistes païennes primitives jusqu’à aboutir à la forme élevée du christianisme. En réalité, la foi dans le Dieu trinitaire précède les polythéismes qui n’en sont que des formes dégénérées apparaissant par une évolution régressive.
[3] Ernest Renan, Vie de Jésus, 1863, chapitre XXVIII : « Caractère essentiel de l’œuvre de Jésus ». Il faut noter que l’affirmation de Renan : « On était son disciple non pas en croyant ceci ou cela, mais en s’attachant à sa personne et en l’aimant » n’est pas correcte, et révèle en sourdine sa conception personnelle défectueuse du christianisme affectée par la haute critique et le rationalisme scientifique. Selon lui, les apôtres et les autres écrivains du Nouveau Testament se seraient souvent trompés, et auraient distordu et déformé l’enseignement pur de leur maître, en établissant des dogmes et des credo. La position de Renan est très courante parmi les personnes qui sont captivées par Jésus, tout en refusant Son plein enseignement et l’origine divine et l’inspiration infaillible des Ecritures. L’amour véritable pour Jésus se mesure par notre obéissance à Ses commandements, et ne peut être détaché de la foi (au sens d’une adhésion intellectuelle autant qu’au sens d’une appropriation confiante personnelle) dans les vérités révélées.
[4] Erwin Schrödinger, Nature and the Greeks, Cambridge University Press, 1954. Reproduit dans Tihomir Dimitrov, 50 Nobel Laureates and Other Great Scientists Who Believe in God, 2008.
[5] Blaise Pascal, Pensées, Éditions L. Brunschvicg, n° 425, Paris, Hachette.
[6] Cité dans Tihomir Dimitrov, 50 Nobel Laureates and Other Great Scientists Who Believe in God, 2008.
[7] Einstein, cité dans le magazine allemand Geisteskampf der Gegenwart, Guetersloh, 1930, S. 235. Reproduit dans Tihomir Dimitrov, 50 Nobel Laureates and Other Great Scientists Who Believe in God, 2008.
[8] Cité dans la revue chrétienne Science et Vérité éditée par Christian Lefèvre.
[9] Cité par Henry F. Schaefer, III, “Scientists and Their Gods”.
[10] Henry Schaefer a été élu membre de l’American Academy of Arts and Sciences en 2004. Il a été le sixième chimiste le plus cité dans le monde, pendant la période 1981-1997.
[11] Cité par Henry Schaefer. Ibid.
[12] Cité par Henry Schaefer. Ibid.
[13] Ernest Renan, Vie de Jésus, 1863.
[14] Napoléon Bonaparte, Les Mémoires de Sainte-Hélène, publié en 1844.
L’image de Michael Faraday provient de Wellcome Library, Londres. Wellcome Images – Courriel : images@wellcome.
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