Lettre ouverte au Dr Fauci concernant l’utilisation de l’hydroxychloroquine

14 février 2021 0 Par Bible & Science Diffusion

14 février 2021

Des médecins adressent une lettre ouverte au Dr Fauci concernant l’utilisation de l’hydroxychloroquine pour le traitement de la COVID-19.

Rédigée par George C. Fareed, docteur en médecine, Brawley, Californie ; Michael M. Jacobs, docteur en médecine et titulaire d’un Master en santé publique (M.P.H.), Pensacola, Floride ; Donald C. Pompan, docteur en médecine, Salinas, Californie.

Dr Anthony Fauci

Anthony Stephen Fauci, né le 24 décembre 1940 à Brooklyn, est un immunologue américain. Il est depuis 1984 le directeur de l’Institut national des allergies et maladies infectieuses (NIAID), un centre de recherche du Ministère américain de la Santé.
Son travail, en tant que chercheur et directeur du NIAID, a permis des avancées importantes dans le domaine du Sida et autres cas d’immunodéficience.
Durant la pandémie de Covid-19 aux États-Unis, il a été nommé à la cellule de crise de l’administration Trump sur le coronavirus (White House Coronavirus Task Force), jouant un rôle de premier plan tant en termes de communication sur le virus qu’en termes de stratégie et de conseil pour le combattre. D’après Newsweek, en 2019, « le NIAID a financé des scientifiques de l’Institut de virologie de Wuhan et d’autres institutions pour des travaux de recherche sur les coronavirus des chauves-souris.
En 2019, avec le soutien du NIAID, les Instituts nationaux de la santé (National Institutes of Health ou NIH) ont engagé 3,7 millions de dollars sur six ans pour des recherches comprenant des travaux sur les gains de fonction. Le programme a fait suite à un autre projet de 3,7 millions de dollars sur cinq ans pour la collecte et l’étude des coronavirus des chauves-souris, projet qui s’est terminé en 2019, portant le total à 7,4 millions de dollars.
De nombreux scientifiques ont critiqué la recherche sur les gains de fonction, qui consiste à manipuler des virus en laboratoire pour explorer leur potentiel d’infection chez l’homme, car elle crée un risque de déclenchement d’une pandémie à partir d’une libération accidentelle.« 


A l’attention du Dr Fauci, médecin

Institut national des allergies et des maladies infectieuses

Washington, D. C.

Cher Dr Fauci,

Vous avez été mis au premier plan en ce qui concerne la réponse américaine à la pandémie du coronavirus. Les Américains se sont appuyés sur votre expertise médicale concernant le port de masques, la reprise du travail, le retour à l’école et, bien sûr, les traitements médicaux.

Vos opinions médicales sont largement incontestées. Vous êtes le « tsar de la COVID-19 » de facto. Cela est inhabituel dans la profession médicale où les opinions des médecins sont contestées par d’autres médecins sous la forme d’échanges entre médecins dans les hôpitaux, lors de conférences médicales, ainsi que de débats dans les revues médicales. Vous donnez vos opinions sans qu’elles soient remises en cause, sans opposition publique formelle de la part de médecins qui sont en désaccord marqué avec vous. Il est incontestable que le public est mieux servi lorsque les opinions et les politiques sont fondées sur les preuves prévalentes et sur la science, et qu’elles peuvent résister à l’examen minutieux par des professionnels de la santé.

Avec l’expérience acquise dans le traitement des infections dues à la COVID-19, des médecins du monde entier ont découvert que les patients à haut risque peuvent être traités avec succès en ambulatoire, dans les cinq à sept premiers jours suivant l’apparition des symptômes, au moyen d’un « cocktail » composé d’hydroxychloroquine, de zinc et d’azithromycine (ou doxycycline.) De nombreuses contributions scientifiques dans la littérature détaillent l’efficacité de ce traitement combiné à base d’hydroxychloroquine.

Le Dr Harvey Risch, épidémiologiste renommé de l’université de Yale, a publié en mai 2020 un article dans l’American Journal of Epidemiology intitulé “Early Outpatient Treatment of Symptomatic, High-Risk COVID-19 Patients that Should be Ramped-Up Immediately as Key to Pandemic Crisis » (« Traitement précoce en ambulatoire des patients symptomatiques à haut risque atteints de COVID-19 qui devrait être immédiatement intensifié comme clé de la crise pandémique ».) Il a également publié un article dans Newsweek en juillet 2020 destiné au grand public, exprimant les mêmes conclusions et opinions. Le Dr Risch est un expert dans l’évaluation des données de recherche et des plans d’étude, ayant publié plus de 300 articles. Selon l’évaluation du Dr Risch, il existe des preuves sans équivoque de l’utilisation précoce et sûre du « cocktail HCQ ». S’il y a des problèmes d’intervalle Q-T [1], la doxycycline peut être substituée à l’azithromycine, car elle agit contre les virus à ARN sans aucun effet cardiaque.

Néanmoins, vous continuez à rejeter l’utilisation de l’hydroxychloroquine, sauf en milieu hospitalier sous la forme d’essais cliniques, en soulignant à plusieurs reprises le manque de preuves à l’appui de son utilisation. L’hydroxychloroquine, malgré 65 ans d’utilisation contre la malaria, et plus de 40 ans contre le lupus et la polyarthrite rhumatoïde, avec un profil de sécurité bien établi, a été jugée par vous et l’Agence américaine de sécurité des produits alimentaires et médicamenteux (FDA) comme dangereuse pour le traitement des infections symptomatiques par la COVID-19. Vos opinions ont influencé la réflexion des médecins et de leurs patients, des comités médicaux, des agences fédérales et des états, des pharmaciens, des hôpitaux et de presque tous ceux qui participent à la prise de décisions médicales.

En effet, vos opinions ont eu un impact sur la santé des Américains et sur de nombreux aspects de notre vie quotidienne, notamment le travail et l’école. Ceux d’entre nous qui prescrivent l’hydroxychloroquine, le zinc et l’azithromycine/la doxycycline croient fermement qu’une utilisation précoce en ambulatoire sauverait des dizaines de milliers de vies et permettrait à notre pays de modifier radicalement la réponse à la COVID-19. Nous plaidons pour une approche qui réduira la peur et permettra aux Américains de retrouver leur vie normale.

Nous espérons que nos questions vous obligeront à reconsidérer votre approche actuelle de l’infection par la COVID-19.

Questions concernant le traitement précoce en ambulatoire

  1. Il y a généralement deux stades d’infection symptomatique par la COVID-19 : des symptômes initiaux de type grippal avec une progression vers un choc cytokinique [2] et une insuffisance respiratoire, est-ce exact ?
  2. Lorsque les personnes sont admises à l’hôpital, leur état s’aggrave généralement, n’est-ce pas ?
  3. Il n’existe actuellement aucun médicament spécifique recommandé pour le traitement ambulatoire précoce de l’infection symptomatique par la COVID-19, est-ce exact ?
  4. Le Remdesivir et la Dexamethasone sont utilisés pour les patients hospitalisés, est-ce exact ?
  5. Il n’existe actuellement aucun traitement pharmacologique précoce en ambulatoire recommandé pour les personnes en phase grippale de la maladie, est-ce exact ?
  6. Il est vrai que la COVID-19 est beaucoup plus mortelle que la grippe pour les personnes à haut risque telles que les patients âgés et ceux présentant des comorbidités importantes, est-ce exact ?
  7. Les personnes présentant des signes d’infection précoce par la COVID-19 ont généralement le nez qui coule, de la fièvre, de la toux, un essoufflement, une perte d’odorat, etc. et les médecins les renvoient chez elles pour qu’elles se reposent, mangent de la soupe au poulet, etc., mais ne leur proposent aucun médicament spécifique et ciblé, est-ce exact ?
  8. Ces personnes à haut risque sont exposées à un risque élevé de décès, de l’ordre de 15 % ou plus, est-ce exact ?
  9. Donc, pour que les choses soient claires, la norme actuelle de soins consiste à renvoyer chez eux les patients symptomatiques cliniquement stables, en suivant une approche « attentiste » ?
  10. Savez-vous que les médecins utilisent avec succès l’hydroxychloroquine combinée au zinc et à l’azithromycine comme « cocktail » pour le traitement ambulatoire précoce des personnes symptomatiques à haut risque ?
  11. Avez-vous entendu parler du « Protocole Zelenko », pour le traitement ambulatoire des patients à haut risque infectés par la COVID 19 ?
  12. Avez-vous lu l’article du Dr Risch dans l’American Journal of Epidemiology sur le traitement ambulatoire précoce de la COVID-19 ?
  13. Savez-vous que les médecins qui utilisent cette combinaison de médicaments ou ce « cocktail » recommandent de l’utiliser dans les 5 à 7 premiers jours suivant l’apparition des symptômes, avant que la maladie n’affecte les poumons ou que le choc cytokinique n’évolue ?
  14. Encore une fois, pour être clair, votre recommandation n’est pas un traitement pharmacologique en ambulatoire pour les symptômes de type grippal chez les patients qui sont stables, quels que soient leurs facteurs de risque, est-ce exact ?
  15. Préconiseriez-vous un traitement pharmacologique précoce en ambulatoire des patients symptomatiques souffrant de la COVID-19 si vous étiez sûr que cela était bénéfique ?
  16. Savez-vous que des centaines de médecins aux États-Unis et des milliers dans le monde entier ont obtenu un succès spectaculaire en traitant des personnes à haut risque en ambulatoire avec ce « cocktail » ?
  17. Savez-vous qu’il existe au moins 10 études démontrant l’efficacité d’un traitement ambulatoire précoce utilisant le cocktail à base d’hydroxychloroquine pour les patients à haut risque – cela va donc au-delà de l’aspect anecdotique, n’est-ce pas ?
  18. Si l’un de vos proches était diabétique ou asthmatique, ou présentait une comorbidité potentiellement compliquée, et qu’il était testé positif à la COVID-19, lui recommanderiez-vous d’attendre de voir comment il va et d’aller à l’hôpital si les symptômes évoluent ?
  19. Même si de nombreuses études ont documenté l’efficacité et la sécurité remarquables du « cocktail » à base dhydroxychloroquine en ambulatoire, pensez-vous que les risques liés à la combinaison de médicaments l’emportent sur les avantages ?
  20. Est-il vrai qu’en ce qui concerne l’hydroxychloroquine et le traitement de l’infection par la COVID-19, vous avez déclaré à plusieurs reprises que « les preuves accablantes d’essais cliniques randomisés correctement menés n’indiquent aucune efficacité thérapeutique de l’hydroxychloroquine (HCQ) » ?
  21. Mais AUCUN des essais contrôlés randomisés auxquels vous faites référence n’a été réalisé dans les 5 à 7 premiers jours après l’apparition des symptômes – est-ce exact ?
  22. Tous les essais contrôlés randomisés auxquels vous faites référence ont été réalisés sur des patients hospitalisés, est-ce exact ?
  23. Les patients hospitalisés sont généralement plus malades que les patients en ambulatoire, n’est-ce pas ?
  24. Aucun des essais contrôlés randomisés auxquels vous faites référence n’a utilisé le cocktail complet composé d’hydroxychloroquine, de zinc et d’azithromycine, est-ce exact ?
  25. Bien que l’étude de l’université du Minnesota soit considérée comme réfutant le cocktail, les médicaments n’ont pas été administrés dans les 5 à 7 premiers jours de la maladie, le groupe test n’était pas à haut risque (le taux de mortalité était de 3 %) et aucune quantité de zinc n’a été administrée, est-ce exact ?
  26. Encore une fois, pour plus de clarté, dans les essais sur lesquels vous fondez votre opinion concernant l’efficacité de l’hydroxychloroquine, le cocktail complet (qui comprend le zinc + l’azithromycine ou la doxycycline) n’était pas évalué, et le traitement n’était pas administré dans les 5 à 7 premiers jours suivant les symptômes, et le groupe à haut risque n’était pas l’objet privilégié de l’attention, est-ce exact ?
  27. Par conséquent, vous n’avez aucun élément factuel permettant de conclure que le cocktail à base d’hydroxychloroquine, lorsqu’il est utilisé au début du traitement ambulatoire, dans les 5 à 7 premiers jours suivant l’apparition des symptômes, chez les patients à haut risque, n’est pas efficace, est-ce exact ?
  28. Il est donc faux et trompeur de dire que l’utilisation efficace et sûre de l’hydroxychloroquine, du zinc et de l’azithromycine a été « démystifiée », n’est-ce pas ? Comment pourrait-il en être ainsi si aucune étude ne contredit son utilisation ?
  29. Ne devrait-ce pas être une priorité absolue pour les Instituts nationaux de la santé (NIH) et les Centres de prévention des maladies (CDC) d’examiner les moyens de traiter les Américains présentant des infections symptomatiques par la COVID-19 à un stade précoce afin de prévenir la progression de la maladie ?
  30. Le virus SARS-CoV-2/COVID-19 est un virus à ARN. Il est bien établi que le zinc interfère avec la réplication virale de l’ARN, n’est-ce pas ?
  31. De plus, n’est-il pas vrai que l’hydroxychloroquine facilite l’entrée du zinc dans la cellule, qu’elle est un « ionophore », est-ce exact ?
  32. N’est-il pas vrai également que l’azithromycine a des propriétés antivirales bien établies ?
  33. Connaissez-vous l’article du Dr McCullough de l’université de Baylor et. al. décrivant les mécanismes établis par lesquels les constituants du « cocktail HCQ » exercent des effets antiviraux ?
  34. Donc, l’utilisation de l’hydroxychloroquine, de l’azithromycine (ou de la doxycycline) et du zinc, le « cocktail HCQ », est fondée sur la science, n’est-ce pas ?

Questions relatives à la sécurité

  1. L’Agence nationale de sécurité des médicaments et des aliments (FDA) a écrit ce qui suit : « à la lumière des événements cardiaques graves qui se produisent actuellement et de leurs effets secondaires graves, les avantages connus et potentiels de la chloroquine et de l’HCQ ne l’emportent plus sur les risques connus et potentiels d’une utilisation autorisée ». Ainsi, non seulement la FDA affirme que l’hydroxychloroquine n’est pas efficace, mais elle affirme également qu’il s’agit d’un médicament très dangereux. Pourtant, n’est-il pas vrai que ce médicament est utilisé comme médicament antipaludique depuis plus de 65 ans ?
  2. N’est-il pas vrai que le médicament a été utilisé pour le lupus érythémateux disséminé (LED) la polyarthrite rhumatoïd (PR) depuis de nombreuses années à des doses similaires ?
  3. Connaissez-vous ne serait-ce qu’une seule étude antérieure à la COVID-19 qui ait fourni des preuves définitives contre l’utilisation du médicament sur la base de risques de sécurité ?
  4. Savez-vous que la chloroquine ou l’hydroxychloroquine a de nombreux usages approuvés, notamment l’asthme stéroïdien (étude de 1988), la sarcoïdose pulmonaire avancée (étude de 1988), la sensibilisation des cellules cancéreuses du sein pour la chimiothérapie (étude de 2012), l’atténuation de l’ischémie rénale (étude de 2018), le lupus néphrétique (étude de 2006), le cancer épithélial des ovaires (étude de 2020, pour n’en citer que quelques-uns) ? Où sont mentionnés les avertissements relatifs à la cardiotoxicité ?
  5. Le Dr Risch estime le risque de décès cardiaque dû à l’hydroxychloroquine à 9/100 000 en utilisant les données fournies par la FDA. Cela ne semble pas être un risque élevé, étant donné que le risque de décès chez un patient âgé présentant des comorbidités peut être de 15 % ou plus. Considérez-vous que 9/100 000 est un risque élevé par rapport au risque de décès chez un patient âgé souffrant de comorbidités ?
  6. Pour mettre les choses en perspective, ce médicament est utilisé depuis 65 ans, sans mise en garde (mis à part la nécessité de contrôles rétiniens périodiques), mais la FDA a ressenti en quelque sorte le besoin d’envoyer une alerte le 15 juin 2020 pour signaler que le médicament est dangereux. Cela vous semble-t-il logique, Dr Fauci, sur la base de la « science » ?
  7. De plus, si l’on considère que les protocoles d’utilisation en début de traitement sont de 5 à 7 jours à des doses relativement faibles d’hydroxychloroquine, similaires à ce qui est administré dans d’autres maladies (PR, LED) sur de nombreuses années, cela vous semble-t-il logique qu’une posologie sur 5 à 7 jours d’hydroxychloroquine non administrée à fortes doses puisse être considérée comme dangereuse ?
  8. Vous savez également que des articles publiés dans le New England Journal of Medicine et le Lancet, dont un de l’université de Harvard, concernant les dangers de l’hydroxychloroquine ont dû être retirés en raison du fait que les données ont été inventées de toutes pièces. Êtes-vous au courant de cela ?
  9. S’il existait des données aussi bonnes sur les risques de l’hydroxychloroquine, l’on n’aurait pas à utiliser des données fausses, n’est-ce pas ?
  10. Après tout, 65 ans représentent une longue période pour déterminer si un médicament est sûr ou non, êtes-vous d’accord ?
  11. Dans les essais cliniques auxquels vous avez fait référence (par exemple, les études du Minnesota et du Brésil), aucun décès n’a été directement attribué à l’hydroxychloroquine, n’est-ce pas ?
  12. Selon le Dr Risch, il n’y a pas de preuves fondées sur les faits pour conclure que l’hydroxychloroquine est un médicament dangereux. Avez-vous connaissance d’un rapport publié qui réfute les conclusions du Dr Risch ?
  13. Savez-vous que la décision de la FDA ainsi que vos déclarations ont conduit les gouverneurs de plusieurs états à restreindre l’utilisation de l’hydroxychloroquine ?
  14. Savez-vous que les pharmacies ne délivrent pas d’ordonnances pour ce médicament en raison de vos restrictions et de celles de la FDA ?
  15. Savez-vous que les médecins sont sanctionnés par les commissions médicales des états pour avoir prescrit ce médicament sur la base de vos commentaires ainsi que de ceux de la FDA ?
  16. Savez-vous que les personnes qui veulent ce médicament doivent quelquefois appeler des médecins d’autres états qui le défendent ?
  17. Et pourtant, vous avez déclaré en mars [2020], alors que des gens mouraient au rythme de 10 000 patients par semaine, que l’hydroxychloroquine ne pouvait être utilisée qu’en milieu hospitalier dans le cadre d’un essai clinique – est-ce exact ?
  18. Donc, les personnes qui veulent être traitées pendant cette période critique de 5 à 7 jours et éviter d’être hospitalisées n’ont pas de chance, selon vous, n’est-ce pas ?
  19. Donc, encore une fois, pour être clair, sans la moindre preuve de ce que le cocktail hydroxychloroquine/HCQ soit dangereux aux doses actuellement recommandées pour un traitement ambulatoire précoce, vous et la FDA avez rendu très difficile, voire impossible dans certains cas, d’obtenir ce traitement, est-ce exact ?

Questions relatives à la méthodologie

  1. En ce qui concerne l’utilisation de l’hydroxychloroquine, vous avez fait la même déclaration à plusieurs reprises : « Les preuves écrasantes provenant d’essais cliniques randomisés correctement menés n’indiquent aucune efficacité thérapeutique de l’hydroxychloroquine. » Est-ce exact ?
  2. Dans son article sur l’utilisation précoce de l’hydroxychloroquine, le Dr Risch conteste votre opinion. Il a évalué scientifiquement les données des études pour étayer ses opinions. Avez-vous publié des articles pour étayer vos opinions ?
  3. Vous affirmez à plusieurs reprises que des essais cliniques randomisés sont nécessaires pour tirer des conclusions concernant les traitements, est-ce exact ?
  4. La FDA a approuvé de nombreux médicaments (en particulier dans le domaine du traitement du cancer) sans essais cliniques randomisés, est-ce exact ?
  5. Savez-vous que le Dr Thomas Frieden, l’ancien directeur du CDC, a écrit un article dans le New England Journal of Medicine en 2017 intitulé « Evidence for Health Decision Making – Beyond Randomized Clinical Trials (RCT) » ? Avez-vous lu cet article ?
  6. Dans cet article, le Dr Frieden déclare que « de nombreuses sources de données peuvent fournir des faits valables permettant de mener des actions sanitaires cliniques et publiques, notamment l’analyse des données cliniques ou épidémiologiques agrégées ». N’êtes-vous pas d’accord avec cela ?
  7. Le Dr Frieden aborde les « faits fondés sur la pratique » comme étant essentiels dans de nombreuses découvertes, telles que le SMSN (syndrome de mort subite du nourrisson) – n’êtes-vous pas d’accord avec cela ?
  8. Le Dr Frieden écrit ce qui suit : « Les systèmes actuels de classement des preuves sont biaisés en faveur des essais cliniques randomisés (ECR), ce qui peut conduire à une prise en compte inadéquate des données non issues d’ECR. Dr Fauci, avez-vous pris en compte toutes les données non-ECR pour arriver à vos opinions ?
  9. Le Dr Risch, qui est une autorité mondiale de premier plan dans l’analyse des données cliniques agrégées, a effectué une analyse rigoureuse qu’il a publiée concernant le traitement précoce de la COVID-19 au moyen de l’hydroxychloroquine, du zinc et de l’azithromycine. Il cite 5 ou 6 études, et dans un article mis à jour, il y en a 5 ou 6 de plus – ce qui donne un total de 10 à 12 études cliniques s’appuyant sur des données formellement collectées concernant spécifiquement le traitement précoce de la COVID. Avez-vous analysé les données agrégées concernant le traitement précoce des patients à haut risque par l’hydroxychloroquine, le zinc et l’azithromycine ?
  10. Y a-t-il un document que vous pouvez produire pour le peuple américain montrant votre analyse des données agrégées qui réfuterait l’analyse du Dr Risch ?
  11. Pourtant, malgré ce que le Dr Risch considère comme des preuves écrasantes en faveur de l’utilisation précoce de l’hydroxychloroquine, vous rejetez le traitement en insistant sur des essais contrôlés randomisés même en pleine pandémie, n’est-ce pas ?
  12. Souhaiteriez-vous qu’un être cher présentant des comorbidités à haut risque soit placé dans le groupe témoin d’un essai clinique randomisé alors que plusieurs études démontrent la sécurité et l’efficacité spectaculaire de l’utilisation précoce du « cocktail » à base d’hydroxychloroquine ?
  13. Savez-vous que la FDA a approuvé un certain nombre de médicaments de chimiothérapie anticancéreuse sur la base uniquement des preuves épidémiologiques sans essais contrôlés randomisés ? Les essais sont venus plus tard en guise de confirmation. Êtes-vous au courant de cela ?
  14. Vous savez bien qu’il n’y a pas eu d’essais cliniques randomisés dans le cas de la pénicilline qui a sauvé des milliers de vies pendant la Seconde Guerre mondiale, n’est-ce pas ? N’était-ce pas dans l’intérêt de nos soldats ?
  15. Vous conviendrez que de nombreuses vies ont été sauvées grâce à l’utilisation de médicaments anticancéreux et de la pénicilline qui ont été utilisés avant tout essai clinique randomisé – n’est-ce pas ?
  16. Vous avez qualifié d’ « anecdotiques » les preuves relatives à l’hydroxychloroquine – qui sont définies comme des « preuves recueillies de manière informelle ou occasionnelle et reposant fortement ou entièrement sur des témoignages personnels » – est-ce exact ?
  17. Mais il existe de nombreuses études soutenant l’utilisation de l’hydroxychloroquine dans lesquelles les preuves ont été recueillies de manière formelle et non sur la base de témoignages personnels, n’est-ce pas ?
  18. Il serait donc faux de conclure que les preuves soutenant l’utilisation précoce de l’hydroxychloroquine sont anecdotiques, n’est-ce pas ?

Comparaison entre les États-Unis et d’autres pays concernant le taux de mortalité

(IL SERAIT TRÈS UTILE D’AVOIR LES GRAPHIQUES COMPARANT NOS TAUX DE MORTALITÉ À CEUX D’AUTRES PAYS.)

  1. Savez-vous que des pays comme le Sénégal et le Nigeria qui utilisent l’hydroxychloroquine ont des taux de mortalité beaucoup plus faibles que les États-Unis ?
  2. Avez-vous réfléchi à la relation entre l’utilisation de l’hydroxychloroquine par un pays donné et son taux de mortalité et à la raison pour laquelle il y a une forte corrélation entre l’utilisation de l’HCQ et la réduction du taux de mortalité ?
  3. Avez-vous envisagé de consulter un pays comme l’Inde qui a connu un grand succès dans le traitement prophylactique de la COVID-19 ?
  4. Pourquoi nos premiers intervenants et les travailleurs professionnels de première ligne qui sont exposés à des risques élevés ne devraient-ils pas au moins avoir la possibilité de bénéficier d’une prophylaxie à base d’HCQ/zinc ?
  5. Nous devrions tous convenir que les pays dont les systèmes de soins de santé sont bien inférieurs à celui des États-Unis ne devraient pas avoir des taux de mortalité plus faibles. Réduire notre taux de mortalité de près de 5 % à 2,5 %, comme le font de nombreux pays qui utilisent l’HCQ de manière précoce, aurait réduit de moitié le nombre total de décès, n’est-ce pas ?
  6. Pourquoi ne pas consulter les pays qui ont des taux de mortalité plus faibles, même sans médicaments coûteux comme le Remdesivir et des capacités de soins intensifs beaucoup moins avancées ?

Donner aux Américains la possibilité d’utiliser l’HCQ pour traiter la COVID-19

  1. Harvey Risch, l’éminent épidémiologiste de Yale a écrit un article dans Newsweek intitulé : The key to defeating COVID-19 already exists. We need to start using it » (« La clé pour vaincre le COVID-19 existe déjà. Nous devons commencer à l’utiliser ».) Avez-vous lu l’article ?
  2. Savez-vous que le coût du « cocktail » à base d’hydroxychloroquine, qui contient le Z-pack et le zinc, est d’environ 50 $ ?
  3. Avez-vous conscience de ce que le coût du Remdesivir est d’environ 3 200 $ ?
  4. Cela représente donc environ 60 doses de « cocktail » HCQ, n’est-ce pas ?
  5. En fait, le président Trump a eu la prévoyance de stocker 60 millions de doses d’hydroxychloroquine, et pourtant vous continuez à faire obstacle aux médecins qui veulent utiliser ce médicament pour leurs patients infectés, est-ce exact ?
  6. Il s’agit là d’un volume important de doses de médicament qui pourraient être utilisées pour traiter les pauvres parmi nous, en particulier les minorités et les personnes de couleur qui ont du mal à accéder aux soins de santé. Ils meurent plus fréquemment de la COVID-19, n’est-ce pas ?
  7. Mais à cause de votre obstination à bloquer l’utilisation de l’HCQ, ce stock est resté largement inutilisé, n’est-ce pas ?
  8. Reconnaîtriez-vous que votre stratégie consistant à dire aux Américains de restreindre leurs comportements, de porter des masques et de pratiquer la distanciation sociale, et de mettre leur vie en suspens indéfiniment jusqu’à ce qu’il y ait un vaccin est un échec ?
  9. Ainsi, après 160 000 décès, une économie dévastée, des enfants déscolarisés, des suicides et des surdoses de drogue à un niveau record, des personnes négligées et qui meurent d’autres maladies, et l’Amérique qui réagit à chaque épidémie par un nouveau confinement – n’est-il pas temps de repenser votre stratégie qui dépend entièrement d’un vaccin efficace ?
  10. Pourquoi ne pas envisager une stratégie qui protège les plus vulnérables et permette aux Américains de reprendre leur vie en main et de ne pas attendre une panacée vaccinale qui pourrait ne jamais voir le jour ?
  11. Pourquoi ne pas envisager l’approche que des milliers de médecins du monde entier mettent en œuvre, soutenue par un certain nombre d’études dans la littérature, qui consiste à administrer un traitement ambulatoire précoce aux patients à haut risque pendant généralement une semaine avec de l’HCQ + du zinc + de l’azithromycine ?
  12. Vous ne voyez pas de problème au fait que le gouvernement, en raison de votre position, interfère dans certains cas dans le choix d’utiliser l’HCQ. Cela ne devrait-il pas être un choix entre le médecin et le patient ?
  13. Même si certains médecins ne veulent pas utiliser le médicament, les médecins qui pensent qu’il est indiqué ne devraient-ils pas pouvoir le prescrire à leurs patients ?
  14. Savez-vous que les médecins qui plaident publiquement en faveur d’une telle stratégie reposant sur l’utilisation précoce du cocktail HCQ sont réduits au silence au moyen d’un retrait de leurs contenus sur Internet et même de la censure dans la communauté médicale ?
  15. Vous savez qu’une vingtaine de médecins se sont présentés devant la Cour suprême pour plaider en faveur de l’utilisation précoce du cocktail à base d’hydroxychloroquine [3]. En fait, vous avez dit qu’il s’agissait « d’une bande de gens qui débitent quelque chose qui n’est pas vrai ». Dr Fauci, ce ne sont pas seulement des « gens » – ce sont des médecins qui traitent réellement des patients, contrairement à vous, n’est-ce pas ?
  16. Savez-vous que la vidéo qu’ils ont réalisée est devenue virale avec 17 millions de vues en quelques heures seulement, et qu’elle a ensuite été retirée d’Internet ?
  17. Savez-vous que leur site web, American Frontline Doctors, a été supprimé le lendemain ?
  18. Avez-vous vu la façon dont cette femme médecin nigériane immigrée, le Dr Stella Immanuel, a été raillée dans les médias pour ses opinions religieuses et traitée de « sorcière » ?
  19. Savez-vous que la Dr Simone Gold, le chef du groupe, a été licenciée de son poste de médecin urgentiste le lendemain ?
  20. Savez-vous que les médecins qui défendent ce traitement qui a probablement sauvé des millions de vies dans le monde entier sont harcelés par les services de santé locaux, les agences d’État et les commissions médicales, et même dans leurs propres hôpitaux ? Êtes-vous conscient de cela ?
  21. Ne pensez-vous pas que les médecins devraient avoir le droit de parler au nom de leurs patients sans être menacés de représailles ?
  22. Savez-vous que les vidéos et autres informations éducatives sont retirées d’Internet et étiquetées, selon les termes de Mark Zuckerberg, comme étant de la « désinformation » ?
  23. N’est-ce pas de la désinformation que de caractériser l’hydroxychloroquine, dans les doses utilisées pour le traitement ambulatoire précoce des infections par la COVID-19, comme un médicament dangereux ?
  24. N’est-il pas trompeur de votre part de déclarer sans cesse au public américain que les essais cliniques randomisés sont la seule source d’information pour confirmer l’efficacité d’un traitement ?
  25. N’était-ce pas de la désinformation lorsque, sur CNN, vous avez cité l’étude du Lancet basée sur ded données fausses provenant de Surgisphere comme preuve du manque d’efficacité de l’hydroxychloroquine ?
  26. N’est-ce pas de la désinformation, comme le répètent les grands médias à la suite de vos commentaires, que de dire qu’un essai clinique randomisé est requis par la FDA pour l’approbation d’un médicament ?
  27. Ne réalisez-vous pas l’ampleur des dommages que cette fausse information perpétue ?
  28. Comment est-il possible de nier que ce soit de la désinformation quand vous et la FDA continuez de dire au public américain que l’hydroxychloroquine est dangereuse alors que vous savez que les preuves de cette affirmation ne se réduisent à rien de plus que des faits anecdotiques ?
  29. Dr Fauci, si vous ou un de vos proches étiez infectés par le COVID-19 et présentiez des symptômes de type grippal, et que vous saviez, comme vous le savez maintenant, qu’il existe un cocktail sûr et efficace que vous pourriez prendre pour éviter une aggravation et la possibilité d’une hospitalisation, pourriez-vous nous dire honnêtement que vous refuseriez le médicament ?
  30. Pourquoi ne pas donner à nos professionnels de la santé et aux intervenants administrant les premiers soins, qui même avec les équipements de protection individuelle nécessaires, contractent le virus à un taux trois à quatre fois plus élevé que le grand public, le droit de choisir avec leurs médecins s’ils veulent utiliser le médicament à titre prophylactique ?
  31. Pourquoi le gouvernement s’insère-t-il d’une manière sans précédent par rapport à un médicament historiquement sûr et ne laisse-t-il pas aux patients le droit de choisir avec leurs médecins ?
  32. Pourquoi ne pas donner au peuple américain le droit de décider avec son médecin s’il veut ou non un traitement ambulatoire, dans les 5 à 7 premiers jours de la maladie, utilisant un cocktail sûr et qui coûte environ 50 dollars ?

Questions finales

  1. Dr Fauci, veuillez expliquer comment un essai clinique randomisé, auquel vous faites référence à plusieurs reprises, pour tester le cocktail HCQ (hydroxychloroquine, azithromycine et zinc) administré dans les 5 à 7 jours suivant l’apparition des symptômes est même possible maintenant, étant donné la diminution du nombre de cas dans tant d’états ?
  2. Par exemple, si les NIH devaient maintenant diriger une étude devant commencer le 15 septembre [2020], où cette étude serait-elle réalisée ?
  3. Veuillez expliquer comment une étude randomisée sur le traitement précoce (dans les 5 à 7 premiers jours suivant l’apparition des symptômes) des infections à haut risque et symptomatiques par la COVID-19 pourrait être réalisée pendant la saison grippale et être valable ?
  4. Veuillez expliquer comment de multiples études fondées sur des observations et qui aboutissent aux mêmes résultats en utilisant la même formulation d’hydroxychloroquine + azithromycine + zinc administrée dans le même laps de temps pour la même population d’étude (patients à haut risque) ne sont pas la preuve que le cocktail est efficace.
  5. En fait, comment est-il possible que le fait qu’en cas de pandémie, des centaines de médecins practiciens libéraux non universitaires obtiennent les mêmes résultats avec l’utilisation précoce du cocktail HCQ ne soit pas une preuve significative de ce que ce dernier est efficace ?
  6. Quelle est votre recommandation concernant la prise en charge médicale d’un diabétique de 75 ans ayant de la fièvre, une toux et une perte d’odorat, mais n’étant pas encore hypoxique, et qui, selon les employés des services d’urgence, n’est pas dans un état qui justifie son admission à l’hôpital ? Nous savons que des centaines de médecins américains (et des milliers d’autres dans le monde) prendraient en charge ce cas en utilisant le cocktail HCQ avec un succès prévisible.
  7. Si vous étiez en charge de la santé en 1940, auriez-vous conseillé la production en masse de pénicilline en vous appuyant principalement sur des preuves de laboratoire et une série de cas sur 5 patients en Angleterre, ou auriez-vous déclaré qu’un essai clinique randomisé serait nécessaire ?
  8. Pourquoi un médecin mettrait-il en jeu sa licence médicale, sa réputation professionnelle et son travail pour recommander le cocktail HCQ (qui ne lui rapporte rien) à moins de savoir que ce traitement peut aider son patient de manière significative ?
  9. Pourquoi un médecin prendrait-il le médicament lui-même et le prescrirait-il aux membres de sa famille (comme traitement ou prophylaxie) à moins qu’il ne soit convaincu que le médicament est bénéfique ?
  10. Comment une pratique médicale éclairée et éthique peut-elle permetre à un patient infecté par la COVID-19 de voir son état se détériorer aux premiers stades de l’infection alors qu’il existe un traitement peu coûteux, sûr et extrêmement efficace utilisant le cocktail HCQ, dont la science indique qu’il interfère avec la réplication du coronavirus ?
  11. De quelle façon votre approche qui consiste à « attendre et voir » dans les premiers stades de l’infection par la COVID-19, en particulier chez les patients à haut risque, s’aligne-t-elle sur la science ?

Alors que les questions précédentes portent sur le traitement à base d’hydroxychloroquine, nous avons deux questions concernant les masques.

  1. Si vous vous souvenez bien, vous avez déclaré le 8 mars [2020], quelques semaines seulement avant la dévastation dans le Nord-Est, que les masques n’étaient pas nécessaires. Vous avez ensuite déclaré que vous aviez fait cette déclaration pour éviter une accumulation de masques qui perturberait la disponibilité des professionnels de la santé. Pourquoi n’avez-vous pas recommandé aux gens de porter des masques pour se protéger, comme nous le faisons maintenant ?
  2. Au contraire, vous n’avez pas émis un tel avertissement et les gens prenaient le métro et rendaient visite à leurs proches dans les maisons de retraite sans se couvrir le visage. Actuellement, votre position est que le port du masque facial est essentiel. Veuillez expliquer si vous avez fait une erreur au début du mois de mars et comment vous pourriez procéder différemment maintenant.

Conclusion

Depuis le début de la pandémie, les médecins ont utilisé l’hydroxychloroquine pour traiter les infections symptomatiques par la COVID-19, ainsi que pour la prophylaxie. Les résultats initiaux étaient mitigés alors que les indications et les doses étaient explorées pour maximiser les résultats et minimiser les risques. Il en est ressorti que l’hydroxychloroquine semblait donner les meilleurs résultats lorsqu’elle était associée à l’azithromycine. En fait, c’est le président des États-Unis qui vous a recommandé publiquement au début de la pandémie, début mars [2020], d’envisager un traitement précoce à l’hydroxychloroquine et au « Z-Pack ». D’autres études ont montré que les patients ne semblaient pas tirer bénéfice d’un traitement à l’hydroxychloroquine pour les infections par la COVID-19 à un stade tardif de la maladie, généralement en milieu hospitalier, mais que le traitement était toujours efficace, même chez les patients à haut risque, lorsque l’hydroxychloroquine était administrée sous la forme d’un « cocktail » comprenant de l’azithromycine et, surtout, du zinc dans les 5 à 7 premiers jours suivant l’apparition des symptômes. Les résultats sont, en fait, spectaculaires.

Comme l’indique clairement l’article de McCullough de l’université Baylor, et décrit par le Dr Vladimir Zelenko, l’efficacité du cocktail HCQ est basée sur la pharmacologie de l’ionophore hydroxychloroquine agissant comme « pistolet » et du zinc comme « balle », tandis que l’azithromycine amplifie l’effet antiviral. Il est indéniable que le traitement combiné à base d’hydroxychloroquine est soutenu par la science. Pourtant, vous continuez à ignorer la « science » qui se trouve derrière la maladie. La réplication virale se produit rapidement dans les 5 à 7 premiers jours des symptômes et peut être traitée à ce moment avec le cocktail HCQ. Mais vos actions ont plutôt empêché les patients de se faire soigner à ce stade précoce. Sans un tel traitement, certains patients, en particulier ceux à haut risque et présentant des comorbidités, voient leur état se détériorer et doivent être hospitalisés en raison d’un choc cytokinique évolutif entraînant une pneumonie, une insuffisance respiratoire et une intubation avec un taux de mortalité de 50 %. Le rejet de la science entraîne une mauvaise médecine, et le résultat est la mort de plus de 160 000 Américains. Les pays qui ont suivi la science et traité la maladie à un stade précoce obtiennent de bien meilleurs résultats, fait qui a été caché au public américain.

Malgré les preuves de plus en plus nombreuses et les plaidoyers passionnés de centaines de médecins de première ligne, votre position était et continue d’être que les essais contrôlés randomisés (ECR) n’ont pas montré que le cocktail HCQ présentait des avantages. Cependant, pas un seul essai contrôlé randomisé n’a testé ce qui est recommandé : l’utilisation du cocktail complet (en particulier le zinc), chez les patients à haut risque, commencée dans les 5 à 7 premiers jours suivant l’apparition des symptômes. L’utilisation de l’hydroxychloroquine et de l’azithromycine à un stade avancé de la maladie, avec ou sans zinc, ne donne pas les mêmes résultats indubitablement positifs.

Le Dr Thomas Frieden, dans un article paru dans le New England Journal of Medicine de 2017 concernant les essais cliniques randomisés, a souligné qu’il existe des situations dans lesquelles il est tout à fait approprié d’utiliser d’autres formes de preuves pour valider scientifiquement un traitement. C’est le cas lors d’une pandémie qui se propage comme un feu de broussailles en sautant dans différentes parties du pays. Insister sur des essais cliniques randomisés en pleine pandémie est tout simplement insensé. Le Dr Harvey Risch, épidémiologiste de l’université de Yale de renommée mondiale, a analysé toutes les données concernant l’utilisation de l’hydroxychloroquine ou du cocktail HCQ et a conclu que les preuves de leur efficacité lorsqu’ils sont utilisés au début de l’infection par la COVID-19 sont sans équivoque.

Curieusement, malgré un historique attestant sa sécurité sur plus de 65 ans, la FDA a soudainement jugé que l’hydroxychloroquine était un médicament dangereux, notamment en ce qui concerne sa cardiotoxicité. Le Dr Risch a analysé les données fournies par la FDA et a conclu que le risque d’un événement cardiaque important dû à l’hydroxychloroquine est extrêmement faible, surtout si on le compare au taux de mortalité des patients atteints de COVID-19 présentant des comorbidités à haut risque. Comment concilier le fait que pendant quarante ans les patients atteints de polyarthrite rhumatoïde et de lupus ont été traités sur de longues périodes, souvent pendant des années, avec de l’hydroxychloroquine et qu’aujourd’hui l’on s’inquiète soudainement d’un traitement de 5 à 7 jours avec de l’hydroxychloroquine à des doses similaires ou légèrement plus élevées ? La déclaration de la FDA concernant l’hydroxychloroquine et les risques cardiaques est manifestement fausse et trompeuse de façon alarmante pour les médecins, les pharmaciens, les patients et les autres professionnels de la santé. Les avantages de l’utilisation précoce de l’hydroxychloroquine pour prévenir l’hospitalisation des patients à haut risque atteints d’une infection par la COVID-19 dépassent de loin ses risques. Les médecins ne peuvent pas obtenir le médicament au profit de leurs patients et, dans certains cas, le gouvernement de leur état les empêche de prescrire l’hydroxychloroquine. L’obstruction du gouvernement au traitement précoce des patients symptomatiques à haut risque infectés par la COVID-19 au moyen de l’hydroxychloroquine, médicament utilisé de manière intensive et sûre depuis si longtemps, est sans précédent.

Il est essentiel que vous disiez la vérité au public américain concernant la sécurité et l’efficacité de l’hydroxychloroquine et du cocktail HCQ. Le gouvernement doit protéger et faciliter la relation sacrée et vénérée entre le médecin et le patient en permettant aux médecins de traiter leurs patients. L’obfuscation et l’obstruction du gouvernement sont aussi mortelles qu’un choc cytokinique.

Les Américains ne doivent pas continuer à mourir inutilement. Les adultes doivent reprendre leur emploi et nos jeunes doivent retourner à l’école. Le fait de confiner l’Amérique en attendant un vaccin imparfait a fait bien plus de dégâts aux Américains que le coronavirus. Nous sommes convaincus que des milliers de vies seraient sauvées si les personnes à haut risque étaient traitées rapidement avec un cocktail composé d’hydroxychloroquine, de zinc et d’azithromycine. Les Américains ne doivent pas vivre dans la peur. Comme le déclare le Dr Harvey Risch dans un article paru dans Newsweek, « la clé pour vaincre la COVID-19 existe déjà. Nous devons commencer à l’utiliser ».

Très respectueusement,

George C. Fareed, docteur en médecine, Brawley, Californie

Michael M. Jacobs, docteur en médecine et titulaire d’un Master en santé publique (M.P.H.), Pensacola, Floride

Donald C. Pompan, docteur en médecine, Salinas, Californie

Source : The Desert Review.

Article original en anglais publié le 16 août 2020.


PLAN NATIONAL DE LUTTE CONTRE LE VIRUS SARS-CoV-2/COVID-19

Par George C. Fareed, docteur en médecine
Michael M. Jacobs, docteur en médecine et titulaire d’un Master en santé publique (M.P.H.)
et Donald C. Pompan, docteur en médecine

Remarque liminaire de B&SD

Nous publions ci-dessous un plan de lutte national contre la COVID-19 proposé par les mêmes auteurs que ceux de la lettre ouverte adressée au Dr Fauci. Bien que ce plan soit destiné aux États-Unis, il est tout à fait applicable au contexte national français. Des précisions seront apportées ultérieurement sur le port des masques et les mesures de confinement.

Les États-Unis sont à plus de six mois de la pandémie de COVID-19 et nous en savons beaucoup plus maintenant qu’en mars [2020.] Les personnes de 65 ans et plus et celles qui présentent certaines comorbidités sont considérées comme présentant des risques élevés de complications dévastatrices de leur infection par la COVID-19. Les enfants et les jeunes adultes s’en sortent très bien, dans leur grande majorité, avec des infections non compliquées ou asymptomatiques, et sont responsables de très peu d’hospitalisations et rarement de décès. L’infection par la COVID-19 se présente sous la forme d’une séquence typique de symptômes comprenant fièvre, douleurs corporelles, toux, essoufflement, perte d’odorat et altération du goût, et peut manifester des symptômes gastro-intestinaux (par exemple, la diarrhée.) L’infection peut évoluer vers un état hyper-inflammatoire/hyperimmun appelé « choc cytokinique », avec une atteinte des voies respiratoires, des troubles de la coagulation sanguine et des lésions de plusieurs organes. Il existe des preuves de séquelles à long terme et peut-être permanentes après l’élimination de l’infection par la COVID-19.

L’approche actuelle pour les personnes présentant une infection par la COVID-19 symptomatique consiste à « attendre et voir » si leur état s’améliore grâce à des soins de soutien à domicile. Les personnes dont le test est positif ou celles que l’on soupçonne d’être atteintes de la maladie sont isolées, en particulier des personnes qui se trouvent chez elles. Lorsque les patients présentant des comorbidités à haut risque voient leur état se détériorer, ils sont hospitalisés. Les patients présentant des comorbidités à haut risque peuvent voir leur état se détériorer rapidement et certains succombent à la maladie.

En raison de la virulence potentielle de l’infection par la COVID-19 et de sa forte transmissibilité, la stratégie consiste généralement à éviter l’infection, à se laver strictement les mains, à se protéger avec des gants, des masques, des blouses, des écrans faciaux et à pratiquer la distanciation sociale. Dans certains états, les entreprises considérées comme à haut risque sont fermées, et tragiquement, les salles de classe également.

L’accent placé sur la réduction du nombre de décès chez les patients hospitalisés au lieu de privilégier une intervention précoce en ambulatoire pour perturber la réplication virale apparaît injustifiable lorsqu’elle est mise en balance avec les conséquences sociétales destructrices : détérioration de la santé mentale (augmentation des suicides, des dépressions, de la toxicomanie), négligence des maladies chroniques et des dépistages sanitaires préventifs, impact économique sur les petites entreprises et leurs employés, et conséquences dévastatrices pour les enfants par la restriction de l’enseignement en présentiel.

Ce qui est si troublant, c’est que, depuis le début, il existe une solution facilement accessible, sûre, peu coûteuse et d’une efficacité spectaculaire, qui a été utilisée par des pays ayant beaucoup moins de ressources que les États-Unis. Cette solution consiste en un traitement ambulatoire précoce des patients symptomatiques atteints de COVID-19, en particulier ceux jugés à haut risque, à l’aide d’hydroxychloroquine, de zinc et d’un antibiotique, l’azithromycine ou la doxycycline (comme décrit dans le « protocole Zelenko ».) Les preuves d’une intervention précoce sont discutées avec autorité par l’épidémiologiste de l’université de Yale, le Dr Harvey Risch, dans l’American Journal of Epidemiology (27 mai 2020) et sont magnifiquement résumées dans un article de Newsweek (23 juillet 2020), intitulé « The Key to Defeat COVID-19 Already Exists. We Need to Start Using It » [4].

Le Dr Peter McCullough de l’université Baylor, dans un article publié dans l’American Journal of Medicine (septembre 2020), décrit les mécanismes pharmacologiques par lesquels les composants du cocktail HCQ exercent des effets antiviraux. L’article décrit en outre un algorithme de traitement qui, s’il est largement mis en œuvre, pourrait sans aucun doute changer la donne dans l’approche nationale de la morbidité et des résultats de la COVID-19. Un traitement précoce utilisant le cocktail HCQ permettra à notre société de retrouver un semblant de normalité et de vitalité économique.

Un traitement ambulatoire sûr et efficace de la COVID-19 réduira la peur qui génère perturbations et destructions. Il n’y aurait aucune raison de fermer les écoles. Il permettrait aux enfants de mener une vie normale, et les enseignants présentant des morbidités à haut risque pourraient se protéger à l’aide d’équipements de protection individuelle et, s’ils le souhaitent, prendre le médicament à titre prophylactique. En effet, cela changera la donne ; les parents seraient plus à l’aise pour envoyer leurs enfants à l’école en sachant qu’il existe un traitement ambulatoire facilement disponible s’ils devaient développer une infection par la COVID-19 symptomatique. Des options de scolarisation en ligne pourraient être mises en place lorsque les risques sont perçus comme trop élevés. Le thème récurrent est de protéger les plus vulnérables, tout en permettant au reste de la société de continuer à vivre.

Il n’y a aucune raison impérieuse de fermer des entreprises si un traitement sûr et efficace était facilement disponible pour les personnes à haut risque qui développent des infections symptomatiques par la COVID-19. Si l’on peut dire que la grande majorité des entreprises devraient être ouvertes dès maintenant, même sans ce traitement, il n’y aurait aucune raison valable de les fermer s’il existe un protocole de traitement ambulatoire. La situation difficile dans laquelle se trouvent nos systèmes de santé est le résultat d’un échec abject à reconnaître et à mettre en œuvre un protocole de traitement ambulatoire sûr et efficace pour les infections par la COVID-19 symptomatiques. S’appuyer sur un vaccin imparfait relève d’un vœu pieux et d’un optimisme mal placé à ce stade.

Dans la plupart des cas, il n’est guère logique d’obtenir un test pour la COVID-19 à moins de faire quelque chose avec le résultat. Un test peut être négatif un jour et positif le lendemain. Il n’est pas pratique de tester des individus au quotidien. Les personnes à haut risque (âgées de plus de 60 ans et celles présentant des comorbidités) présentant des symptômes de la COVID-19 bien reconnus peuvent être traitées le plus tôt possible avec le cocktail à base d’hydroxychloroquine [HCQ + zinc + azithromycine/doxycycline.] Un test de confirmation peut être obtenu avant le traitement sans attendre le résultat, car le résultat du test ne doit pas modifier la durée minimale du cocktail HCQ, qui peut être aussi courte que 5 jours.

La disponibilité d’un traitement ambulatoire sûr et efficace favorise un bon jugement et un regain d’intérêt pour les meilleures pratiques de santé publique (lavage des mains et distanciation sociale), en particulier pour les personnes âgées et les personnes souffrant de comorbidités. Les masques peuvent être utiles lorsque l’on se trouve à l’intérieur, à proximité d’autres personnes. Il existe une solution sûre, efficace, accessible, fondée sur des preuves scientifiques, qui peut inspirer confiance et atténuer la peur.

La FDA, via le Dr Hahn, est le principal obstacle à la mise en œuvre d’un traitement ambulatoire à base d’hydroxychloroquine, en étiquetant à tort le médicament comme « dangereux ». De plus, le Dr Fauci qualifie à tort l’hydroxychloroquine d' »inefficace ». Ces deux mensonges doivent être confrontés et démantelés. Des preuves très convaincantes démontrent que l’hydroxychloroquine est sûre et d’une efficacité spectaculaire lorsqu’elle est utilisée dans un cocktail comprenant du zinc et un antibiotique, soit l’azithromycine soit la doxycycline, dans les 5 à 7 premiers jours d’une infection symptomatique par la COVID-19. L’impératif est de traiter les patients à haut risque de manière précoce afin d’éviter une progression vers un choc cytokinique et l’hospitalisation, tout en consommant des ressources humaines et matérielles limitées. Il incombe à notre direction médicale nationale de mettre en œuvre un traitement ambulatoire utilisant le cocktail HCQ, en tant qu’approche fondée sur les faits, et les meilleures pratiques pour lutter contre la pandémie de SARS-CoV-2/COVID-19.

Il est tout aussi surprenant de constater que l’on ne tient pas compte de l’efficacité du traitement ambulatoire, car l’on ne remet pas en question les autorités médicales nationales en ce qui concerne le traitement de l’infection symptomatique par le virus SARS-CoV-2/COVID-19. Au cœur du plan national se trouvent des questions destinées à approfondir le sujet à l’intention des responsables médicaux, car les mesures prises se sont avérées terriblement insuffisantes. À la mi-août [2020], nous avons rédigé une « Lettre ouverte au Dr Anthony Fauci concernant l’utilisation de l’hydroxychloroquine pour le traitement de l’infection par la COVID-19 ». Le simple fait qu’il  soit désigné comme un « expert » ne rend pas les déclarations du Dr Fauci incontestablement correctes ; il n’a pas fait l’objet d’un examen minutieux de ses opinions qui ne sont tout simplement pas étayées par des preuves scientifiques.

De même, le directeur de la FDA, le Dr Hahn, a évité tout interrogatoire public. Tant que ces deux responsables médicaux feront obstruction à la meilleure solution à la pandémie, à savoir l’utilisation précoce du cocktail HCQ, la nation sera soumise à des confinements périodiques et attendra un vaccin imparfait. Nous proposons une intervention spectaculairement efficace, sûre, peu coûteuse, facilement accessible et fondée sur des faits.

PLAN NATIONAL POUR LUTTER CONTRE LA COVID-19

Aperçu général

  • Protéger les personnes vulnérables (par exemple, les résidents des maisons de retraite, les personnes âgées, les personnes souffrant de maladies chroniques.)
  • Aucune juridiction (locale, étatique ou fédérale) ne peut fermer les écoles publiques, les entreprises, les lieux de culte, etc.
  • La faible virulence et la faible morbidité chez les enfants et les jeunes adultes empêchent l’isolement et le confinement en masse des écoles et collèges publics.
  • Le personnel de soutien des campus peut porter des EPI et avoir confiance dans la prophylaxie et/ou le traitement rapide des symptômes inquiétants.
  • Diagnostic de la COVID-19 basé sur les symptômes avec des tests de confirmation après le début du traitement avec le cocktail HCG, en particulier pour les patients à haut risque.
  • L’accent est mis sur le traitement ambulatoire, commencé immédiatement pour les patients à haut risque sur la base de symptômes caractéristiques bien établis.
  • Le traitement utilisant le cocktail HCQ est plus efficace lorsqu’il est prescrit dans les 5 premiers jours des symptômes.
  • Perturber la réplication virale avec le cocktail HCQ pour prévenir la progression de la maladie, l’hospitalisation et la consommation de ressources humaines et matérielles.
  • Mettre en place des cliniques communautaires permettant au public d’accéder à un traitement précoce des infections symptomatiques par la COVID-19.
  • Programme d’éducation massive visant à mettre l’accent sur le diagnostic et le traitement précoces, indépendamment des résultats des tests.
  • Soutien fiscal fédéral pour le traitement ambulatoire des patients symptomatiques atteints de COVID-19.
  • Sensibiliser les prestataires de soins primaires au protocole de traitement ambulatoire des infections symptomatiques par la COVID-19.
  • Les enseignants vulnérables peuvent porter des EPI, utiliser la prophylaxie ou offrir une option d’enseignement à distance.
  • L’enseignement en ligne est une option pour ceux qui ne peuvent pas participer à l’apprentissage en présentiel.
  • Les personnes vulnérables doivent faire preuve de prudence lorsqu’elles assistent à des événements publics.
  • Les masques sont encouragés, en particulier pour les espaces intérieurs où la distance sociale est compromise.

Article original en anglais publié le 4 septembre 2020.

Notes de B&SD

[1] L’intervalle Q-T est le temps qui s’écoule entre le début de l’onde Q et la fin de l’onde T. Il représente le temps nécessaire à la dépolarisation et à la repolarisation ventriculaires, qui est en fait la période de systole ventriculaire allant de la contraction isovolumétrique ventriculaire à la relaxation isovolumétrique.  L’intervalle Q-T est inversement proportionnel à la fréquence cardiaque : il se raccourcit lorsque la fréquence cardiaque est plus rapide et s’allonge lorsque le rythme cardiaque est plus lent.
Un Q-T anormalement prolongé est associé à un risque accru d’arythmies ventriculaires, en particulier de torsades de pointes. L’on a constaté que le syndrome congénital du Q-T court est associé à un risque accru de fibrillation auriculaire et ventriculaire paroxystique et de mort cardiaque subite.

[2] Choc cytokinique : un phénomène appelé « orage cytokinique » se manifeste chez certains patients atteints de formes graves de Covid-19. Les cytokines sont des molécules sécrétées par un grand nombre de cellules et participent au développement et à la régulation des réponses immunitaires. L’orage cytokinique, également connu sous le nom de « choc cytokinique » ou encore de « syndrome de libération des cytokines », correspond à une production excessive de cytokines, à l’origine d’une violente réponse inflammatoire du système immunitaire. Ce phénomène hyper inflammatoire garde le corps en état d’alerte et se poursuit même après que le virus ne représente plus une menace pour l’organisme. Le résultat en est que les cytokines attaquent plusieurs organes, notamment les poumons et le foie, et peuvent également entraîner la mort.

[3] Le Dr Simon Gold a fondé ce groupe de médecins américains America’s Frontline Doctors qui a pris position en faveur de l’hydroxychloroquine et de la liberté de prescrire pour traiter les patients atteints de la COVID-19 et qui a donné une conférence de presse devant la Cour suprême des États-Unis le 27 juillet 2020. La vidéo de cette conférence de presse a été visionnée plus de 17 millions de fois. Sans surprise, la vidéo a été rapidement censurée par les géants des réseaux sociaux, et le Dr Simone Gold et d’autres médecins ont fait l’objet de censures sur Twitter et Facebook, une pratique désormais devenue courante chez ceux qui entendent exercer une police de la pensée, priver de la liberté d’expression et imposer un narratif officiel chargé, en fait, d’idéologie, après avoir, bien entendu, diffamé les voix contestataires taxées de « complotisme ». C’est là aujourd’hui le visage du nouveau totalitarisme qui se pare des faux habits de la science, mais qui est en réalité nu. Le Dr Simone Gold a été également licenciée des hôpitaux où elle exerçait. La vidéo de 41 mn 21 s de cette conférence de presse doublée en français peut être visionnée ci-dessous.

[4] Mise à jour du 31 mai 2020 : le Pr Didier Raoult a twitté le 27 mai 2021 ce qui suit :

« Notre série, l’une des plus importantes au monde (10429 patients), vient d’être acceptée dans la revue IJID et montre l’efficacité de la bithérapie précoce HCQ+AZ.
Elle comprend une méta analyse à jour, faite par des professionnels.
Preprint : https://t.co/sKkHYPLV11

Pr Didier Raoult. Tweet du 27 mai 2021.

A propos des auteurs

George Fareed

Le Dr George C. Fareed, docteur en médecine (M.D.), est médecin, et exerce principalement à Brawley, en Californie, et possède d’autres bureaux à El Centro (Californie) et Brawley (et à deux autres endroits.) Il a 51 ans d’expérience. Ses spécialités sont la médecine familiale, la médecine générale et la médecine familiale. Le Dr Georges Fareed a été, avec notamment le Dr Harvey Risch, un des témoins audités au sénat américain le 19 novembre 2020 dans le cadre d’une commission d’enquête sur les traitements ambulatoires contre la Covid-19 sous la présidence du sénateur Johnson, président de la Sécurité Intérieure. Sa déclaration qui apporte des éléments biographiques supplémentaires fort éclairants est rapportée ci-après :

Mon arrière-plan est la virologie sous l’angle de la recherche grâce à mon travail au NIAID (National Institute of Allergy and Infectious Diseases [Institut national des allergies et maladies infectieuses], l’un des 27 instituts et centres qui composent le NIH, les Instituts nationaux de la santé) et en tant que professeur effectuant des recherches à l’Ecole médicale de Harvard (après avoir obtenu mon diplôme de l’Ecole médicale de Harvard en 1970, j’y suis devenu professeur) et à la faculté de médecine de l’UCLA.  J’ai 30 ans d’expérience clinique dans le traitement du VIH et d’autres maladies infectieuses ainsi que dans la pratique de la médecine de premier recours.

– J’ai de l’expérience dans le traitement des patients atteints de la COVID, tant ceux qui en sont au stade de la grippe en consultation externe que des patients hospitalisés, même aux soins intensifs.

– Comme tout ce qui se fait en médecine, l’objectif est de traiter rapidement. Les patients atteints de la COVID sont difficiles à traiter lorsqu’ils sont très malades.

– L’Imperial Valley où je travaille est devenue l’épicentre de la COVID pour la Californie en juin et juillet [2020].

Depuis début mars [2020], dans ma clinique Brawley et dans celle du Dr Brian Tyson, The All Valley Urgent Care Clinic à El Centro (où je travaille également), plus de 25 000 personnes remplies de crainte ont été dépistées, plus de 2 400 ont été testées positives à la COVID-19 et nous avons traité avec succès plusieurs centaines de personnes à haut risque et symptomatiques.  

– Nous avons toujours utilisé un triple cocktail HCQ : hydroxychloroquine (3200 mg sur 5 jours), azithromycine ou doxycycline et surtout zinc, qui est souvent oublié dans les études. Il est préférable d’administrer le cocktail tôt, dans les 5 à 7 premiers jours, lorsque le patient est en phase grippale (j’ai eu des succès de traitement même jusqu’à 14 jours lorsque les patients étaient renvoyés chez eux sans recevoir un traitement des services d’urgences.) Le médicament est administré lorsque le virus se trouve dans la période de réplication maximale dans les voies respiratoires supérieures. Mon objectif est de prévenir l’hospitalisation, ce qui a été réalisé en réévaluant les patients à haut risque tous les 2 ou 3 jours. J’ajoute des corticostéroïdes et je prolonge le traitement HCQ de 5 à 30 jours supplémentaires si les symptômes le justifient, mais ce n’est généralement pas le cas. Je l’utilise surtout chez les personnes à haut risque (plus de 60 ans ou souffrant de comorbidités et toute personne présentant des symptômes grippaux allant de modérés à graves) – les personnes en bonne santé n’ont pas besoin du traitement.  

J’ai utilisé ce régime pour traiter avec succès 31 personnes âgées résidant en maison de retraite lors d’une épidémie en juin [2020] et 29 d’entre elles se sont complètement rétablies.

– Le médicament agit mécaniquement par le biais de multiples actions : l’ionophore HCQ (le « pistolet ») et le zinc (« la balle »), l’HCQ bloque le récepteur sigma 1 et possède plusieurs autres effets antiviraux directs – l’antibiotique a également un effet antiviral et favorise l’action de l’HCQ et du zinc.  Au fur et à mesure que des agents anticovidiens supplémentaires deviennent disponibles, ils peuvent être ajoutés à ce régime pour en améliorer l’efficacité. J’associe désormais systématiquement l’ivermectine à un quadruple cocktail HCQ/IVM avec d’excellents résultats puisque l’ivermectine est sûre et a une action anticovidienne différente.  Les anticorps monoclonaux de Regeneron et de Lilly seront également appropriés lorsqu’ils seront disponibles.

– Les résultats sont toujours bons, souvent spectaculaires, avec une amélioration dans les 48 heures.

– J’ai vu très peu d’hospitalisations, et seulement quelques décès chez des patients qui étaient malades au départ et qui ont reçu les médicaments tardivement pendant leur hospitalisation.

Je n’ai pas vu un seul événement cardiaque négatif et j’ai vu peu d’autres effets secondaires, malgré ce que nous entendons dans les médias. 

Mon expérience est conforme à toutes les études concernant l’utilisation précoce du cocktail HCQ.

JE TIENS À ÊTRE CLAIR : IL NE S’AGIT QUE DE LA SCIENCE – LA SCIENCE DE LA RÉPLICATION VIRALE, LA SCIENCE DES STADES DE LA MALADIE ET LA SCIENCE DES RAISONS POUR LESQUELLES UN TRAITEMENT PRÉCOCE EST EFFICACE.

– ET LA SCIENCE nous dit qu’un traitement précoce serait une stratégie efficace à utiliser au niveau national, ce qui m’a motivé, ainsi que certains de mes collègues, à écrire une lettre au président, une lettre à mon député, une lettre au ministère de la santé de Californie, une lettre ouverte au Dr Fauci et un plan national de lutte contre la COVID-19.

Il ne s’agit pas d’une opinion d’un « expert » – il s’agit de science et de données.

– Comme nous le décrivons dans le plan national, cette approche serait la solution à la pandémie – protéger les personnes vulnérables, et si des individus à haut risque tombent malades, il existe une solution pour eux avec un traitement précoce utilisant le cocktail antiviral.

Si un traitement précoce était mis en œuvre, les gens se sentiraient beaucoup plus rassurés pour retourner au travail et renvoyer leurs enfants à l’école.

Dr George C. Fareed, déclaration lors d’une audition au sénat américain le 19 novembre 2020.

Le Dr Michael Matthew Jacobs a obtenu son diplôme de l’université des sciences de la santé des services en uniforme de l’École de médecine F. E. Hebert en 1989. Il travaille à Pensacola, en Floride, et sur un autre site et est spécialisé dans la médecine aérospatiale, la médecine familiale, la gériatrie et la santé publique et la médecine préventive générale.

Le Dr Donald C. Pompan a obtenu une licence à l’université de Harvard et est diplômé de la faculté de médecine de l’université de Californie à Irvine depuis 1987. Il a effectué une résidence en chirurgie orthopédique au Harbor-UCLA Medical Center et a obtenu une bourse de recherche en médecine sportive à l’université de Western Ontario. Il a publié des articles sur l’utilisation appropriée de l’IRM pour l’évaluation des affections orthopédiques courantes et douloureuses. Il travaille à Hollister, en Californie, et dans cinq autres villes, en tant que médecin certifié spécialisé en chirurgie orthopédique et en médecine sportive. Le Dr Pompan est affilié au Memorial Medical Center, au Natividad Medical Center et au Watsonville Community Hospital.


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