Problème n° 5 pour l’évolution : l’apparition soudaine d’espèces dans les fossiles ne soutient pas l’évolution darwinienne.
Bienvenue dans le Top 10 des problèmes scientifiques liés à l’évolution biologique et chimique.
Par Casey Luskin
23 juillet 2020
Note de l’éditeur : Il s’agit de la cinquième partie d’une série de dix articles basés sur le chapitre de Casey Luskin, « Les dix principaux problèmes scientifiques liés à l’évolution biologique et chimique« , du livre More than Myth, édité par Paul Brown et Robert Stackpole (Chartwell Press, 2014.) Le chapitre complet peut être consulté en ligne ici. Les autres chapitres individuels peuvent être consultés ici : Problème 1, Problème 2, Problème 3, Problème 4, Problème 5, Problème 6, Problème 7, Problème 8, Problème 9, Problème 10, Problème supplémentaire.
Les archives fossiles ont longtemps été reconnues comme un problème pour la théorie de l’évolution. Dans L’Origine des espèces, Darwin explique que sa théorie l’a conduit à croire que « le nombre de variétés intermédiaires qui ont existé autrefois sur la terre [doit] être vraiment énorme65. » Cependant, il reconnaît que les fossiles ne documentent pas ces formes de vie « intermédiaires », et demande « pourquoi donc chaque formation géologique et chaque strate ne sont pas remplies de ces formes de vie intermédiaires66. » La réponse de Darwin montre la nature ténue des preuves qui soutiennent ses idées :
« La géologie ne révèle certainement aucune chaîne organique présentant une progression aussi fine ; et c’est peut-être l’objection la plus évidente et la plus grave que l’on puisse opposer à ma théorie67. »
Aujourd’hui, quelque 150 ans plus tard, sur les milliers d’espèces connues grâce aux fossiles, seule une petite fraction est considérée comme pouvant prétendre au rôle des formes intermédiaires de Darwin. Les preuves fossiles des intermédiaires évolutifs font généralement défaut, comme l’a admis le paléontologue évolutionniste Stephen Jay Gould :
« L’absence de preuves fossiles des étapes intermédiaires entre les transitions majeures des corps organiques, en fait notre incapacité, même dans notre imagination, à construire des intermédiaires fonctionnels dans de nombreux cas, a été un problème persistant et lancinant pour les modèles graduels de l’évolution68. »
Darwin a tenté de sauver sa théorie d’une évolution graduelle en soutenant que l’on ne trouve pas les fossiles intermédiaires en raison de « l’extrême imperfection des archives géologiques69. » Même Stephen Jay Gould a fait remarquer que l’argument de Darwin selon lequel les archives fossiles sont imparfaites « persiste comme l’échappatoire favorie de la plupart des paléontologues face à l’embarras causé par des archives qui semblent si peu plaider directement en faveur de l’évolution70. » Mais au cours des dernières décennies, cette excuse a perdu de sa crédibilité.
Les paléontologues d’aujourd’hui reconnaissent généralement que, bien que les archives fossiles soient imparfaites, elles sont tout de même suffisantes pour évaluer les questions relatives à l’évolution. Une étude publiée dans Nature rapporte que « si l’on se réfère au niveau taxinomique de la famille, les 540 millions d’années passées des registres fossiles constituent, de manière uniforme, des archives de bonne qualité de la vie passée71. » Un autre article publié dans Paleobiology évalue notre connaissance des registres fossiles et conclut que « notre vision de l’histoire de la diversité biologique est mature72. » Les paléontologues reconnaissent maintenant de plus en plus que les « sauts » entre espèces, sans intermédiaires, ne sont pas simplement le résultat d’un registre incomplet. Niles Eldredge, paléontologue évolutionniste et conservateur au Muséeum américain d’histoire naturelle, s’exprime ainsi avec Ian Tattersal :
« Le registre a des lacunes, et toutes les preuves montrent que le registre est réel : les lacunes que nous voyons reflètent des événements réels dans l’histoire de la vie – et non l’artefact d’un mauvais registre fossile73. »
Cette conclusion n’est pas facile à atteindre, comme en témoigne un scientifique qui a étudié sous Gould et qui a ressenti le besoin d’implorer ses collègues de reconnaître que « les biologistes évolutionnistes ne peuvent plus ignorer les archives fossiles au motif qu’elles sont imparfaites74. »
Des traces d’explosions
La prise de conscience de ce que les archives fossiles ne sont pas entièrement incomplètes a forcé les biologistes évolutionnistes à accepter que les archives montrent un modèle de progression par explosions, et non une évolution progressive des organismes vivants. Un manuel de biologie explique cela :
« De nombreuses espèces restent pratiquement inchangées pendant des millions d’années, puis disparaissent soudainement pour être remplacées par une forme tout à fait différente, mais apparentée. De plus, la plupart des grands groupes d’animaux apparaissent brusquement dans les fossiles, complètement formés, et sans qu’aucun fossile ait encore été découvert qui forme une transition par rapport à leur groupe parent75. »
L’exemple le plus célèbre d’apparition abrupte est probablement l’explosion cambrienne, où presque tous les principaux phylactères d’animaux vivants apparaissent au cours de la période cambrienne. Un manuel de biologie des invertébrés l’explique comme suit :
« La plupart des groupes d’animaux représentés dans les fossiles apparaissent pour la première fois, « entièrement formés » et identifiables quant à leur embranchement, au Cambrien, il y a environ 550 millions d’années. Il s’agit notamment de types anatomiquement complexes et spécifiques comme les trilobites, les échinodermes, les brachiopodes, les mollusques et les cordés… Le registre fossile n’est donc d’aucune utilité en ce qui concerne l’origine et la diversification précoce des différents phylactères animaux76… »
Les scientifiques évolutionnistes reconnaissent qu’ils ne peuvent pas expliquer cette apparition rapide de divers plans corporels animaux par des processus darwiniens classiques, ni par d’autres mécanismes matériels connus. Robert Carroll, paléontologue à l’université McGill, affirme dans Trends in Ecology and Evolution que « la vitesse extrême des changements anatomiques et des radiations adaptatives pendant cette brève période de temps nécessite des explications qui vont au-delà de celles proposées pour l’évolution des espèces dans le biote moderne77. » Un autre article soutient également que « la micro-évolution ne fournit pas une explication satisfaisante de l’extraordinaire explosion d’innovations lors de l’explosion cambrienne » et conclut que « les principales transitions de l’évolution animale restent à être causalement expliquées78. » De même, un article de BioEssays de 2009 concède que « l’élucidation des bases matérialistes de l’explosion cambrienne est devenue non pas moins, mais plus insaisissable, à mesure que nous en savons plus sur l’événement lui-même79. »
Mais l’explosion cambrienne n’est en aucun cas la seule explosion de vie enregistrée dans le registre fossile. Concernant l’origine des principaux groupes de poissons, Arthur Strahler, ancien géoscientifique de l’université de Columbia, écrit que « c’est un des chefs d’accusation des créationnistes qui ne peuvent qu’évoquer, à l’unisson des paléontologues, un plaidoyer en faveur du nolo contendere [sans contestation]80. » Un article de la revue Annual Review of Ecology and Systematics explique que l’origine des plantes terrestres « est l’équivalent terrestre de l »explosion’ cambrienne très controversée des faunes marines81. » En ce qui concerne l’origine des angiospermes (plantes à fleurs), les paléontologues ont découvert une explosion de type « big bloom ». Comme l’indique un article :
« En dépit de nombreuses recherches et analyses de différentes sources de données (par exemple, des relevés fossiles et des analyses phylogénétiques utilisant des caractères moléculaires et morphologiques), l’origine des angiospermes reste floue. Les angiospermes apparaissent assez soudainement dans les fossiles… sans ancêtres évidents pendant une période de 80-90 millions d’années avant leur apparition82. »
De la même manière, de nombreux ordres de mammifères apparaissent de manière explosive. Niles Eldredge explique qu' »il y a toutes sortes de lacunes : absence de formes « transitoires » intermédiaires entre les espèces, mais aussi entre des groupes plus importants – entre, par exemple, les familles de carnivores ou les ordres de mammifères83. » Il y a aussi une explosion d’oiseaux, avec l’apparition de groupes d’oiseaux importants sur une courte période84. Un article de Trends in Ecology and Evolution intitulé « Evolutionary Explosions and the Phylogenetic Fuse » donne l’explication suivante :
« Une lecture littérale des fossiles indique que le début du Cambrien (vers 545 millions d’années) et le début du Tertiaire (vers 65 millions d’années) ont été caractérisés par des périodes d’évolution morphologique extrêmement accélérée marquant l’apparition des phyla animaux, et des ordres modernes d’oiseaux et de mammifères placentaires, respectivement85. »
Bien sûr, il y a quelques exemples où les scientifiques évolutionnistes pensent avoir trouvé des fossiles de transition documentant l’évolution progressive darwinienne. L’origine des baleines a été qualifiée de « tête d’affiche de la macroévolution86« , où l’on pense qu’il y a environ 55 millions d’années, certains mammifères terrestres ont perdu leurs membres postérieurs et se sont transformés en baleines entièrement aquatiques. L’on prétend notamment qu’il existe des mammifères terrestres fossiles dont les os des oreilles ressemblent à ceux des baleines, et des mammifères fossiles ressemblant à des baleines qui conservent leurs membres postérieurs.
Bien que l’expert des vertébrés et des baleines Phillip Gingerich admette que nous n’avons que des « fossiles illustrant trois ou quatre étapes qui relient le précurseur des baleines aux mammifères d’aujourd’hui87« , supposons un instant qu’il existe une séquence complète de fossiles. Est-ce suffisant pour démontrer que cette transition a eu lieu ? Même s’il existe des fossiles qui ressemblent à des formes intermédiaires potentielles, si l’histoire globale de l’évolution n’a pas de sens, alors les fossiles ne peuvent pas être transitionnels. Dans ce cas, l’évolution darwinienne des baleines à partir de mammifères terrestres est confrontée à de sérieux défis mathématiques liés à la génétique des populations.
De nombreux changements auraient été nécessaires pour transformer un mammifère terrestre en baleine, notamment :
- L’émergence d’un évent, avec contrôles musculaire et nerveux.
- La modification de l’œil pour une vision sous-marine permanente.
- La capacité de boire de l’eau de mer.
- Des membres antérieurs transformés en nageoires.
- La modification de la structure du squelette.
- La capacité de nourrir les jeunes sous l’eau.
- L’origine des nageoires caudales et de la musculature.
- Du lard pour l’isolation thermique88.
Nombre de ces adaptations nécessaires nécessiteraient de multiples changements coordonnés. Mais comme nous l’avons vu dans le problème n° 3, pour que de telles mutations simultanées se produisent via le mécanisme darwinien, des périodes de temps extrêmement longues sont nécessaires. L’évolution des baleines se heurte maintenant à un grave problème. Selon les fossiles, l’évolution des baleines à partir de petits mammifères terrestres aurait dû avoir lieu en moins de 10 millions d’années89. Cela peut sembler long, mais en fait, cela est terriblement insuffisant, surtout si l’on tient compte du fait que les baleines ont des populations en petit nombre et de longs temps de génération90. Le biologiste Richard Sternberg a examiné les exigences de cette transition d’un point de vue mathématique et l’exprime ainsi :
« Trop de recâblages génétiques, trop peu de temps91. »
L’origine des baleines constitue ainsi une étude de cas intéressante sur les transitions évolutives : en une rare occasion où il existe des fossiles qui présentent potentiellement des caractéristiques intermédiaires, l’évolution néodarwinienne non guidée est invalidée par le court laps de temps accordé par le registre fossile. Si cette « tête d’affiche » de la macroévolution ne résiste pas à l’examen, qu’est-ce que cela nous apprend sur les autres cas où les évolutionnistes vantent les mérites des fossiles de transition ?
Les origines humaines et les fossiles
En effet, l’on dit souvent au public qu’il existe des fossiles documentant l’évolution des humains à partir de précurseurs semblables aux singes, mais un examen plus attentif de la littérature technique dévoile une autre histoire. Les fossiles d’hominidés appartiennent généralement à l’un des deux groupes suivants : les espèces proches des singes et les espèces proches de l’homme, avec un écart important et non comblé entre eux. En 2004, le célèbre biologiste évolutionniste Ernst Mayr a reconnu l’apparition soudaine de l’homme :
« Les premiers fossiles de l’Homo, Homo rudolfensis et Homo erectus, sont séparés de l’Australopithèque par un large fossé non comblé. Comment expliquer cet apparent fossé saltatoire ? N’ayant aucun fossile pouvant servir de chaînon manquant, nous devons nous rabattre sur la méthode traditionnelle de la science historique, la construction d’un récit historique92. »
À la lumière de ces preuves, un article du Journal of Molecular Biology and Evolution a qualifié l’apparition de l’Homo sapiens de « révolution génétique », dans laquelle « aucune espèce australopithèque n’est manifestement transitoire93. » Le manque de preuves fossiles en faveur de cette transition hypothétique est confirmé par les paléoanthropologues de Harvard Daniel E. Lieberman, David R. Pilbeam et Richard W. Wrangham :
« Parmi les diverses transitions qui se sont produites au cours de l’évolution humaine, la transition de l’Australopithèque à l’Homo a sans aucun doute été l’une des plus critiques par son ampleur et ses conséquences. Comme pour de nombreux événements clés de l’évolution, il y a à la fois de bonnes et des mauvaises nouvelles. Tout d’abord, la mauvaise nouvelle est que de nombreux détails de cette transition sont obscurs en raison de la rareté des fossiles et des archives archéologiques94. »
Quant à la « bonne nouvelle », ils admettent toujours :
« … bien qu’il nous manque de nombreux détails sur le moment, le lieu et la façon exacte dont la transition de l’Australopithèque à l’Homo s’est produite, nous avons suffisamment de données pré et post-transitoires pour pouvoir tirer des déductions sur la nature globale des changements clés qui se sont produits95. »
En d’autres termes, les fossiles dépeignent des australopithèques semblables aux singes (« avant ») et des Homo semblables aux humains (« après »), mais il n’y a pas de fossiles montrant une transition entre eux. En l’absence d’intermédiaires, nous nous retrouvons avec des « inférences » d’une transition fondée strictement sur l’hypothèse de l’évolution darwinienne. Un commentateur a proposé de conclure que les preuves impliquent une « théorie de type Big Bang » de l’apparition de notre genre Homo96. Cela ne permet pas de construire un récit évolutif convaincant des origines humaines97.
Plutôt que de montrer une évolution progressive darwinienne, l’histoire de la vie montre des indices d’explosions où de nouvelles formes fossiles apparaissent sans précurseurs évolutifs clairs. L’anthropologue évolutionniste Jeffrey Schwartz résume le problème comme suit :
« Nous sommes toujours dans l’ignorance au sujet de l’origine de la plupart des grands groupes d’organismes. Ils apparaissent sur les fossiles comme Athéna sur la tête de Zeus – entièrement formés et prêts à fonctionner, en contradiction avec la description darwinienne de l’évolution comme résultant de l’accumulation progressive d’innombrables variations infinitésimales98. . . »
Cela pose un défi majeur à l’évolution darwinienne, notamment à l’idée que tous les animaux sont apparentés par une ascendance commune.
Source : https://www.discovery.org/a/24041/#problem3
L’article original en anglais a été publié sur Evolution News à l’adresse https://www.discovery.org/a/24041/#fn142 le 20 février 2015 et a été traduit en français et republié sur Bible & Science Diffusion avec autorisation.
Références :
65 Charles Darwin, The Origin of Species (1859), p. 292 (réimpression, Londres : Penguin Group, 1985).
66 Ibid.
67 Ibid.
68 Stephen Jay Gould, « Une théorie nouvelle et générale de l’évolution est-elle en train d’émerger ? Paléobiologie, 6(1) : 119-130 (1980).
69 Charles Darwin, The Origin of Species (1859), p. 292 (réimpression, Londres : Penguin Group, 1985).
70 Stephen Jay Gould, « Evolution’s erratic pace », Natural History, 86(5) : 12-16, (mai 1977).
71 M. J. Benton, M. A. Wills, et R. Hitchin, « Quality of the fossil record through time », Nature, 403 : 534-536 (3 février 2000).
72 Mike Foote, « Sampling, Taxonomic Description, and Our Evolving Knowledge of Morphological Diversity, » Paleobiology, 23 : 181-206 (printemps 1997).
73 Niles Eldredge et Ian Tattersall, The Myths of Human Evolution, p. 59 (New York : Columbia University Press, 1982).
74 David S. Woodruff, « Evolution : The Paleobiological View », Science, 208 : 716-717 (16 mai 1980).
75 C.P. Hickman, L.S. Roberts et F.M. Hickman, Integrated Principles of Zoology, p. 866 (Times Mirror/Moseby College Publishing, 1988, 8e éd.).
76 R.S.K. Barnes, P. Calow et P.J.W. Olive, The Invertebrates : A New Synthesis, pp. 9-10 (3e éd., Blackwell Sci. Publications, 2001).
77 Robert L. Carroll, « Towards a new evolutionary synthesis », Trends in Ecology and Evolution, 15(1):27-32 (2000).
78 Jaume Baguña et Jordi Garcia-Fernández, « Evo-Devo : the Long and Winding Road », International Journal of Developmental Biology, 47:705-713 (2003) (citations internes supprimées).
79 Kevin J. Peterson, Michael R. Dietrich et Mark A. McPeek, « MicroRNAs and metazoan macroevolution : insights into canalization, complexity, and the Cambrian explosion », BioEssays, 31 (7):736-747 (2009).
80 Arthur N. Strahler, Science et histoire de la Terre : The Evolution/Creation Controversy, pp. 408-409 (New York : Prometheus Books, 1987).
81 Richard M. Bateman, Peter R. Crane, William A. DiMichele, Paul R. Kenrick, Nick P. Rowe, Thomas Speck et William E. Stein, « Early Evolution of Land Plants : Phylogeny, Physiology, and Ecology of the Primary Terrestrial Radiation », Annual Review of Ecology and Systematics, 29 : 263-292 (1998).
82 Stefanie De Bodt, Steven Maere et Yves Van de Peer, « Genome duplication and the origin of angiosperms », Trends in Ecology and Evolution, 20:591-597 (2005).
83 Niles Eldredge, The Monkey Business : A Scientist Looks at Creationism (New York : Washington Square Press, 1982), 65.
84 voir Alan Cooper et Richard Fortey, « Evolutionary Explosions and the Phylogenetic Fuse », Trends in Ecology and Evolution, 13 (avril 1998) : 151-156 ; Frank B. Gill, Ornithology, 3e éd. (New York : W.H. Freeman, 2007), 42.
85 Alan Cooper et Richard Fortey, « Evolutionary Explosions and the Phylogenetic Fuse », Trends in Ecology and Evolution, 13 : 151-156 (avril 1998).
86 J.G.M. Thewissen et Sunil Bajpai, « Whale Origins as a Poster Child for Maccroevolution », BioEssays, 51 : 1037-1049 (décembre 2001).
87 Philip Gingerich, « Fossiles et origine des baleines », ActionBioScience.org (décembre 2006), http://www.actionbioscience.org/evolution/gingerich.html
88 La liste a été fournie par le Dr Richard Sternberg.
89 Alan Feduccia, « ‘Big bang’ pour les oiseaux du tertiaire », Trends in Ecology and Evolution, 18 : 172-176 (2003).
90 Voir Walter James ReMine, The Biotic Message : Evolution Versus Message Theory (Saint Paul : MN, Saint Paul Science, 1983).
91 Communication privée avec Richard Sternberg.
92 Ernst Mayr, What Makes Biology Unique ? p. 198 (Cambridge University Press, 2004).
93 John Hawks, Keith Hunley, Sang-Hee Lee et Milford Wolpoff, « Population Bottlenecks and Pleistocene Human Evolution », Journal of Molecular Biology and Evolution, 17(1):2-22 (2000).
94 Daniel E. Lieberman, David R. Pilbeam, et Richard W. Wrangham, « The Transition from Australopithecus to Homo », Transitions in Prehistory : Essays in Honor of Ofer Bar-Yosef, p. 1 (John J. Shea et Daniel E. Lieberman eds., Oxbow Books, 2009) (citations internes supprimées).
95 Ibid.
96 « Une nouvelle étude suggère la théorie du big bang de l’évolution humaine » (10 janvier 2000) à l’adresse http://www.umich.edu/~newsinfo/Releases/2000/Jan00/r011000b.html
97 Pour une discussion plus détaillée sur les preuves fossiles et les origines humaines, voir Casey Luskin, « Human Origins and the Fossil Record », pp. 45-83 dans Science and Human Origins (Discovery Institute Press, 2012).
98 Jeffrewy Schwartz, Sudden Origins (Origines soudaines) : Fossiles, gènes et émergence des espèces, p. 3 (Wiley, 1999).
A propos de Casey Luskin
Casey Luskin est scientifique et avocat, et titulaire de diplômes d’études supérieures en sciences et en droit. Il a obtenu une licence et une maîtrise en sciences de la terre à l’université de Californie à San Diego, où il a beaucoup étudié la géologie et l’évolution, tant au niveau du premier que du deuxième cycles. Sa thèse de maîtrise portait sur le paléomagnétisme de la plaine de la rivière Snake dans le Sud de l’Idaho.
Depuis 2005, il est avocat agréé en Californie, après avoir obtenu un diplôme de droit à la faculté de droit de l’université de San Diego, où ses études ont porté sur le droit du Premier amendement de la Constitution, le droit de l’éducation et le droit de l’environnement. Il a également mené des recherches géologiques à la Scripps Institution for Oceanography.
En 2001, il a cofondé le centre IDEA (Intelligent Design and Evolution Awareness), une organisation à but non lucratif qui aide les étudiants dans leurs recherches sur le dessein intelligent (ID) en créant des « clubs IDEA » sur les campus des universités et des lycées du monde entier.
De 2005 à 2015, il a travaillé pour le Centre pour la science et la culture du Discovery Institute, d’abord comme responsable de programme en politique publique et affaires juridiques (2005-2010), puis comme coordinateur de recherche (2011-2015.) Dans ces fonctions, il a aidé et défendu des scientifiques, des éducateurs et des étudiants qui cherchaient à étudier, effectuer des recherches et enseigner librement sur le débat scientifique concernant l’évolution et l’identité néodarwiniennes. Comme expliqué sur son site personnel, au 31 décembre 2015, il ne travaille plus comme membre du personnel du Discovery Institute car il a pour objectif de poursuivre ses études.
Certaines de ses publications sont parues dans des revues techniques de droit et de sciences et dans d’autres revues spécialisées, notamment le Journal of Church and State ; la Montana Law Review ; la Hamline Law Review ; la Liberty University Law Review ; la University of St. Thomas Journal of Law & Public Policy ; et Geochemistry, Geophysics, and Geosystems (G3.) Il a également coécrit ou contribué à de nombreux ouvrages.
Il s’intéresse tout particulièrement à la géologie, à l’enseignement des sciences, aux origines biologiques et à la protection de l’environnement.
Formation :
- Doctorat en droit, Université de San Diego.
- Maîtrise en sciences de la terre, Université de Californie, San Diego.
- Licence en sciences de la terre, université de Californie, San Diego.
Affiliations professionnelles passées et/ou présentes :
- Barreau de Californie.
- Association américaine pour l’avancement de la science.
- Association du barreau américain.
- Union géophysique américaine.
- Société scientifique chrétienne.
- Société juridique chrétienne.
- American Scientific Affiliation.