Pourquoi la Déclaration de Francfort est nécessaire

Pourquoi la Déclaration de Francfort est nécessaire

7 décembre 2022 0 Par Bible & Science Diffusion

Vous trouverez ci-dessous un article écrit par Tobias Riemenschneider, pasteur de Francfort, en Allemagne. Il est l’un des auteurs de la Déclaration de Francfort sur les libertés chrétiennes et civiles, avec le Dr Paul Hartwig, pasteur d’Afrique du Sud et moi-même (pasteur américain travaillant en France). La Déclaration de Francfort peut être consultée sur le site https://frankfurtdeclaration.com. Le pasteur Riemenschneider explique pourquoi la Déclaration de Francfort est nécessaire. Je le remercie de m’avoir donné la permission de publier cet article qui a d’abord paru dans The Evangelical Times. – Steven Lloyd.


Pourquoi la Déclaration de Francfort est nécessaire

Par Tobias Riemenschneider

Au printemps 2021, des pasteurs de différents pays se sont réunis pour rédiger une déclaration commune en réponse aux mesures COVID édictées par de nombreux gouvernements. Le résultat en est la Déclaration de Francfort sur les libertés chrétiennes et civiles, qui a été présentée au public le 28 août 2022, près de Francfort, en Allemagne. Le document a été initialement signé par cinquante pasteurs et théologiens d’Amérique, du Royaume-Uni, d’Europe, d’Australie et d’Afrique, dont des hommes tels que John MacArthur, pasteur de la Grace Community Church, Voddie Baucham, doyen de l’African Christian University, et James White, ancien de l’Apologia Church. Entre-temps, plus de 5 000 signataires du monde entier ont adhéré à la Déclaration de Francfort.

Même si la raison concrète de la rédaction de la Déclaration de Francfort était la réponse totalitaire à la COVID, il ne s’agit pas principalement de ces mesures, mais des raisons spirituelles sous-jacentes qui ont conduit les États à empiéter si massivement sur les droits fondamentaux de leurs citoyens. Les signataires de la Déclaration de Francfort considèrent que ce mépris sans précédent de la liberté n’est qu’un symptôme de l’émergence d’un totalitarisme d’État sur toutes les sphères de la société, y compris l’Église, qui se développe depuis des décennies.

La Déclaration de Francfort cherche à répondre à ces menaces avec les vérités intemporelles de la Parole de Dieu par des affirmations et des démentis issus des principes bibliques.

Article 1 : Dieu le Créateur, Souverain Législateur et Juge

Depuis des siècles, les pays du monde occidental s’éloignent de la vérité biblique selon laquelle Dieu a créé le cosmos et tout ce qu’il contient, y compris l’homme. La pensée de la plupart des gens est aujourd’hui fortement influencée par un matérialisme radical qui repose sur l’hypothèse selon laquelle tous les processus et phénomènes se produisant dans le monde proviennent de la matière et du mouvement impersonnels plutôt que d’un Créateur personnel et transcendant.

Mais s’il n’y a pas de Dieu Créateur, alors il n’y a pas de législateur divin qui a révélé sa loi universelle et immuable à l’homme, et il n’y a pas de juge divin qui, à la fin des temps, jugera tous les hommes selon cette loi. Et s’il n’y a pas de législateur céleste au-dessus de l’État terrestre, alors l’État est le législateur le plus élevé, et ses lois n’ont pas besoin de se mesurer à une norme supérieure. En l’absence d’un juge divin, les législateurs humains n’ont pas besoin d’envisager de lui rendre compte de leurs actions. L’État et ceux qui le gouvernent s’arrogent ainsi le rôle de Dieu, déterminant librement ce qui est une bonne et une mauvaise conduites sans les limites d’une norme morale divine. Le résultat est dévastateur : les personnes non converties, corrompues par nature, transforment les commandements de Dieu en leur contraire, appelant par rébellion le bien mal et le mal bien (Esaïe 5:20).

Les exemples de cette tendance pendant la crise de la COVID abondent. Par exemple, l’État a décrété (même pour les personnes en bonne santé) que rendre visite aux personnes âgées, aux malades et aux mourants était un mal, bien que le Christ dise que de telles actions sont des signes par lesquels l’on sait qui est béni du Père et hérite du royaume, et qui est maudit et doit être jeté dans le feu éternel loin du Christ (Matthieu 25:31-46). Mais le phénomène de l’État qui qualifie de bonnes des choses qui ont été considérées comme des péchés pendant des millénaires est un phénomène que nous observons depuis des années : l’État autorise le divorce et l’immoralité sexuelle, promeut l’homosexualité et le transgenrisme, et autorise le meurtre des enfants dans le ventre de leurs mères.

L’État approuve de tels maux et exige de ses citoyens qu’ils en fassent autant. Même les enfants à la maternelle sont endoctrinés en conséquence. Quiconque n’est pas d’accord est considéré comme arriéré, bigot, haineux et une menace pour la société.

La Déclaration de Francfort affirme que Dieu, en tant que législateur et juge suprême, est la source ultime de l’éthique, et qu’il a révélé une moralité immuable qui est enracinée dans son propre caractère et qui détermine pour tous et à tout moment ce qui est une bonne et une mauvaise conduites. Elle nie donc que l’État ait le droit de définir la morale et d’exiger l’obéissance inconditionnelle de ses citoyens lorsque cette dernière contredit la loi de Dieu, invoquant la clausula Petri, selon laquelle il faut obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes (Actes 5:29).

Article 2 : Dieu comme source de la vérité et le rôle de la science

En se détournant de la vérité du Dieu créateur, d’autres vérités vacillent aussi de plus en plus. En tant que chrétiens, nous savons que Dieu a ordonné la création par des vérités objectives que l’homme peut découvrir par l’observation scientifique. C’est cette connaissance qui a rendu possible la démarche scientifique, car les hommes ont reconnu que toute recherche scientifique est une investigation sur les œuvres de Dieu et ne peut donc pas feindre la neutralité.

Lorsque la science ne sert plus à glorifier Dieu, alors la science elle-même devient un dieu. Nombreux sont ceux qui, aujourd’hui, sont convaincus que la science peut fournir des réponses à toutes les questions et des instructions permettant d’agir correctement dans toutes les situations. Ce scientisme néglige le fait que non seulement l’étude empirique peut conduire à des résultats erronés en raison de données lacunaires et de la propension humaine à l’erreur, mais également qu’elle ne peut en aucun cas fournir des réponses aux questions morales. La science peut seulement dire ce qui est, mais pas ce qui devrait être. La virologie et l’épidémiologie peuvent dire quelles mesures pourraient être prometteuses pour contenir un virus, mais elles ne peuvent pas répondre à la question de savoir si un confinement ou d’autres atteintes aux droits et libertés sont éthiquement justifiés pour atteindre cet objectif.

Pourtant, c’est exactement ce qui s’est passé pendant la COVID : des experts individuels ont été considérés comme représentant la « science », et leurs prédictions et recommandations ont guidé les politiques de gouvernements entiers. Comme l’a expliqué un jour C. S. Lewis : « Laissons les scientifiques nous parler des sciences. Mais le gouvernement implique des questions sur ce qui est bon pour l’homme, sur la justice et sur les choses qui valent la peine d’être possédées et à quel prix ; et sur ces questions, une formation scientifique ne donne aucune valeur ajoutée à l’opinion d’un homme. »

Depuis que l’homme est tombé dans le péché, toutes ses pensées, déductions et institutions contiennent divers degrés de corruption qui tendent à déformer, manipuler ou supprimer la vérité. Entre les mains de personnes animées par une idéologie, la vérité devient sujette à des changements par le biais de réinterprétations, tandis que la science est rapidement pervertie en un instrument d’endoctrinement par le biais de la peur, de la propagande et de l’exercice du pouvoir politique. Les voix dissidentes sont ignorées, supprimées ou annulées. Pendant la crise sanitaire liée à la COVID, des médecins et des scientifiques dissidents, dont certains étaient considérés comme des sommités dans leurs domaines respectifs depuis des décennies, ont été réduits au silence, discrédités et parfois démis de leurs fonctions. Mais nous constatons cette tendance dans d’autres domaines également. Par exemple, l’État et le « consensus scientifique » propagent depuis des décennies l’idée que des théories scientifiquement indéfendables, comme le darwinisme, sont des vérités établies. L’on nous dit que la science a découvert qu’il n’est plus possible de déterminer ce qu’est un homme ou une femme.

La Déclaration de Francfort approuve la science qui cherche à découvrir, par la méthode scientifique et le débat, les vérités que Dieu a intégrées dans le monde naturel, mais elle rejette le scientisme en tant que croyance selon laquelle la science conduit nécessairement à la vérité et peut fournir des réponses à des questions éthiques complexes. En outre, elle nie que les gouvernements, les experts scientifiques ou les médias soient moralement et idéologiquement neutres et que l’on doive se fier inconditionnellement à leur présentation de « la vérité ».

Article 3 : L’humanité comme image de Dieu

Si l’on ne croit plus en l’existence d’un Dieu créateur personnel, mais que tous les processus sont déterminés uniquement par la matière et le mouvement, alors l’homme n’est rien de plus que le produit d’un processus évolutif impersonnel et finalement sans but, sans aucune finalité ni valeur transcendante, si ce n’est de servir le « bien commun » de la société. Les États du monde occidental ont promu cette vision de l’homme pendant des décennies, et nous en voyons aujourd’hui les fruits : la vision darwinienne de l’homme n’offre aucune protection de l’individu contre un abus de pouvoir du plus fort.

Pendant la crise liée à la COVID, les États ont manipulé psychologiquement les individus en les effrayant délibérément avec des prédictions de taux de mortalité épouvantables et de morts subissant l’agonie par suffocation, comme le montrent des documents gouvernementaux internes et comme certains gouvernements l’ont ouvertement admis. La méfiance à l’égard des autres a été encouragée en les dépeignant comme des menaces potentielles à la vie et à l’intégrité physique. Cette propagande a permis à de nombreux États d’imposer des politiques qui portaient atteinte aux droits et aux libertés des personnes d’une manière qui semblait auparavant impensable dans le monde « libre ». Cela s’est produit même si de telles atteintes sont interdites par les constitutions de la plupart des États.

Soyons clairs : la question n’est pas de savoir si certaines mesures sont judicieuses d’un point de vue virologique ou épidémiologique, mais si l’État a le droit d’imposer de force de telles mesures et de porter ainsi atteinte aux libertés de ses citoyens.

Selon la conception biblique du monde, en revanche, Dieu a créé l’homme à son image et à sa ressemblance, de sorte que tous les êtres humains possèdent une dignité et une valeur inhérentes qui servent de fondement aux droits inaliénables donnés par Dieu, que l’État doit respecter et protéger (Romains 13:3-4). Ces libertés comprennent le droit à des relations personnelles, à l’emploi, à l’autodétermination médicale et à la participation aux événements importants de la vie humaine, tels que le fait d’assister à la naissance de son enfant, de célébrer un mariage dans un rassemblement public et de vivre dans la communion fraternelle avec les autres. Lorsque l’État prive une personne de ces droits et libertés ou les subordonne au respect de certaines obligations vaccinales, les citoyens sont déshumanisés et deviennent de simples objets de la tyrannie de l’État. Il s’agit d’une attaque directe contre l’image de Dieu, que nous avons vue à maintes reprises, notamment dans les systèmes antichrétiens comme le communisme et le socialisme.

La Déclaration de Francfort affirme donc la valeur inaliénable de chaque individu, créé à l’image de Dieu, et s’oppose donc à la violation par l’État de leurs droits et libertés donnés par Dieu, au travers de confinements et d’obligations vaccinales ou de test d’infection, qui usurpent la valeur innée de l’humanité en la soumettant à la manipulation, à la ségrégation forcée et à d’autres privations injustes de droits.

Article 4 : Les mandats donnés par Dieu et les limites de l’autorité

Si l’on ne croit ni en un Dieu qui a l’autorité suprême sur toutes les sphères de la vie, y compris l’État, ni en l’être humain créé à l’image de Dieu, alors la voie est ouverte pour que l’État promulgue un régime totalitaire dans tous les domaines de la vie. En réaction au nihilisme croissant qui résulte de ce détournement de la foi chrétienne, l’État moderne tentera d’inventer des croyances pseudoreligieuses pour garder les gens sous contrôle. D’où la nouvelle religion du multiculturalisme, de la diversité, de la santé, du climat, du salut planétaire et du catastrophisme imminent si nous ne sommes pas sauvés par la planification et le contrôle centraux de la plus haute puissance restante, le nouveau dieu de l’État, qui assume désormais le rôle de législateur, de pourvoyeur, de prêtre et de sauveur ultime, créant ainsi une société autoritaire dans laquelle l’État est absolu.

Dans ce système, les dissidents ne peuvent être tolérés car ils menacent le discours sur lequel se fonde la légitimité de cet étatisme et de ce totalitarisme. L’État tente donc de centraliser les croyances et les comportements de ses citoyens. L’État a donc un intérêt particulier à exercer une influence sur les enfants le plus tôt possible afin de les endoctriner selon l’idéologie de l’État et d’en faire des citoyens « loyaux », engendrant une intolérance idéologique qui cherche à faire taire, effacer, rééduquer et punir ceux qui ne sont pas d’accord. Nous avons constaté ce phénomène non seulement avec la COVID, lorsque l’État a élevé son narratif au rang de vérité absolue et a privé les dissidents de la possibilité même d’exprimer publiquement des critiques, par l’interdiction des manifestations et une censure sans précédent dans les médias conventionnels et sociaux. Nous observons plutôt une approche similaire dans une diversité d’autres récits idéologiques, comme le féminisme, l’orientation sexuelle et l’identité de genre, ou encore le changement climatique.

Cependant, cela ne s’arrête pas à la suppression de la critique ; l’État intervient de plus en plus dans toutes les sphères de la vie pour assurer un comportement conforme au système. Ainsi, pendant la crise liée à la COVID, l’État est intervenu dans la sphère familiale en interdisant aux gens de rendre visite et d’aider les membres de leur famille ou de célébrer les fêtes, et il est intervenu dans la sphère ecclésiale en interdisant aux croyants de célébrer des cultes, de chanter des hymnes ou d’administrer les ordonnances.

Cet étatisme totalitaire est cependant contraire à l’ordre divin. Tous les pouvoirs terrestres tirent leur autorité de Dieu, à qui tous doivent rendre des comptes, et il a établi différentes sphères de responsabilité : la famille, à qui est donnée la verge pour éduquer les enfants dans les voies du Seigneur ; l’Église, à qui est donnée la Parole pour faire des disciples de toutes les nations ; et l’État, à qui est donnée l’épée pour punir le mal et récompenser le bien. Ce faisant, Dieu a en même temps fixé des limites à l’autorité de ces institutions.

La Déclaration de Francfort affirme que la famille, l’Eglise et l’Etat ne se voient accorder par Dieu qu’une autorité limitée dans leurs sphères respectives. Elle rejette donc l’étatisme et les idéologies totalitaires des gouvernements qui ne reconnaissent pas les limites de leur autorité et usurpent les mandats délégués par Dieu à l’Église ou à la famille.

Article 5 : Le Christ comme chef de l’Église

Le fait que l’État ne reconnaisse plus les limites de son autorité et n’ait plus aucune crainte de Dieu a un impact croissant sur l’Église. L’État ne reconnaît plus l’importance spirituelle de l’Église, mais la considère et la traite de plus en plus comme n’importe quelle autre association ou n’importe quel autre événement, voire comme un danger pour les propres idéologies de l’État.

Cet état d’esprit a été clairement démontré pendant la crise liée à la COVID. Alors que dans le passé, les églises étaient généralement pleines lors des urgences nationales, car les gens comprenaient qu’en fin de compte, seul Dieu pouvait les sauver (2 Chroniques 7:13-14), cette fois-ci, les cultes ont été interdits pendant plusieurs semaines ou mois dans de grandes parties du monde occidental. Une fois les cultes à nouveau autorisés, ils avaient lieu sous de sévères restrictions, telles que des limitations de capacité, la distanciation, des exigences de masques ou de tests, ou des changements dans l’administration des ordonnances. L’État a même ordonné que les cantiques de louange à Dieu soit réduit au silence dans tout le pays pendant plusieurs mois [note de l’éditeur : ce fut la situation en Allemagne et dans quelques autres pays]. Et malheureusement, la plupart des églises ont obéi à ces obligations, beaucoup avec une totale conviction, défendant même l’empiètement de l’État sur l’Église. Nous avons également vu des pasteurs arrêtés ou contraints de répondre devant les tribunaux pour avoir prêché la Parole de Dieu.

Cependant, selon l’Écriture, le Seigneur Jésus-Christ est le chef de l’Église. Il nous ordonne non seulement de rendre à César ce qui appartient à César, mais aussi de rendre à Dieu ce qui appartient à Dieu, établissant ainsi l’indépendance fonctionnelle de l’Église par rapport à l’État. L’Église doit donc s’abstenir de se soumettre à l’empiètement de l’État lorsqu’il ordonne que Dieu soit privé du culte et des louanges qui lui reviennent, ou que ses enfants rachetés par son sang soient empêchés de l’adorer et de recevoir les grâces de la Parole et des ordonnances libres des restrictions d’accès imposées par l’État.

La Déclaration de Francfort affirme que l’Eglise appartient au Seigneur Jésus-Christ au prix de sa vie et qu’elle est responsable devant lui seul pour toutes les questions de foi et de pratique. Les activités de l’église locale, dans la mesure où elles constituent des actes essentiels du culte, doivent donc être régies par le Christ seul. Elle nie que toute autre autorité ait compétence sur l’Église pour criminaliser, inhiber ou réglementer ses affaires en matière de foi et de pratique, ou pour reléguer ses activités à un statut non essentiel.

Un appel au respect, à la repentance et à la résistance

La Déclaration de Francfort se termine par une expression de gratitude envers les autorités civiles qui respectent ces croyances chrétiennes et les droits et libertés de chaque individu, et par un appel à la repentance envers les autorités civiles qui n’ont pas respecté ces libertés, de peur qu’en abusant de l’autorité qui leur a été donnée par Dieu, elles ne deviennent passibles de la colère de Dieu. Il encourage également les chrétiens à obéir résolument et fidèlement au Seigneur plutôt qu’aux hommes et à se soutenir mutuellement tout en priant Dieu de nous donner la grâce de rester fidèles et de persévérer jusqu’à la fin.

La Déclaration de Francfort n’est pas une politisation de l’Évangile, bien au contraire, et n’est pas non plus un appel à la lutte et à la division dans l’Église ni à la rébellion illégale contre l’État. Elle a pour but d’éclairer et d’affermir les chrétiens pour qu’ils puissent rendre un témoignage fidèle à Jésus-Christ à notre époque. Puisse Dieu l’utiliser dans sa grâce de cette manière pour sa gloire.

Source : https://stevenlloyd.substack.com/p/pourquoi-la-declaration-de-francfort

Article reproduit avec l’aimable autorisation de son auteur et de Steven Lloyd.